Zazie

Zazie
par ana









  
 
 







 
 




Zazie est née Isabelle Marie Anne de Truchis de Varennes (ouf !, c’est long !) le 18 avril 1964 à Boulogne Billancourt. Elle est auteur compositeur interprète depuis 1992. Son style est classé en pop française avec des tendances rock et électro sur certains titres.





Son nom d’artiste n’est pas une trouvaille hasardeuse, il lui vient du surnom de son enfance, référence bien entendu au roman « Zazie dans le métro ». Elle fut très tôt attirée par les arts et sa mère, professeur de musique, n’y est pas pour rien. Ses jeunes années sont bercées par les voix de Brel, Brassens et Barbara et les mélodies absolues de la musique classique.

Zazie pratique le violon durant 10 ans, s’initie au piano et à la guitare, écrivant peu à peu ses textes, apprivoisant seule à seule son talent de lettres.



Petit génie ou non, elle obtient tout de même son bac à 16 ans et se lance dans des études de kinésithérapie puis de langues étrangères (même du japonais). Déjà grande et fine, elle se lance ensuite dans le mannequinat, aventure qui durera une dizaine d’années et au cours de laquelle elle croisera les grands noms de la mode tels que Lagerfeld, Kenzo ou Yves Saint Laurent.

Lassée de l’univers étriqué de la mode, elle saisit l’opportunité de faire les chœurs sur une chanson de Fabrice Guinar, suit Alain Lanty lors d’une émission télé en 1986 et accompagne au saxo la voix de Pierre Cosso. Les intonations particulières de sa voix lui ouvrent aussi les portes de la publicité radio et télévisuelle. Elle fera même une fausse pub pour Les Nuls.



En 1990, elle tente enfin sa chance, signe chez Phonogram en 1991 et sort son premier album l’année suivante, « Je, Tu, Ils ». Le disque ne connaît qu’un relatif succès, grâce au titre « Sucré-salé » et lui apporte le prix de révélation féminine aux Victoires de la musique. Sa carrière est donc lancée d’autant qu’elle écrit et compose toutes ses chansons et se fait remarquer par Pascal Obispo pour une première collaboration.




1995, l’album « Zen » lui ouvre une envolée plus grande vers le public qui ne la connaissait pas encore. Tous les textes sont de sa main et chaque single sera un succès (« Larsen », « Zen », « Un point c’est toi », « Homme sweet homme »). Le style musical est plus abouti, plus recherché, ce qui explique les 500 000 exemplaires vendus. Le clip et la chanson « Larsen » lui offrent son second prix officiel.






Sa notoriété toute neuve lui permet de belles collaborations puisqu’elle écrit pour de grandes têtes d’affiche de la chanson française comme Johnny Hallyday, Florent Pagny, Jane Birkin, Patricia Kaas, Pascal Obispo, Calogero, Axel Bauer, Christophe Willem, et même canadienne avec Isabelle Boulay. Elle compose aussi la musique du film « Tout doit disparaître ».

Mais les collaborations vocales sont aussi de mise avec « Les meilleurs ennemis » qu’elle interprète avec Obispo, « Rose » qu’elle enregistre pour le film « Ma vie en rose », « chanson des baleines de parapluie » pour la nouvelle version d’Emilie Jolie, s’engage aux côtés des Enfoirés et des Restos du cœur.



1998 c’est la consécration puisqu’elle remporte le prix d’interprète féminine de l’année aux Victoires de la musique.




L’album suivant, celui de la maturité, « Made in love » est entièrement de son cru, les musiques et les paroles. Le ton est plus sombre dans les textes, l’ambiance aussi dans les accords. Le lancement profite d’une promo originale puisque l’intégralité de l’album est diffusée à la télévision mais à 2h du matin pour ne pas gêner les programmations. Le clip de « ça fait mal et ça fait rien » est jugé trop violent et censuré.




L’album se vendra à 400 000 exemplaires. La tournée de 70 dates sera un grand succès, agrémentée d’un passage en Asie (Birmanie, Singapour, Viêt Nam et Cambodge) et sortira en DVD.



Quelques vacances et Zazie revient sur le devant de la scène en participant aux concerts de ses amis artistes. Elle chante en duo avec Axel Bauer le single « A ma place » qui rencontre un vif succès au cours de l’été 2001.




2001 sort « La Zizanie » lancé par le single « Rue de la paix », sorte de pamphlet contre la société de consommation.



Un clip très travaillé qui change radicalement de ce qu'elle a fait avant.


Zazie a pris cette envergure avec son dernier album et l’affirme ici, elle aime les textes qui parlent de la société, du monde et de ses tourments. Cet album est encore un succès et les ventes restent fidèles aux précédentes. Les places pour ses concerts au Bataclan parisien partent très vite mais Zazie en repousse les dates car elle apprend sa grossesse.

2002, une nouvelle Victoire de la musique, la naissance de sa fille laissent la chanteuse au repos avant de reprendre sa tournée arrêtée en 2003. Toute la France peut la voir passer dans ses grandes et moyennes villes. L’album live « Ze Live !! » en garde la trace.



En 2004, son 5e album studio voit le jour. « Rodeo » est accompagné d’un DVD contenant 10 clips tournés à Bombay.




Le style plus pop prouve que la maturité aidant, Zazie a de nouveau accepté les collaborations pour les compositions musicales mais les textes restent son exclusivité. Bien que les singles n’aient pas connu un grand succès, l’album se vend presque aussi bien que ses prédécesseurs.




En revanche, « Totem » sortit en 2007 annonce un grand retour puisqu’il se vend vite et bien, se classant n°1 des ventes avec ses singles « Je suis un homme » et « Des rails ». La tournée est un triomphe et Zazie atteint la 5e place des artistes français les plus écoutés et achetés.

[Url=http://www.youtube.com/watch?v=Fx96os8793E&feature=related]Clip FM Air[/url]

Clip de Je suis un homme très intéressant...






Paradoxalement, la tournée « Totem Tour » se fait dans de petites salles pour une ambiance intimiste avec le public et part même à Londres. Les Victoires de la Musique 2008 la nomment à cinq reprise ( artiste féminine, chanson originale, clip de l’année, tournée, album de variété) mais elle repart sans rien. Seule la chanson écrite pour Christophe Willem lui offre une récompense indirecte.



En 2008, Zazie fait comme beaucoup d’artistes, elle sort un Best of plutôt complet et réussi, qui est disponible en CD mais aussi en vinyles numérotés et collectors.











2010 marque un tournant puisqu’elle annonce et réalise un projet hors catégorie : chez elle, elle enregistre une chanson pour chaque jour, suivant les sept jours de la semaine qui tous ont une thématique. Cela se résume à 7 chansons par jours sur sept jours soit 49 chansons sur ce que les jours de la semaine lui évoquent et les actualités du quotidien lui suggèrent : Lundi, « ma quête » ; Mardi « en images » etc… Un album avec une sélection arbitraire sort le 20 septembre puis le reste des chansons sera dispo chaque semaine suivante sur le net pour que chacun puisse faire « son marché » et créer sa propre compilation… Complexe au point que les journalistes ont du mal à décrire ce concept mais intéressant…






Le danseur est vraiment doué, les plans le mettent bien en valeur lors de ses mouvements, une alliance intrigante des paroles, du rythme saccadé et de l'image..


A suivre donc…



J’aime bien Zazie même si je n’aime pas tout. Ses textes sont originaux, parfois semblent dénués d’originalité si ce n’est l’assemblage de mots qui n’ont peut-être rien à faire ensemble si ce n’est dans une chanson. Les mélodies sont sympas et on passe un bon moment à les écouter. Une des rares artistes françaises qui me séduit encore (en dehors de ma déesse bien sûr !).



 
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