Bubba Ho-tep

Bubba Ho-tep
par satan

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Origine :

  
  

Bubba Ho-Tep 
Don Coscarelli 
Don Coscarelli, Jason R. Savage, Dac Coscarelli 
MGM
Bruce Campbell (Elvis Presley) ; Ozzie Davis (JFK) 
Horreur, comédie 
2006 
Etats-Unis 

 
 

Informations complémentaires:
Scénariste : Don Coscarelli d'après une nouvelle de John R. Lansdale
Bande son : Brain Tyler
Sortie française :tourné en 2001 mais sorti en DTV en 2006 dans notre beau pays du cinéma d'auteurs qui nous pond des "asterix au jeux olympiques" au budget équivalent au tiers des budget annuels du cinéma français !!! (pardon, je m'égare mais quand même, cette année sera pauvre pour le cinoche français...)

Résumé:
Sebastian Haff, Elvi Presley ayant pris l'identité d'un sosie, fini paisiblement sa vie dans un hospice du sud des états-unis. Se débattant tant bien que mal entre sa solitude, le fait que personne ne le croit quant à sa véritable identité et une grosseur très mal placée... Jusqu'au jour ou une momie disparait à proximité de son hospice et ou il se met à se passer des choses étranges, des vieillard meurs (c'est pas très étrange dit comme ça mais à un rythme soutenu, on peut se poser des questions...) et des cafards géants prolifèrent, dont un qui oblige Elvis à faire du karaté et à son âge, c'est une drôle d'idée. Son seul ami, un black se prenant pour JFK, lui confie que quelque chose tagge des hiéroglyphes dans les toilettes et aspire les âmes des pensionnaires de l'hospice par un orifice inattendu. Les deux vieillard décident alors de se battre contre la momie, en déambulatoire et en chaise roulante, afin de sauver leur hospice et leurs amis.

Analyse:
A la lecture de ce pitch, on aurait pu s'attendre à un ride a 200 à l'heure plein de cynisme facile et d'humour décalé, mais il n'en est rien! Ce film est à la fois honnête, ses personnages sont respecté et on ne se moque de ces vieillards à aucun moment, drôle et émouvant et on se laisse très facilement envouté par son rythme lent parfaitement adapté, n'oublions pas que le film se déroule dans le sud et que les protagoniste sont plus proches de leur sépulture que de la maternité. C'est une vision de la vieillesse et de la solitude qui est pleine de vie, on y décèle une certaine critique de la célébrité, des petites remarques amer donné par Elvis, magnifié par la grande prestation de Bruce Campbell, ou il nous avoue avoir préféré la vie de sosie plutôt que celle de star bien que la fin de la vie de sosie soit pathétique de ses propres aveux. Dans ce film, tout est une ode à la nostalgie, les héros d'un passé révolu, Elvis et JFK, la lumière du film, sépia, le rythme lent, la musique, le montage (ne vous attendez pas à trouver du montage ultracut à la Saw, c'est loupé). Bref, tout le film sent la naphtaline et le sapin! Il n'empêche qu'il peut faire réfléchir, émouvoir et nous donner une belle leçon d'humanité.

P.S: pour le débat série B, en voila une qui n'a de fantastique que l'argument mais qui est un conte. regardez le.

 
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