Blazing star

Blazing star
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Neo Geo,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

Blazing star





Concepteur: Yumekobo
Editeur : Snk
Genre: Shoot them up, 1-2 Joueur (s) Simultanément
Format: Arcade, Neo Geo
Année : 1998




Avec toujours de nouveaux effets afin d’éblouir les joueurs et de proposer soi-disant des techniques innovantes
dans de nombreux domaines, nous sommes à la fois émerveillé et perdu, il est vrai que les consoles actuelles proposent de nouvelles expériences, mais pour beaucoup de ses jeux, il s’agit juste d’une évolution, et non une révolution.

Les shoots them up sont revenus sur le devant de la scène depuis quelques mois (Ikaruga sur le live arcade et dernièrement R-type). Cette catégorie mérite qu’on s’intéresse, car elle permet de se détendre après une longue journée de travail.


L’arcade a un coût.
Blazing Star en cartouche version japonaise se négocie à plus de 790 euros. Cet achat effectué depuis quelques années était considéré comme une pure folie ; je ne savais pas réellement les qualités réelles de ce titre. On peut facilement « craquer » sous prétexte que le jeu est rare. Malheureusement, certains titres sont réservés à des personnes, non seulement ayant une flamme pour ces titres, mais aussi possédant une situation stable.

Depuis la disparition de Snk, le tarif des jeux se sont envolés vers des montants hors normes. Prenez le cas du dernier Fatal Fury Mark of The Wolves où le prix de vente se négocie autour de 450 euros alors que la pratique des émulations permet de jouer à titre gratuit, là nous abordons un autre débat. Le puriste préféra s’offrir le support original tant convoité.





La force de Snk
Dès le lancement du jeu, le joueur prend une claque visuelle, en effet vous aurez droit à une belle introduction sous forme de dessins animés agrémentés de quelques images de synthèse, alors que ces techniques étaient réservés sur des machines plus récentes à l’image d’une Playstation ou d’une Saturn.

A travers, cette courte séquence, le scénario se résume en quelques lignes : plusieurs pilotes de talents se sont joints pour détruire une arme surpuissante, il s’agit d’un bébé surarmé (original, non !).
Lorsque nous regardons le boitier, nous remarquons toujours la capacité de la cartouche, 346 Mégas, synonyme de puissance. Mais ce qui choque le plus est la pochette, nous voyons quatre vaisseaux superbement dessinées prêt à en découdre face à l’ennemi.
Sur le verso, nous voyons les héros en position décontractée, que dire de plus, tout semble sentir la qualité hors pair.

Blazing Star est considéré pour beaucoup la suite non officielle de Pulstar qui avait déjà défrayé la chronique.
La Neo Geo était loin d’être morte et enterrée, et ce shoot them up allait démontrer une nouvelle fois le savoir-faire Made in Snk.



Classique, non ?

Blazing star est un shoot them up au scrolling horizontal et qui s’inspire bien entendu du mythique R-type. Mais à travers, ce concept basique, le titre de Yumekobo fera date en raison de sa rareté, mais aussi par sa réalisation technique.
Ce concepteur a également réalisé d’autres titres jamais sorti sur support AES dont Préhistoric isle 2.

Vous devez traverser 6 niveaux avant d’affronter le boss final dans un septième niveau consacré à un nouveau né.
Les premiers niveaux sont assez abordables, mais la difficulté se corse dès le quatrième stage, cependant sur la cartouche, vous disposez de crédits illimités. Les shoots them up sont souvent réservés aux élites, les novices devront passer leur chemin, à mois de d’avoir la cartouche tant convoitée.
Cette pseudo suite de Pulstar, Blazing Star ne peut être prise comme une « vulgaire suite », ce titre a bénéficié d’une refonte complète.

Ce shoot them up est une vraie tuerie, de nombreux tirs venant de toutes parts. Le fan entre en terrain connu, mais ce titre crée une nouvelle catégorie : le maniac shooter. Il s’agit d’une avalanche de tirs où le joueur devra bien éviter les obstacles et détruire tout ce qui voit.


A l’assaut
Avant de commencer la partie, vous avez un large choix de difficulté du plus facile en passant par le mode Mvs jusqu’à très difficile. Je vous conseille de commercer le jeu en mode facile afin de profiter des superbes paysages, mais aussi pour aborder plus facilement le gameplay.
Un didacticiel est incorporé, et malgré que vous jouiez sur une console Neo Geo Japonaise, vous pourrez lire quelques indications en anglais.

Six pilotes sont disponibles, ainsi que plusieurs engins dont les caractéristiques se distinguent aisément (tirs, puissance, vitesse,…). Celui ayant Pulstar aura le loisir de diriger de nouveau son vaisseau fétiche. A noter, la personnalité de chaque membre, ces héros dégagent un vrai charisme très attachant.
Certains appareils dotés d’un module à l’avant ressemblent étrangement à celui de l’éditeur Irem (R-type), cependant lors de mon Oldies test consacré à Pulstar. Ce titre se voulait comme un hommage au Shoot them up et Blazing Star reprend l’âme de son prédécesseur. Chaque appareil a sa propre attaque, mais en cours de la partie, vous n’aurez de nouvelles armes, donc prenez un engin correspondant à vos capacités.

Ici, vous ne possédez pas de méga-bombe, ce qui rend la tâche immédiatement ardu. Par contre, votre arsenal est évolutif (une jauge modifiable à quatre portions). De plus, un petit ange apparaitra lors de la destruction d’ennemi, ce dernier vous immunise des tirs pendant un laps de temps très court, mais il ne protège pas des collisions.
Lors de vos attaques, des ennemis offriront des items qui améliorent vos tirs, de cette manière, les projectiles bénéficieront d’un meilleur impact, bien entendu pour obtenir ces précieux sésames, vous devez anéantir l’adversaire en question.




Avec seulement deux boutons et la possibilité d’augmenter son vaisseau sans le rajout d’arme, le soft garde pourtant la simplicité d’un classique shoot them up.
Le bouton A s’utilise pour un tir normal, pas de projectile en continu au départ. Par contre, l’attaque peut être différente de la manière où on tape la touche.
Si on appuye de manière plus frénétique, l’attaque devient secondaire et elle offre des dégâts sur un angle plus important mais dispersé. En maintenant la fonction, vous montez également une jauge de tirs et lorsqu’elle est pleine, cela conduit à un super tir, flamme en continu par exemple.
La touche B est enclenchée lors d’un « Super Shot », vous aurez droit à une attaque ultime, mais cette dernière demande beaucoup d’attention et son utilisation demeure limitée.




Univers décalé ?!
En premier lieu, on notera une claque graphique, bien que la Neo Geo soit une console 16 Bits, elle a su parfaitement rivaliser face aux machines supérieures techniquement.

Les environnements ont un aspect en trois dimensions, ainsi que les vaisseaux. Tous les dessins ont été sans travaillés en 3D, puis transposés en 2D, un sacré coup de maître, déjà établi par Pulstar. Mais, ici, la patte graphisme ressemble à des œuvres d’art, similaire à un Metal Slug.
Vous verrez de multiples « feux d’artifices », un vrai plaisir pour nos yeux. La richesse des niveaux, ainsi que les détails sur les vaisseaux ennemis montrent l’étendue de ce soft. Cependant, on regrette la régularité des niveaux, le voyage se déroule sans un sens particulier : attaque dans l’espace, puis dans les niveaux aquatiques,…

Autre regret, avec la multiples d’effets, il est possible que certains sprites disparaissent anormalement, mais rien de bien méchant.
Certains niveaux regorgent de traitrise où une indication à l’écran vous indique un danger de l’arrière par exemple.

Les gardiens de fin de niveau originaux dont le tank (1er stage) sortant d’une pierre tombale, ce dernier occupe plus de la moitié de l’écran.
D’autres se divisent en plusieurs parties, les trois appareils qui se réunissent pour former un canon. Les boss détiennent un aspect attachant et terrifiant de part leur puissance destructrice. A savoir que vous disposez d’un temps limité pour les abattre afin d’obtenir des points bonus, ce qui insiste à jouer à deux personnes simultanément. Contrairement à Pulstar, Blazing star permet enfin de se battre à deux gamers. Vous devez vous épauler l’un et l’autre pour progresser et gagner les multiples bonus.

La chance vous sourit avec « Lucky », il s’agit de récolter chacune de ses lettres pour augmenter son score.
Ce petit plus renchérit une nouvelle fois la durée de vie, car on désire comme toujours avoir le maximum de points.



Il se moque de moi ?!
Même si vous jouez sur une console Japonaise, les nombreuses indications ont été traduites en Anglais, cela permet de lire des informations capitales mais aussi d’apporter une dose d’humour et de colère.

Le jeu s’adresse en priorité aux fans de shoot et il est intolérable d’être déconcentré, pourtant ce jeu arrive malgré tout à déstabiliser.
“Get IT More “, “Are You Serious ? “,… ces termes sont plus considérés comme des moqueries. Pourtant, ils poussent le joueur à se surpasser. Malgré la beauté des stages, vous les verrez aisément, tellement leur caractère est mis en avant.

De plus, vous trouverez de nombreuses fautes de frappe et des textes incohérents : mauvaise traduction ou bien incitation à distraire le gamer ?
Le boss final étant un fœtus, ce gardien indique bien l’originalité, pourtant un bébé n’a jamais fait de mal à personne ?!
A moins que ce cliché est un clin d’œil au film de Stanley Kubrick, 2001 l’odyssée de l’espace.




Blazing Star, trop cher ?!
Avec une animation fluide, les tirs ne subissent aucun ralentissement, même à deux joueurs. Le titre de Yumekobo a non seulement marqué le porte-monnaie, mais par une excellente réalisation technique, ce dernier reprend les routines de Pulstar, mais en ajoutant plus de punch, avec des graphismes encore plus beaux.

Ce shoot them up prouve une nouvelle fois le savoir-faire de la Neo Geo, en dévoilant une claque visuelle faisant pâlir certains jeux 32 bits.
Blazing Star innove en quelque sorte en créant une avalanche d’ennemis et de tirs venant de partout, le joueur doit prouver également toute sa dextérité. Le jeu offre un véritable défi, non seulement il s’inspire d’autres titres, mais il garde une part d’originalité avec des personnages attachants, ainsi qu’une prise en main immédiate, avec des bonus bien sympathique (l’ange gardien).

La bande sonore et les bruitages sont grandioses, avec des digits vocaux de qualité, votre matériel hi-fi sera aux Anges. Le tout est rythmé pour stimuler parfaitement le gamer, mais aussi de lui transmettre la sensation de puissance.

Quelques défauts nuisent à ce tableau, la disparition de certains sprites sans doute au surplus d’ennemis présent à l’écran. Certains vaisseaux se réservent vraiment que pour les professionnels de la catégorie et ils demandent une grande patience pour maitriser les tirs, vraiment dommage.
On ne peut s’empêcher de le comparer face à Pulstar qui propose moins de « sauvagerie » et le prix de la cartouche qui demande d’importants sacrifices pour avoir ce bel objet.

Blazing Star pourrait redécouvrir une nouvelle jeunesse, si ce titre est publié sur console virtuelle ou sous forme de compilations.
Il fait partie des incontournables du catalogue Neo Geo, à vous de juger et de jouer.

- Suite non officielle de Pulstar,
- Fluidité de l’animation,
- Hommage à R-type et les autres,
- Jouable enfin à deux joueurs simultanément,
- Une référence de plus pour la Neo Geo face à la concurrence.


- Pulstar,
- Tarif de la cartouche.


Graphismes : 18.00/20
Maniement : 18.00/20
Son : 17.00/20
Durée de vie : 17.00/20
Scenario: -

Note Globale
: 17.50/20




Images issues de Neo Arcadia, Klox, et ma collection personnelle
Lien vidéo :
Gameplay, source You Tube

 
Réagir sur le forum Revenir en haut