Assassin

Assassin's Creed : Brotherhood
par Qade

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Assassin's Creed : Brotherhood 
Xbox 360, PS3,
Action/Infiltration 
Ubisoft Montréal 
Ubisoft
 
intégralement en français 
18 novembre 2010 
16 novembre 2010 
9 décembre 2010 

 
 



Avant d'entrer dans le vif du sujet, ce qui compte jouer à Assassin's Creed II ou qui ne l'ont pas encore terminé devrait s'arrêter à ces lignes puisque l'histoire débute exactement là où s'arrête celle d'ACII. Pour les autres, je vous invite à lire la suite.

Comme dit plus haut, Assassin's Creed : Brotherhood commence exactement là où le II s'arrête, à savoir, dans le sanctuaire juste après l'affrontement contre Rodrigo Borgia. Vous avait droit à un rapide résumé des évènements précédents et vous vous retrouvez ensuite en terrain connu puisque Mario, votre oncle qui vit à Monterrigioni vient vous chercher, le moment de voir que les mouvements d'Ezio n'ont pas bougé d'un poil puisque vous avait exactement les mêmes commandes que dans le II. Certains disent de ce jeu qu'il est un Assassin's Creed III non avoué et d'autre qu'il est un Assassin's Creed II version 1.5, on n'épiloguera pas dessus, vous êtes libre de penser de ce jeu ce que vous voulez.

L'arbalète, votre nouvelle amie


Bref, revenons à l'histoire, à peine sortie de l'Animus après votre rapide didacticiel, vous constatez que Lucy & Co vous a emmené dans un lieux que vous avait souvent arpenté dans le volet précédent. S'en suit une petite phase de plateforme histoire de retrouver vos réflexes engourdies par le froid et vous revoilà dans l'Animus au moment de...on s'arrête là pour les révélations puisque le scénario vous promet de nombreux rebondissements et ce, dès le début.

Niveau graphismes, le jeu reste égal à lui même, si vous n'avait pas aimé l'aspect visuel du II, vous n'aimerez pas plus celui là. L'univers utilisé (à savoir, la Renaissance en Italie) est vraiment très bien retranscrit, que ce soit les détails des armures et des bâtiments en passant par l'ambiance urbaine, tout est fait pour vous plonger dans le contexte d'époque, à savoir, manigance et compagnie (ben ouais, on est en Italie quand même). Contrairement au II, vous évoluerez presque exclusivement dans la ville de Rome et ce n'est pas plus mal puisque cela a permis de modéliser la capitale italienne de façon impressionnante, avec ses quartiers, son fleuve qui la traverse (le Tibre pour les cancres du fond de la salle) et tout ce qu'elle comporte comme vestige romains.

Les recrues prête à partir en mission


Même si la distance d'affichage n'atteint pas celle d'un Red Dead Redemption, le champ de vision permet tout de même de voir suffisamment loin pour ne pas ressentir une impression de "je joue dans un univers cubique". Les mouvements sont toujours aussi fluides et je n'ai pas constaté de ralentissement durant ma partie. Le seul défaut viendrait des visages bien modélisé mais sans plus et surtout, du manque d'expression, en effet, en enlevant la voix, on ne peut pas savoir si le PNJ est en colère, heureux, triste,..., ça manque quand même d'expression mais bon, ne jouons pas les fines bouches, ça reste acceptable niveau personnages.

Pour le gameplay, comme dit plus haut, presque tout a était gardé de ACII mais notre Ezio a quand même gagné en rapidité et en violence (il était temps!). Les combats sont la preuve parfaite des améliorations faites sur Ezio, dorénavant, lors d'un combat où le nombre n'est pas à votre avantage, si vous frappez plusieurs ennemis de suite, automatiquement, lorsque vous en attaquerez un ensuite, l'assassin va le tuer en un coup et ce, avec n'importe quel arme (lame secrète, dague, épée, arbalète, pistolet,...), très fluide, cela renforce l'action et permet des affrontements bref mais violent. Rajoutons à cela la capacité de donner un coup de pied pour briser la garde d'un ennemi trop défensif.

Quand vous désirez revenir dans le monde réel, vous pourrez vous promener un peu


Je peux aussi parler des contres, vital pour survivre mais facile à faire puisque lorsque vous avait ciblé un ennemi, les points rouges au dessus de lui indiquant sa vie vont clignoter, signe d'une attaque imminente et là, en un coup de bouton, vous allait, dans 99% des cas, contrer son attaque et l'achever dans la foulée, outrageusement facile au début, on prend vite conscience que c'est un mouvement vital puisque plus vous avancez dans le jeu, et plus les ennemis sont violents. En effet, ces derniers n'hésiteront plus à vous encercler et même si ils attaquent un peu lentement, c'est déjà plus rapide que dans le II. En plus, pour les plus statiques d'entre vous, ils peuvent vous saisir, permettant à ses compagnons de vous donner un coup d'épée bien sentie.

Mais hors combat, quand est-il? Eh bien Ezio peut désormais siffler un cheval n'importe où sur la carte, et le fidèle destrier viendra au triple galop, une fois à cheval, vous pourrez vous mettre debout dessus pour sauter dans la direction de votre choix où bien assassiner un autre garde à cheval par exemple.

Niveau infiltration, Ezio grimpe toujours aussi bien et avec rapidité sur les bâtiments, la nouveauté vient du fait qu'il peut désormais faire des sauts arrières et lors d'une chute, s'accrocher à un rebord pour éviter de manger le bitume. En général, le jeu permet l'action ET/OU l'infiltration en fonction de la mission, ce qui permet des mélanges sympathiques. Les courtisanes, mercenaires et voleurs sont toujours de la partie pour divertir/combattre/attirer les gardes sans compter des puits et tas de foins ou cachettes vous permettant de vous dissimuler en cas de pépin.

Viens par là que je te gratte le dos...


Dans le coeur du jeu maintenant, Rome est à l'instar de Monterrigioni, en "ruine" et c'est à vous qu'incombe la tâche, moyennant finance, de rénover tout ça au moyen des différentes boutiques et monuments à racheter pour une rénovation bien mérité. Mais avant d'acheter, vous devez libérer le quartier de l'influence des Borgia au moyen de petites missions assez sympathiques et des fois délicates. Chaque quartier est dirigé par une Tour Borgia, généralement visible de loin car infesté de gardes et haute. Là, vous devez tuer le Borgia qui commande, visible car une cible est au dessus de lui. Une fois mort, vous devez grimper au sommet de la Tour pour l'incendier, libérant ainsi l'influence des Borgia sur le quartier ciblé. Peu nombreuses, ces missions sont quand même marrantes à faire pour peu que l'on ce prend au jeu de l'infiltration.

En parlant des missions, en plus de celles obligatoire pour finir le scénario principal, vous aurez aussi l'occasion de sortir de Rome pour des missions de destruction d'invention. En effet, les Borgia ont contraint un vieux ami à vous d'imagine des armes de guerres destructrices et vous allait devoir vous charger de les supprimer. Lors de ces missions, vous devrait d'abord trouver et brûler les plans puis manier l'arme en question durant une dizaine de minute afin de détruire la base avant de détruire l'arme elle-même, vous assurant ainsi que jamais elle ne sera utilisé. Il existe aussi des missions tel qu'assassiner des cibles précise dans Rome, tout comme ce fut le cas dans le II.

Tout les chemins mènent à Rome


Mais la grosse nouveauté du jeu, largement mise en avant durant la campagne publicitaire est le fait qu'Ezio n'est plus seul face à l'ennemi. Désormais, il peut recruter des citoyens pour les convertir à sa cause et en faire des machines à tuer. Chaque Assassin devra faire des contrats à l'étranger planifié par vous même au moyen d'une carte qui ce trouve dans votre repaire ou dans des points précis afin de gagner de l'expérience qui, une fois un niveau atteint, offre un point d'aptitude à répartir entre l'armure (pour augmenter les chances de survie de la recrue) ou dans les armes (pour une meilleure efficacité). A chaque niveau correspond un rang et évidemment, le rang d'Assassin est le rang à atteindre. Dommage que la customisation de ces recrues s'arrête à l'armure et aux armes. L'autre aspect positif des recrues est leurs faculté à vous aider. En effet, en appuyant sur LB quand vous ciblez des gardes, votre/vos recrues assassineront la/les cible(s) en venant elle même sur le terrain où, quand vous en avait suffisamment, assassiner dans un déluge de flèche un groupe de garde qui vous gêne. Bien que l'on a tendance à les laisser dans un coin, pour peu que l'on prenne le temps de les monter, c'est agréable de faire pleuvoir une pluie de flèches sur un groupe de gardes durant une mission d'infiltration pour avoir le chemin dégagé.

Quand je baisse le bras!*bruit de Tir* Ben et le bras? Réflexe...


Dans le II, vous deviez pénétrer dans des lieux précis afin de récupérer des symboles qui vous permettait ensuite d'avoir l'armure d'Altaïr, cette fois-çi, vous devrez trouver 6 catacombes et les parcourir de fond en comble afin de trouver 6 parchemins qui vous permettront d'obtenir là aussi, une belle armure ainsi qu'une dague.

Rome est une ville et comme toutes les villes, si vous faites trop de grabuge, les gens parleront de vous, les hérauts essayeront de monter la foule contre vous et des avis de recherches recouvriront les murs de la ville. A vous de soudoyer les hérauts, arracher les avis de recherches ou tuer les citoyens qui ont témoigner contre vous afin de faire baisser votre notoriété.

Voilà pour le jeu en lui-même. Niveau sonore, le jeu est entièrement en français et les PNJ ainsi qu'Ezio le parlent donc en plus d'expressions et de gestuelles typiquement italienne, on aime où l'on aime pas, c'est au choix. Niveau musique, certaines musiques mettent vraiment dans l'ambiance durant les phases de poursuites, d'infiltrations, de filature ou même de fuite. Lors de vos promenades en ville, les gens parlent, les marchands crient leurs bonnes affaires, les cigales sifflent, le bruit des sabots vous parvient au oreilles, bref, côté immersion sonore, rien à redire. Pour la durée de vie, compter environ 15h, 25 si vous voulez entièrement rénover Rome (ce n'est pas obligatoire pour terminer le scénario).

Pour peu que l'on tombe sur des bons joueurs, le multi se révèle prenant


Le jeu est également doté d'un mode multi-joueurs que j'avoue ne pas connaître puisque je ne l'ai pas essayé. Apparemment, il est super sympa (pour peu que l'on tombe sur des joueurs enclin à se la jouer assassins à fond) mais gâché par trop de joueurs bourrins.

Concluons en disant que le jeu apporte, niveau scénario, autant de réponses que de nouvelles questions, qu'il permet à Ezio plus de vivacité et de fluidités durant les combats et que son univers (avec ses personnages historiques entre autre) est toujours aussi bien exploité. Si vous avait aimer le II, peu de chance pour que vous n'appréciez pas Assassin's Creed Brotherhood. Qu'importe que ce soit un III non avoué où une version 1.5 du II, il mérite un 18/20 !

Qualité:
-Réalisation générale (graphiques, sonores, jouabilité)
-Rome et ses quartiers
-Scénario intéressant
-Mélange action/infiltration
-Système de recrues intéressant...


Défauts:
-Mais pas suffisamment développé
-Quelques bugs d'affichages et de collisions
-Trop de bourrin sur le multi (d'après ce que j'ai entendu)

 
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