Batman Arkham city

Batman Arkham city
par Keniori

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Batman Arkham City 
Xbox 360, PS3,
action 
Rocksteady 
Warner Bros
non 
français 
20 octobre 2011 
 
 

 
 



Warner Bros, importante firme cinématographique s’immisce dans le monde du jeu vidéo depuis quelques années avec plus ou moins de succès. Cette société nous a déjà apporté un jeu de combat mettant en scène les héros des comics de la DC à travers Mortal Kombat Versus DC Universe, ce titre ne manquait pas de pêche, et enfin ils réconciliaient les fans de Mortal Kombat, avec un gameplay très amusant.

Profitant de l’immense succès de Batman Arkham Asylum, Rocksteady crée une suite à l’homme chauve-souris de la DC. Mais cette fois ci, les ambitions sont revues à la hausse à la demande des fans qui désirent une aventure plus longue et de multiples rebondissements.



« Tu veux que j’appelle ton majordome »

L’aventure débute étrangement avec l’apparition de Catwoman, une voleuse hors pair voulant dérober les biens du malfaisant Double Face. Vous êtes dans la peau de cette beauté à condition de ne pas avoir acheté le jeu en occasion. En effet, je souligne déjà un point noir à ce jeu, depuis quelques temps, les éditeurs essayent à tout prix d’étouffer le marché de l’ocas, en plaçant des codes afin de profiter pleinement du soft. Certes, l’aventure se concentre sur le super héros masqué, mais ce n’est pas une raison d’abuser de ce genre de pratique.
Bruce Wayne alias Batman intervient sur une structure pénitentiaire au sein de la ville de Gotham, car ce lieu lui semble indécent, pouvant mettre en péril la population. En effet, l’ancienne prison avait été détruite suite aux agissements du Joker lors du précédent opus. Pourtant, le millionnaire Wayne est capturé par des agents opérant dans ce nouvel pénitencier sous les yeux des journalistes. Ce dernier est amené au directeur de l’établissement le Docteur Strange, l’un des rares personnages de la série connaissant véritablement la double vie du héros.

Et vous voici plongé dans cet univers carcéral où se trouvent les pires ennemis de Batman et votre première rencontre se déroule avec le Pengouin.



L’influence de GTA

Contrairement à première vue face à B.Arkham Asylum, l’aventure semble bien moins scriptée, le héros peut se balader où bon lui semble ; on ne peut s’empêcher de comparer cette première immersion face au gameplay des jeux réalisés par Rockstar. Est-ce un manque d’inspiration ?

La force de ce jeu réside que le joueur peut se rendre dans différents lieux, sans suivre un itinéraire bien défini, surtout avec les missions secondaires. Le titre se joue à la manière d’épisodes, en effet on rencontre de nombreux protagonistes issus de la bande dessinée.
Par exemple, Bane vous demandera de l’aide afin de trouver des bidons toxiques. Cette aventure vous permettra d’améliorer vos compétences afin d’obtenir plus de puissance dans vos coups ou bien de renforcer votre combinaison.



Vous aurez largement pour votre argent, les concepteurs ont profité de la surface immense de cette prison afin de laisser le joueur libre de ses choix, soit vous suivez l’aventure principale (survivre au virus Titan, issu du premier volet), soit vous profitez d’explorer à fond Arkham city.
Ce qui participe le plus à l’immense durée de vie dont jouit cette nouvelle aventure du chevalier noir, ce sont les énigmes de l’Homme-Mystère. "Au nombre de 440 et éparpillées aux quatre coin du terrain de jeu, toutes les faire représente un temps considérable. Pas toujours simples, elles vous poussent bien souvent dans vos derniers retranchements, aussi bien en termes de réflexion que de précision." (propos de Padrax) A cela s’ajoute les défis proposés par ce personnage tout de vert vêtu. Variés, sympathiques mais pas évidents, ils sont accessibles depuis le menu principal et augmentent également la durée de vie. Préparez vous à passer de longues heures dans l’espoir de décrocher le maximum de médailles à chacun d’entre eux. Enfin, vous avez la possibilité d’incarner la délicieuse et féline Catwoman lors de quatre petites missions, représentant en tout et pour tout environ une heure et demie. Cependant, elle aussi a ses propres défis et ses propres énigmes. Vous l’avez donc compris, si vous désirez atteindre les 100% de progression, comptez au bas mot 40 heures pour tout faire, tout retourner, tout résoudre, tout entendre.



La même recette ou presque

Pour ceux qui connu Batman Arkham Asylum, ils seront conquis de retrouver un gameplay accrocheur, cependant on remarque que les combos sont légèrement moins gérables que le premier volet. En effet, le joueur pouvait mieux « terminer » ses adversaires, alors qu’ici la gestion des coups est plus automatique, coupant la libre imagination du joueur, les personnes habituées à ce style de défi comprendront mes propos.

Le chevalier noir devra faire preuve de plus de discrétions, les ennemis peuvent aisément vite se regrouper autour d’une rixe et provoquer très rapidement la perte du super héros. La difficulté n’a pas été revue à la hausse, mais avec l’immensité de la ville, on doit bien préparer ses approches, sous peine d’un game over, surtout si vous jouez au-delà du niveau normal.

Catwoman bien qu’il s’agit un personnage secondaire, donne au joueur, une nouvelle liberté de mouvements, cette dernière offre une belle panoplie de coups, ajouté à une plastique sans reproche.



C’est beau une ville, la nuit (Richard Bohringer)

Une nouvelle fois, l’équipe de Rocksteady a frappé fort en offrant à leur dernier titre des graphismes collant presque à l’univers du comics. Sans toucher à la perfection, force est de constater que les environnements sombres, ou teintés de couleurs pâles et désincarnées sont bien accomplis. Déjà que le premier opus avait marqué les esprits en donnant une atmosphère sombre et brutale. Dans ce second volet, la patte graphique permet une immersion encore plus poussée. Les abdominaux en forme de tablette de l’ami Bruce Wayne sont saillants, la chair brulée de Double-Face est criante de vérité, l’aspect bidonville d’Arkham City est complètement fouillé et exploité dans les moindres recoins. Et ainsi de suite. En passant par les flammes vacillantes des brasiers de fortunes aux égouts à l’eau verte et viciée tout en observant depuis une corniche les ennemis avec la vision spéciale, vous n’aurez jamais de mal à distinguer quoi que ce soit. Bien entendu, il vous arrive de tomber quelques fois sur des textures floues, baveuses ou même rigides : un mur, un panneau d’affichage, une affiche de propagande, un parterre de fleurs desséchées, etc. Certes, ce n’est pas rare, mais honnêtement, on y passe outre mesure très facilement grâce à l’ambiance et le gameplay explosif qui finit de vous amadouer pour de bon et force à fermer les yeux sur ces quelques erreurs. Quoiqu'il en soit, il est évident que les graphismes ont bel et bien évolué depuis le précédent épisode de notre justicier de la nuit préféré, et c'est ça le plus important.



Le collector, vraiment un objet de collection

On se souvient de la « belle arnaque » du premier collector qui cependant avait un charme du mauvais goût avec le Batrang, de plus le fan se sentait plus que floué par ce pack. Le tarif pratiqué avait atteint des sommes folles atteignant aisément les 180 euros sur les enchères. Certes, le collector permet de donner un plus à sa passion, mais est-ce bien raisonnable ?
Vendu à un prix inférieur d’une centaine d’euros, Batman Arkham city contient à première vue assez d’objet pour combler le fan, mais…

La bande originale du jeu n’est vulgairement qu’un code permettant d’importer la musique sur ordinateur, donc vous devez vous inscrire sur un site bien particulier, aucun support physique, premier mauvais point. Secundo, vous disposez également d’un feuillet pour un Dlc pour obtenir une carte défi sur le salon de l’iceberg, avis à ceux qui cherchent vraiment du challenge.
Sans doute, la plus grosse déception provient du DVD, il s’agit de la série animé Gotham Knight qui ressemble étrangement à Alexander dans le style graphique. Warner Bros n’a pas daigné traduire l’animé, car ce dernier n’est pas connu en France.



Vous avez un livret façon Art Book qui contient le jeu, les dessins sont vraiment superbes, rien à redire sur le travail des concepteurs. Je souligne malgré tout un manque de conception du pack. On aurait bien voulu ranger son jeu dans le boitier d’origine, en effet il est plus facile de classer dans un emballage Xbox 360 classique que de le remettre dans le livre, afin de pouvoir rejouer.
Vous trouverez également un document contenant le code pour jouer à Catwoman, mais pas de DLC gratuit pour utiliser Robin qui est sans doute inclus dans le disque, tout ceci dans le but de casser le marché d’occasion.
La statue d’une hauteur de 17 cm environ reste « classe » avec pour décor les lieux de vos joutes, ainsi que la présence de vos ennemis sur les faces extérieures du pack. Certes, elle a moins de prestance que Marcus de GOW3, mais ne boudons pas notre plaisir.



Donnes-moi l’antidote ou la descente aux Enfers

Rocksteady sera sans doute l’un des meilleurs développeurs pour l’année 2011 avec Batman Arkham City, ces derniers ont répondu à l’attente des fans au départ, on retrouve le chevalier noir dans ses plus beaux atouts.
Il est vrai que de multiples bandes-annonces frappent immédiatement l’acheteur potentiel et que ce héros a retrouvé sa jeunesse par l’intermédiaire des films de Tim Burton et que d’autres suites ont relancé la carrière de ce Comics. Le jeu vidéo auparavant avait déjà utilisé Batman pour des titres sortis sur Nes, Megardrive et Super Nintendo, tous ces softs avaient scrupuleusement respecté cet univers torturé.



S’inspirant de la série GTA, Batman Arkham City crée également des faiblesses dans sa création. L’idée de rencontrer un grand nombre de « Super-vilains » reste une brillante idée, à l’image de suivre des épisodes dans une série. Mais aucun de ces méchants n’ont pas eu la carrure de l’épisode précédent, malgré des personnages comme le Chapelier fou (combat façon Alice Retour au Pays de la Folie) ou le retour de Bane. Où est l’ambiance cauchemardesque de l’Epouvantail ? Il manque un personnage clé : le Joker, il est mis en retrait, certes du point de vue scénaristique, pourtant je voulais voir ce Clown encore plus fourbe.

Cette suite prend peu de risques en terme de gameplay, on sent une impression de déjà vu, sans aucun effet de surprise, malgré la présence de personnages secondaires. Catwoman aurait pu avoir un rôle plus important, ainsi que la présence immédiate de Robin, sans passer par un Dlc payant.
Avec une réalisation de bonne facture, le titre se hisse parmi les meilleures productions, il montre bien l’étendue des cartes graphiques. Par ailleurs, Dell offre ce jeu pour l’achat d’un ordinateur de la marque.



Que dire de plus sur ce Batman Arkham City, je le considère plus qu’un doublon, cherchant plus à rechercher du profit immédiat que de satisfaire le fan du Super-héros. Nous assistons à un jeu qui possède un fort potentiel, à condition de ne pas avoir connu le volet précédent qui reste l’un des meilleurs hommages à la bande dessinée.
Ce titre se trouve aisément sur le marché de l’occasion, il n’aura pas sans doute la même Replay value que son ainé, mais il demeure un jeu de qualité, à vous de juger.



Images issus des sites Jeux video.com et Gametonic, plus clichés persos
Dédicace à ma liste d'amis





+ La licence Batman utilisé par le studio Rocksteady, déjà auteur de Batman Arkham Asylum,
+ Gameplay simple et rapide, avec d’autres objets à débloquer au fil de l’aventure,
+ Des séquences d’émotions avec le compagnon Tiny et la rencontre de Mr Freeze,
+ Superficie d’action immense, avec les énigmes de l’homme mystère,
+ Catwoman apporte du charme et d’autres étapes clés dans le scénario.






- A force de trop en faire, Rocksteady a perdu son Ame,
- Les méchants manquent de charismatique,
- Réalisation des combos moins instinctifs,
- Les Dlc.



Graphismes : 18.00/20
Animation : 16.00/20
Prise en main : 16.00/20
Bande Son : 17.00/20

Note Globale : 15.00/20




 
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