Bloody Monday

Bloody Monday
par ana

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Editeur :
Collection :
Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

idem 
Megumi Kouji
suspense, thriller 
seinen 
2010 
Pika 
seinen

12 (série terminée) 
non mais deux dramas 

 
 





Résumé.



Russie.

Une mystérieuse et séduisante jeune femme donne rendez-vous à un homme des plus suspects. Ils échangent quelques mots et une flasque cylindrique d’apparence anodine. Peu après, la jeune femme monte dans un train, laissant son interlocuteur à son destin.



Japon.

Fujiwara Takagi apprend qu’une de ses camarades de classe, ouvertement amoureuse d’un garçon de son collège, a tenté de se suicider suite aux persécutions d’un de leurs professeurs à la triste réputation. Outré, Fujiwara entend bien régler son compte à cet enseignant indigne. Mais il n’usera pas des minces pouvoirs du club du journal de l’école auquel il appartient. Fujiwara a des moyens bien plus radicaux à sa portée : il est un crack informatique connu sous le nom de Falcon. Il est tellement doué que le propre patron de son père, agent au service secret japonais dit Third-I, lui confie des missions ultra-confidentielles.


Falcon en action


Entre deux fichiers secrets à décrypter, le jeune homme s’amuse à pénétrer l’ordinateur du professeur et brise la carrière du bonhomme qui n’a plus qu’à démissionner. Pour le remplacer, une véritable créature de rêve fait son apparition. Maya Oihara capte immédiatement toute l’attention de ses élèves mais Aoi Asuda, amie d’enfance de Fujiwara la trouve déplacée dans une école…
Il ne se passe pas 24 heures avant que la vie déjà active de Fujiwara sombre dans le complot d’état : son père se trouve accusé d’avoir tué un de ses collègues et lorsqu’il appelle son fils, c’est pour lui demander d’oublier le dernier travail qu’on lui a confié, d’en effacer les preuves, de protéger sa jeune sœur malade à tout prix et surtout de retenir deux mots : Bloody Monday. Fujiwara refuse de laisser son père dans l’engrenage de la fuite et décide de tout faire pour le blanchir. Pour cela, il commence par reprendre le fichier, ignorant les mises en gardes de son père. Devant ses amis du journal, il charge donc la version définitive du décryptage. Un petit film se déroule sous leurs yeux, celui d’un père et de sa fille vivant un moment heureux. Du moins jusqu’à ce que tous deux succombent, devant la caméra, d’un mal inconnu et foudroyant. Les seuls mots que les adolescents comprennent sont « le carnage de noël ».







Avis.



Un résumé qui dévoile un peu les secrets du premier tome mais qui met la curiosité à rude épreuve, non ?

Difficile de réduire l’introduction de cette intrigue de haute volée à quelques lignes minimales.



Le scénario commence d’une manière qui rappelle les romans policiers pour glisser dans une ambiance scolaire des plus classiques et voir ensuite ces deux univers absolument différents être reliés par une menace tout ce qu’il y a de crédible. Dès lors, le fait mêle que les personnages principaux ne soient que des adolescents n’est pas choquante car ils sont décrits comme réactifs, instinctifs et assez matures.





Aoi est une fille pleine de surprises...


On pressent que les rebondissements seront multiples et accrocheurs, que nos héros ne sauront plus à qui se fier, d’autant qu’on suit le parcours des ados en parallèle de celui du père du héros dont l’existence est menacée à son tour.

Le trait est caractéristique des seinens avec la netteté des tracés qui vont droit au but sans s’encombrer de fioritures, une expressivité suivant le ton des dialogues et le développement de l’histoire, un respect juste des proportions et un aspect gore qui sert le sentiment d’urgence et de danger dans lequel plongent les protagonistes.




L’action n’est pas en reste avec le tramage et les lignes de vitesse qui offrent une belle fluidité contrastant avec les passages de réflexion policière. En revanche, il y a dans ce premier tome peu de travail sur les décors, en dehors des pages d’intro situant l’action en Russie dans lesquelles on ressent le froid comme l’environnement étranger. Au lecteur de découvrir ce qu’il en sera par la suite.



Forte de son succès sur le territoire nippon, « Bloody Monday » qui a été adapté en série « live » (ou drama) , s’annonce comme une bonne série mais je pense qu’elle aura du mal à faire oublier la virtuosité d’un certain titre. « Death Note » a décidément ouvert les portes du suspense et du policier au monde surpeuplé mais en manque de souffles nouveaux du manga.




La suite me contredira peut-être !








 
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