The King of Fighters

The King of Fighters'94
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
Neo Geo,
 
 
SNK
 
 
 
 
 

 
 

The king of Fighters' 94





Développeur/ Editeur : Snk
Genre : Baston, 1-2 Joueur(s)
Format : Arcade & Neo Geo (console virtuelle et compilation)
Année : 1994
Certains oldies tests méritent plus d’une analyse, en raison de plusieurs facteurs (différentes émotions à apporter, avis contraire, donner plus d’informations, se faire plaisir). Certes, chaque semaine, vous trouverez de nouveaux jeux à découvrir, mais à l’heure des compilations faites à outrances, il est bon d’avoir quelques points de repères. Snk est connu de tous les fans de la rubrique Oldies et nous savons que cet éditeur de talent nous fait toujours rêver. Cette firme est sans doute le meilleur déclic pour donner ses lettres de noblesse de « l’arcade à domicile » avec sa console mythique la Neo Geo. Avec des titres comme Metal Slug ou Last resort, nous avons la crème des jeux d’arcade, mais aussi des jeux de combat en deux dimensions de haute intensité en émotions. La série « The King of Fighters » a largement contribué à l’image du constructeur.



Un nouvel émoi
Etant fan au départ de Capcom, je ne jurais que part sa série Street Fighter et à chaque sortie, je me précipitais pour me procurer le dernier opus. Snk représentait plus un éditeur connu dans les magazines, de part ces softs vendus hors de prix et de ses bornes d’arcades monstrueuses à cette époque. Certes, les jeux m’intéressaient, mais j’étais plus absorbé par les jeux made in Capcom, ah la jeunesse !
Lors d’un achat providentiel d’une Neo Geo Cd m’avait permis d’accéder à ce rêve : acquérir la Rolls Royce des consoles, enfin à un prix abordable. Les jeux se vendaient à des tarifs plus intéressants que le format cartouche.
Art of Fighting 2, Fatal Fury 3, The King of Fighters 94 et bien d’autres faisaient parties du lot.
Fan de Capcom, j’avais noté que Snk avait enfin rivalisé face son rival avec le dernier Fatal Fury 3. A présent, les deux firmes avaient un niveau équivalent.



Des similitudes et un concept dynamique
Toujours dans la course de la puissance, The King of Fighters 94 affiche 196 Mégas, pour un jeu de combat ceci représentait de la pure folie. En effet, Super Street Fighter II sur support cartouche n’atteignait que 32 Mégas, mais il restait accessible à la portée de toutes les bourses. Cependant Snk misait sur un nouveau concept, ici plus du un contre un mais en instaurant du trois contre trois.
La firme voulait frapper un grand coup dans les jeux de combat en intégrant le T.B.S. (Team Battle System). Sous ce nom bizarre, ce cache un concept qui va révolutionner les jeux de baston.
Vous allez devoir gérer une équipe de trois combattants à travers de superbes décors. Vous notez une belle introduction présentant les différents protagonistes tous réunis pour participer à un tournoi organisé par un mystérieux Mister R.

Huit équipes de trois personnages indissociables, autant de décors hauts en couleurs et de des clins d’œil à l’univers Snk, voici la clé du succès de la série King of Fighters, ce premier volet a lancé les bases et des standards plus tard utilisés pour eux-mêmes, voire directement la concurrence.
Capcom peut s’être largement inspiré de cette série en produisant plus tard des softs comme Marvel versus Capcom, par exemple. La notion de Tag battle (deux contre deux) reprit pour les jeux Tecmo avec Dead or Alive.
The King of Fighter 94 est sans doute le premier cross over, chapeau bas à Messieurs Snk.



Contrairement à Capcom, Snk a volontairement pioché dans ses séries à succès afin d’obtenir un titre regroupant la puissance des coups avec la série Art of Fighting et de l’autre de la technique avec Fatal Fury.
De plus, les protagonistes sont souvent issus de la même ville South Town, ce détail a son importance pour les fans. Enfin, on allait savoir si Terry aurait une hargne à « démolir » Robert Garcia et vice et versa à titre d’exemple.
Le principe du TBS repose en quelques actes, vous choisissez une équipe indissociable d’un pays, ensuite vous déterminez l’ordre des combattants, puis fight !
Lorsqu’un combattant perd une manche, un autre prend sa place et essaye de battre l’adversaire, par ailleurs le gagnant d’un round récupère une petite partie d’énergie pour le match suivant. Le combat se termine lorsqu’une équipe est totalement « anéantie », le scénario se poursuit soit jusqu’au game over habituel ou contre le boss Rugal.




Tant de personnages

A travers ce « Best of » de personnages, The King of Fighters a intégrer ce système TBS montrant à ces rivaux qu’on pouvait réunir des héros charismatiques dans un même jeu. Cet opus comportait 8 équipes de trois protagonistes, soit 24 combattants hors pair.
Ce titre montrait également des liens de parenté entre les différents héros, à savoir pour Terry et Andy Bogart, ces derniers sont frères, mais Maï Shiranui est secrètement amoureux de Andy (rapport avec les différents animations crées autour de Fatal Fury). Chaque personnage possède un style propre.
Voici le détail de chaque équipe qui évoluera au fil des épisodes.
Fatal Fury Team (Italie)
• Terry Bogard : Hakyokusaken
• Andy Bogard : Kopoken
• Joe Higashi : Muay Thai

Art Of Fighting Team
(Mexique)
• Ryo Sakazaki : Kyokugenryu Karate
• Robert Garcia : Karate
• Takuma Sakazaki, leur Maitre
Korean Team (Corée du Sud)
• Kim Kaphwan : Tae Kwon Doe
• Chang Koehan: Tae Kwon Doe
• Choi Bounge: Tae Kwon Doe utilisant des griffes



Japan Team (Japon)
• Kyo Kusanagi : Magatama
• Benimaru Nikkaïdo: Muay Thai
• Goro Daimon : Judo
Cette équipe sera la clé des autres volets, en effet l’accent a été mis sur cette équipe dont Kyo Kusanaagi sera l’emblême pour les suites avec un autre rival qui sera dévoilé dans l’opus 95, à l’image d’un Ryu et de Ken.
Ikari Warriors Team (Brésil)
• Heidern : Techniques de combat des bérets vert
• Clark : combinaison de catch
• Ralf : combinaison de catch
Psycho Soldier Team (Chine)
• Athéna Asamiya : Wu Shu
• Sie Kensou: combinaison de Kung Fu
• Chin Gensaï : boxe en état d’ivresse
Sport Heroes Team (USA)
• Heavy D. : Boxe
• Lucky Glauber: Karate combiné au Basket Ball
• Brian Batler: Combat de rue et football
Female Fighting Team (Angleterre)
• Maï : Shiranui-Ryu Ninjitsu (maître: Jubei Yamada)
• King : Muay Thai
• Yuri Sakazaki : Kyokugenryu Karate (fille de Takuma Sakazaki)
Chaque pays possède une superbe introduction qui met le joueur dans l’ambiance à l’image du stage de Pao Pao Café ou bien l’envolée de colombes pour le niveau se déroulant en Angleterre.
Ces stages peuvent évoluer au fil des matchs, mention spéciale pour les joueurs américains où l’action se situe dans le ghetto sur un terrain de basket désaffecté.



Révolutionnaire dans les coups
Voulant mélanger deux styles de combat, made in Snk, The king of Fighters a crée un dynamisme, ici les combats s’effectuent de manière rapide, plaçant une part importante dans l’offensif.
Les super sauts et les dashs ajoutés à une vitesse accrue face au soft de Capcom confèrent à Kof un système d’attaque important. Ce crossover a su reprendre les actions de Fatal Fury et Art of Fighting au meilleur de sa forme. Petit plus, lors des scènes de défaites, la gente féminime perd en partie ses habits en référence à AF.
Outre des coups spéciaux classiques, vous bénéficiez l’équivalent de super qui s’utilisent de différentes manières pour charger et engendrer des coups mortels face à son adversaire.
La première consiste à remplir la barre en la remplissant en appuyant sur les trois boutons, là le personnage se concentre et reste à la merci des attaques.
Lorsque vous avez une faible part de vie, vous avez le loisir d’utiliser à volonté ses attaques désespérées (desperete moves).
Bien entendu chaque personnage possède sa propre furie.



Provenant de Fatal Fury, l’esquive permet d’éviter les boules de feu afin de mieux lancer une contre-attaque. Egalement présent sur ce premier volet, nous avons un casse garde, très peu utilisée (arrière deux secondes, avant plus C).
Autre particularité, la notion des hits montre quelques faiblesses, en effet à la suite de quelques coups, vous tombez rapidement étourdi. Autre détail, vos compagnons peuvent attraper l'ennemi afin de vous aider dans le match. Egalement, ces derniers vous félicitent ou bien ont une mine attristée lors d'une victoire ou d'une défaite.
Le choix des personnages et une parfaite connaissance des avantages (exemple : Benimaru, fort avec ses attaques éclairs, mais ayant peu de résistance) donne à ce concept une grande richesse dans les jeux de combats et dont plus tard, « victime » de leur succès, Snk saura renouveler l’essai.
A savoir, qu’il était impossible de composer sa propre team, d’où une maitrise parfaite des trois protagonistes.



Le monde est sourd ?
A chaque début de combat, vous aurez droit à une introduction du lieu, avec des thèmes musicaux de qualité, dynamique et inquiétant suivant les niveaux.
Un éclair qui foudroye un arbre et qui prend feu, voilà un des exemples des stages, certes ils ne sont pas nombreux, mais l’ambiance ouvre parfaitement le combat.
Avec une musique bien angoissante, accompagnée de quelques bruitages, il est vrai que combattre Choi est un cauchemar pour certains.
Ceux qui ont connu les premiers jeux Snk sauront écouter le thème Athéna (jeu Psycho soldier ), un vrai bonheur pour les oreilles.
Chaque morceau reste encore dans nos mémoires, prouvant une nouvelle fois la qualité Made in Snk.


Un jeu de Légende
A l’heure où Snk Playmore essaye de reprendre le flambeau, à travers des compilations, mais aussi avec des suites à succès. Nous devons nous souvenir des versions « originales » de Snk. The King of Fighters a lancé un principe de combat encore largement utilisé.
Certes, la prise en main demande un sérieux entrainement en raison de coups à réaliser de façon sec et rapide. Pour les habitués des S.F. devront reprendre des cours, car le je tolère peu d’erreurs pour réaliser les combinaisons.
Je vous conseille vivement l’achat d’un arcade stick ou bien de vous procurer la Neo Geo avec le jeu.
Le Genocide cutter de Rugal, coup meurtrier vous fera rager à plus d’une fois, mais quel plaisir de jouer à ce titre, de vouloir à gérer parfaitement votre équipe, The King of Fighters 94 demeure un excellent titre, même si le jeu date de plus de 14 ans.
Le jeu sera une trace pour les prochains volets, mais aussi il a marqué la légende non seulement de Snk, mais aussi pour les jeux de Baston qui se sont largement inspirés de cette superbe qualité.
Malgré des défauts de jeunesse comme un équilibrage des personnages à revoir ou bien un manque de décors et des combattants qu’on n’aime pas à utiliser, ce titre a su imposé son style, à jouer absolument.





- Un nouveau concept, trois contre trois,
- Mélange de plusieurs séries, en ajoutant de nouveaux personnages (Kyo et ses deux compagnons d’armes,…)
- Superbes décors, animation fluide
- Gameplay vif,
- Précurseur d’une série à succès.

- Pas de création d’équipe,
- Certains personnages mal utilisés.


Graphismes : 16.50/20
Maniement : 14.00/20 (-fan de Capcom) ; 16.00/20 (habitués de la société Snk)
Son : 17.00/20
Durée de vie : 16.00/20
Scénario : -
Note Globale : 16.00/20

Images venant des sites Neo-arcadia, Gp, et collection personnelle (jaquette, notice)

 
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