Cabal

Cabal
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Cabal 
Arcade, Amiga,
Tir 
TAD 
Taito
1 à 2 joueurs simultanément 
 
 
 
 

 
 




Je me souviens lors de mes études secondaires qu’il existait une salle de jeux où on retrouvait flippers, baby foot, billards et bien sûr des bornes d’arcade dont le fameux Altered Beast (triste souvenir).
Une borne avait retenu mon attention, je jouais avec un ami qui depuis est domicilié à Paris (dédicace à Luc), on appréciait ce titre rien que pour l’ambiance de l’objet. Bref, un bon défouloir après les cours, je regrette que cette salle ait disparu ; mais penchons-nous sur Cabal et non Charal (humour).



Massacre à la sauce Chabal !

Cabal peut se considérer comme un ancêtre à plusieurs titres à l’image d’un Nam-1975 ou d’un Mercs.
Ici, le thème de la guerre est encore une fois utilisée à outrance. Vous dirigez un soldat qui doit dévaster toute une armée tel un Rambo face aux Viêt-Cong.

Pour les fans de jeux d’action, il est considéré comme un précurseur à des jeux comme Contra de Konami.
Tel un rugbyman prêt à se lancer dans la mêlée, vous entrez dans le vif du sujet, prêt à en découdre au cours des 6 niveaux divisés 4 stages dont le dernier sera le gardien du territoire.




Pas de cavalerie en vue, vous êtes seul !


Le personnage à l’allure frêle en apparence, sera l’élite militaire pour lutter contre les chars d’assauts, les grenadiers voltigeurs, les avions de chasse et même un sous-marin dans un étang.
Nous assistons bref à du n’importe quoi, mais l’important est de se défouler immédiatement.

Vous pensez être seul, non ; vous pourrez être accompagné d’un ami pour mieux nettoyer les zones proposés.
Contrairement à Mercs qui propose une bonne variété d’arsenal, vous disposez qu’une mitrailleuse et quelques grenades pour réussir la mission.
Il sera possible de récupérer ces précieuses munitions, mais attentions aux tirs ennemis.
Par ailleurs, vous réaliserez des points en détruisant les maisons et obtenant de temps en temps un tir plus puissant.




Avoir le stick en main

Au début de chaque mission, l’écran affiche les quatre tableaux à traverser dont le dernier objectif sera un bâtiment de guerre (sous-marin, avion lançant des missiles).
En me renseignant sur ce titre, j’ai été surpris que ce soft ait été disponible sur d’autres supports alors que le support original provenait de l’arcade.

Vous serez protégé au départ par quelques murs, mais ces derniers seront vite anéantis par vos tirs, mais aussi par les adversaires tel le jeu (les envahisseurs de l’espace) space invaders en quelque sorte.
L’image peut vous apparaitre très réduite, mais votre individu se déplace de gauche à droite et inversement sans aller en profondeur à l’image du canon de Space Invaders.

Pas de temps limite pour ce titre, mais vous aurez une barre à remplir, elle constitue le nombre de victimes à abattre avant de passer au niveau supérieur.
Idem pour les boss dont le mot enemy a été remplacé par FOE.

Le tir se gère à l’écran par un viseur, et il suffit de placer la cible dans le réticule pour l’éliminer.
Un arcade stick, ici prend toute son importance, en effet, vos tirs devront être précis. Certes, manœuvrer le personnage et contrôler vos shoots vous sembleront difficiles au départ. Mais avec de l’entrainement, un néophyte prendra vite ses marques malgré cet handicap.



Du carnage en toute simplicité

En regardant la première fois, le débutant pourra être déçu de la réalisation graphique. Il est vrai que d’autres titres ont succédé à Cabal, le relayant comme un vieil ancêtre.
Il faut aller par-dessus ce préjugé et essayer de creuser un peu plus sur ce titre.

Les jeux d’arcade ne possèdent pas des scénarios élaborés, ni d’effets graphique hors norme, mais le plaisir est bien présent.
Nous assistons à un pur défouloir, et c’est bien là l’essentiel de ce titre.



Répétitif, peu de décors et alors !

Les tableaux ont la même structure, quelques éléments sont modifiés entre chaque stage. Le joueur lambda aura du ma à trouver de l’originalité de cette borne d’arcade préférant se tourner sur des jeux plus récents.

La bande sonore n’est pas extraordinaire, mais la réalisation date de 1988, loin des dernières productions à l’image d’un Ikaruga.
Détail amusant, à la fin de chaque stage réussi, votre personnage se dandine en se dirigeant au fond du décor sur une musique proche des films comique, un peu d’humour dans ce monde de bruts.

On reprochera également un niveau de difficulté dédié aux hard core gamers et non pour les débutants.
Les tirs «giclent» de partout et vous aurez l’œil partout, pas une seconde de plaisir, mais ici, vous êtes là pour faire du score, simplement.
L'animation reste limitée, votre personnage bouge mal, mais le soft est ancien et la réalisation globale souffre des effets du temps.

Avec les émulateurs disponibles, vous retrouverez sans doute ce titre, mais préférez si possible l’original par respect de l’œuvre.

A l’issue de ce test, nous pouvons donner un avis mitigé, le jeu demeure classique mais il souffre d’un comparatif avec d’autres titres dans ce genre similaire.


- Jeu d’arcade défoulant,
- Recherche du score maximal,
- Ancêtre de nombreux jeux, s’inspirant lui-même de Space Invaders,
- Le nombre de parties jouées en salle.



- La difficulté d’une autre époque,
- Jouabilité ardue au départ,
- La concurrence.


Graphismes : 14
Maniement : 11 (préférez un stick)
Son : 13
Durée de vie : 14
Scénario : -

Note Globale : 13.00/20

Images de différentes versions (nes, arcade, cpc)


 
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