The King of Fighters

The King of Fighters
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
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Langue :
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Neo Geo,
 
 
SNK
 
 
 
 
 

 
 


The King of Fighters 2002





Développeur/ Editeur: SNK Playmore
Genre : Baston en 2D, 1-2 Joueur(s)
Format : Arcade, Neo Geo, Dreamcast, Ps2
Année: 2002
Connaissez-vous une série qui a su traverser les années sans prendre une ride ? Street Fighter, oui mais encore,
n’oublions pas nos souvenirs et penchons-nous sur la série The King of Fighters qui aujourd’hui connait de profonds changements avec la sortie du Kof XII très controversé.
Si le précédent épisode avait plutôt laissé perplexe les fans de la première heure, la version 2002 de KOF devait corriger le titre pour le plus grand bien à cette magnifique série. Le studio Eolith (partenaire de Playmore) devait se faire la main sur Kof 2001 ? Avec l’opus 2002, les joueurs restent sceptiques et pourtant ce volet constitue un des meilleurs volets, réalisé par Snk Playmore.




Un retour aux sources

La joute redémarre et parcourt le monde à la recherche des meilleurs combattants à travers de multiples stages. Ainsi, vous irez visiter la Chine, l’Italie, le Cambodge, le Japon, la Hollande, la Corée du Sud, le Mexique, bref tout un programme.
En lançant le jeu, vous aurez droit à une cinématique dynamique, mettant en scène tous les protagonistes et on se sent de nouveau rassuré par cette première approche. Continuons notre analyse, les personnages ont été redessinés et bénéficient d’une meilleure animation, sans doute l’effet d’en faire toujours plus.
Les combattants gagnent de l’élégance dans les combats, sans réellement rivaliser face à Street Fighter III Third strike. Les stages également récoltent d’autres améliorations, les thèmes abordés donnent des images plus réalistes, de plus ils évoluent au fil des rounds.
Snk Playmore veut donner aux fans un équivalent de Kof 98, se cherchant à se pardonner de leurs précédentes erreurs.



A présent, le système Striker a purement disparu au profit des combats de 3 contre 3, un retour à la base des Kof en l’occurrence le premier opus Kof 94 qui avait inauguré le versus fighting sous un autre jour.
Nous sommes en présence d’un titre au gameplay classique, dirons certaines mauvaises langues ? Le fait de revenir en arrière en oubliant ce genre d’aide (les strikers), Kof 2002 se penche sur l’origine de la série, voulant clairement renaitre le phénix Snk.
Contrairement aux autres opus de la série, The King of Fighters 2002 n’a pas de nouveaux personnages inédits. Il est vrai que l’éditeur manquait cruellement d’idées à cette époque et les derniers nouveaux n’avaient pas eu le même impact qu’un Terry Bogart, à mon humble avis.
Ce non prise de risque apporte de la sécurité, car nous retrouvons avec plaisir tous les personnages connus de la série, ainsi que les petits jeunes récemment intégrés au fil des épisodes.


Le nouveau départ ?
Cité précédemment, ce volet opère un retour à la base d’un 3 contre 3 sans l’appui des strikers. Outre ce système, nous constatons d’autres nouveautés concernant le gameplay. Les jauges ont été légèrement modifiés afin d’élaborer d’autres furies plus intenses.
On remarquera également une vitesse d’action accrue, ce qui place clairement les objectifs de ce titre, place à l’attaque directe, en limitant les mouvements de défense. En effet, la garde en air a été supprimée, ce qui implique à une meilleure préparation pour les attaques aériennes.



Jouons, fight !
A l’écran des personnages, vous avez un large choix de personnages, et bien entendu la patte graphique a changé et l’image se tourne vers un style plus coréen à mon avis (façon Mangas) Cette démarche a su plaire immédiatement aux nouveaux joueurs qui s’identifient mieux à ces héros.
Désormais, nous pouvons choisir l’équipe contre laquelle on va se battre. L’ajout amène un cachet sympathique au jeu et il offre plus de variété dans les combattants, un poil de stratégie.
Après il existe une autre subtilité de sélectionner un ordre particulier, sans que l’adversaire sache l’ordre de vos combattants.
Inspiré par The King of Fighters 98, les jauges jouent un rôle important au fil du match. Avec trois combattants, vous stockez 3 battre pour les furies ; si vous avez deux protagonistes le stock s’élève à quatre, en dernier recours avec un seul personnage, vous disposez de cinq jauges idéal pour un renversement de situation (à condition de bien connaître votre héros).
Lorsque votre barre de furie se place en positon Max, en utilisant les boutons B et C, le joueur enclenche des « desperate move » sans « bouffer » les jauges acquises, par ailleurs vous créez des « super Desperate moves » en contrepartie une jauge est utilisée.
De plus, la fonction Max entraine un élément de taille en cas d’extrême difficulté : « l’Hidden super desperate moves ».
Cette furie cachée plutôt ultime (H SDM) constitue un élément supplémentaire dans le gameplay, déjà bien rodé. Le mouvement nécessite plusieurs facteurs : la barre vitale clignote (symbole de la perte d’un combat proche), être en fonction Max.
Dans la majorité des cas, elle est imparable et vous avez de grandes chances de gagner le round.



La meilleure Team est …
Contrairement aux autres opus, ce Kof 2002 ne détient pas de nouveau personnage et il garde clairement les chouchous des fans. Vous avez toujours le choix d’éditer votre propre équipe afin de trouver un équilibre face à votre façon de jouer (attaque à distance, style bourrin,…). 13 équipes issus du prestigieux catalogue Snk, vous combattrez deux boss dont un cachés Evil Kyo et le retour de l’ami Rugal déjà présent dans l’opus 2001.
Voici la liste des 39 personnages, un tour de force réalisé par cet éditeur, nous sommes bien loin du faible nombre de personnages de Kof XII, mais là n’est pas la question. Cependant on peut désormais la question sur l’avenir de la série. Par ailleurs, j’espère consacrer à cet opus sous une vision différente des autres tests réalisés par mes confrères.



L’ordre est donné en respectant la notice :
- Japan Team: Kyo, Benimaru, Goro
- Fatal Fury T.: Terry, Joe, Andy
- Corée T. : Kim, Choi, Chang
-Psycho Soldier T. : Athena, Kensou, Chin
- Ikari T.: Leona, Clark, Ralph
- Art of Fighting T. : Ryo, Robert, Takuma
- Woman Fighters T.: Mai,Yuri,May Lee
- Kof’96 T.: Iori, Vice, Mature
- K.’97 T.: Yamazaky, Billy,Blue Mary
- K.’98 T.: Yashiro, Shermie, Chris
- K.’99 T.: K', Maxima,Whip
- K.’2000 T.: Vannessa, Ramon, Seth
-K.’2001 T.: K9999, Angel,Kula.




Un hommage de plus à la série

Les décors marquent un style plus réaliste dans le contexte des combats, ici on se bat dans des dojos entourés de geishas au dernier plan, toujours la présence d’étrangers oui et non dirons certains d’entre nous et ils ont parfaitement raison.
Les stages contient des héros des anciens volets, à l’image de Mr Big entouré de belles demoiselles, ou bien Falco regardant les combats sur le bord d’une corniche, Krauser vous saluant lors de vos victoires à l’aide d’un clin d’œil.
Kof 2002 possède des couleurs froides dans de nombreux stages, joute sous un ciel obscurcis par un violent orage où les fils électriques claquent à chaque tonnerre.
A noter que les décors se modifient au fil des rounds, passant de la matinée jusqu’au soir, encore une repris su savoir-faire de feu Snk.



La touche coréenne pouvait choquer avec son aspect très manga pour les personnages à la sélection des combattants. Pourtant, des « sauvages » comme Choi bénéficie d’une forte personnalité, en effet ce dernier est à présent aussi puissant qu’un Goro, d’où la question d’un mauvais équilibre de la série. Ce choix tactique aide les novices qui auront toute leur chance face aux brutes du jeu, même si cela demeure illogique.
La musique dans cet opus joue ici bien son rôle et elle correspond à chaque caractère des teams, par exemple un genre de J-pop pour Athéna. Les remixes sont bien orchestrés, cependant on ressent une non prise de risque de la part de Playmore, pourquoi ? Le studio pratique une nouvelle fois la sécurité. Le titre reste agréable à nos oreilles et rappelle la belle époque, alors ne boudons pas notre plaisir, à savoir que les digits restent toujours de qualité pour une machine ancienne face à la concurrence des 32 bits.

Dans les options, il sera possible de paramétrer les langues : anglais, japonaise et espagnol, mais pas pour notre beau pays. Vous trouverez les réglages habituels comme le temps et la page de présentation, vous donne un menu pour l’entrainement.
Bref, le fan retrouve immédiatement ces marques.
Voulant se rapprocher de joueurs moins perfectionnistes, ce titre s’adresse déjà aux fans de baston 2D, mais en offrant une prise en main rapide. Avec quelques notions dans les quarts de cercle, ainsi une connaissance de la manette de la Neo Geo, le soft reste accessible, mais en gardant un savoir technique dans les furies.
Concernant la version Dreamcast, je vous conseille de vous procurer un arcade stick, à cause d’une croix multirectionnelle douloureuse pour les petites mains, et le placement des touches peu aisée pour ce Kof 2002.




Le meilleur jeu de Snk Playmore
Si certains regrettent encore la disparition de Snk, nous devons penser que cet éditeur a laissé une véritable mine d’or pour son successeur. Certes, on sent un manque cruel d’imagination et une profondeur d’âme. Pourtant ce Kof 2002 a commencé à réconcilier les premiers joueurs fan de la série et entraine les novices au sein d’un titre au gameplay à première vue simple, mais qui regorge suffisamment de points techniques, si on daigne s’entrainer.
SNK Playmore pioche dans le passé pour non seulement « avoir de l’argent facile », mais également reprendre les bases et assurer un avenir à cette série, un pari audacieux. Aujourd’hui, The King of Fighters est âgé de 15 ans, pourtant chaque épisode possède sa part d’attirance. Kof 2002 lui aussi a une part d’âme, ne lui jetons pas la pierre.
Les décors sont agréables à regarder et ils montrent l’intensité des combats, de plus ils évoluent pour notre plus grand plaisir. Les nombreux clins d’œil contribuent à la légende, le spectateur peut visionner la joute tout en observant la vie autour des deux protagonistes.
Le retour aux sources, sans striker, le jeu gagne en vivacité, malgré quelques incohérences avec les personnages. Le gameplay se tourne vers l’opus 98, un gage de qualité. Quelques bonus sympathiques comme le générique de fin où on voit les héros se congratuler.



Le meilleur jeu de SNK Playmore, la réponse est : « à vous de juger », car l’éditeur a su réconcilier avec l’opus 2003, les puristes en proposant un titre prenant des risques, et n’oublions pas les autres titres comme Neo Battle coliseum.
A l’heure actuelle, The King of Fighters 2002 reste une belle alternative pour découvrir le monde de la Neo Geo, certes son tarif sur cartouche demande quelques sacrifices, cependant il existe une version sur Dreamcast, et j'oubliais que ce titre est disponible sur la Playstation 2. Malgré l’ombre qui plane sur ce volet : Kof 98, le studio a rendu hommage et il donne une autre façon de jouer à un Kof, donc je vous conseille si possible de vous acheter les deux jeux, Kof 2002 n’est pas un copier/coller mais plus une évolution destiné à tous.





- Retour à la base des premiers King of Fighters
- Inspiration de Kof 98, mais en apportant sa touche accès à tous, malgré les premiers essais médiocres (kof 2001)
- Nombreuses astuces, système de furies élaborées pour les Pros,
- Vivacité des combats,
- Nombreux combattants.


- Equilibre des personnages ? Erreur voulue de la part de Playmore pour gagner à tous les coups ?
- L’ombre de feu Snk « Mère »
- Entrainement obligatoire pour profiter pleinement du titre.


Photos issues de Neo-Arcadia, ainsi que mes propres clichés à l'aide d'un APN.





Graphismes : 17.00/20 (certains stages trop sombres)
Maniement : 17.50/20
Son : 18.00/20
Durée de vie : 18.00/20
Scenario: -
- Note Globale: 17.50/20







Quelques images en plus pour compléter l'oldies test :
(sans trop nuire à la bonne lecture)








Générique de fin :

Que d'années parcourues !

 
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