Infamous

Infamous
par Roxassanctuary

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Infamous 
PS3,
Action/Plate-forme 
Sucker Punch 
Sony
non 
français 
27 Mai 2009 
 
 

 
 



Je dresserai très certainement le test du second opus également, mais pour l’instant voici celui de l’épisode de la découverte. Je vais tenter de vous retranscrire les mêmes émotions que la première fois que je l’ai tâté…ça commence à dater.


C'est là que tout commence...


[color=#0e2df5]It’s Electrifying !!!!!

L’histoire commence lorsqu’une grande explosion rase une grande partie de la ville d’Empire City, Cole McGrath se réveille au milieu des décombres de cette déflagration. Apparemment il est le seul survivant aux alentours, il s’extirpe des débris et commence à se mouvoir péniblement à travers un décor post-apocalyptique. Il se rend alors compte qu’il possède des pouvoirs liés à l’électricité et va tout faire pour apprendre à les manier. Mais s’attirer les faveurs des citoyens va être difficile surtout qu’il est tenu pour responsable de ce qui est arrivé à ses concitoyens…Cole était coursier, et juste avant l’explosion, il était détenteur d’un colis qui semble être la cause des maux causés à la ville. Le gouvernement prétextant une contamination, fait mettre en quarantaine la cité laissant libre cours à l’anarchie et aux plus bas instincts de l’humanité…Et vous vous retrouvez au milieu de tout ça avec la puissance d’une centrale électrique…à vous de voir si vous voulez faire régner un climat de peur, ou gagner le respect et l’admiration des gens par l’héroïsme de vos actes.

[flash(425,350)]http://www.youtube.com/v/t5Te2CrQsjE[/flash]
Une cinématique d'intro comicsifiante...


[color=#0e2df5]Lâcher dans un comics interactif.

inFamous distille un doux parfum d’hommage à l’univers des Super Héros en collant et aux responsabilités découlant de ce pouvoir sur les choses et les gens. Les cinématiques sont des images fixes avec des colorisations dans le plus pur style comics avec quelques effets spéciaux pour dynamiser le tout. La ville d’Empire City, elle-même est un énorme hommage aux environnements dépeints par ce média. Selon les quartiers traversés, on oscille entre des rues sordides rappelant celles de Gotham et d’autres rutilent de mille feux comme les carrefours de Metropolis. Un décorum cultivant le caractère contemplatif de ce soft, le seul bémol vient du fait que ce caractère visuellement jubilatoire est gâché par un aliasing omniprésent qui fait presque mal aux yeux parfois. Les effets pyrotechniques résultant du panel de pouvoirs mis à la disposition de Cole sont de toute beauté et sont un vrai régal pour les mirettes. Plus fin que son consort [Prototype], les capacités de Cole sont plus tactiques et visuelles que pour celles d’Alex Mercer, on a moins l’impression d’être surpuissant et surtout on est réellement conscient d’une progression, d’une montée en puissance en douceur du protagoniste…Ce qui à mon sens est plus délectable. Cole n’est pas le plus charismatique des personnages de pixels, mais il reste un personnage intéressant qui évolue tout au long de son épopée héroïque…ou pas.


Des effets visuels bien sympathiques


[color=#0e2df5]To be or not to be…Mad !!!!!

A l’instar de Fable, le karma de Cole s’adapte à ses agissements tout au long du jeu, mais contrairement au bébé de LionHead, les variations des mœurs de McGrath sont provoqués par des choix cornéliens disséminés dans la linéarité du fil conducteur principal ou encore, des quêtes annexes vous aidant à grappiller quelques points du bon ou du mauvais côté. Par exemple, pour les quêtes annexes , la quête « gentil », pour aller dans la logique manichéenne du jeu, vous proposera de défendre des militants qui vous acclament dans la rue, la quête « méchante » vous proposera de lyncher des gens qui veulent vous virer de leur ville.
Le jeu se présente sous la forme d’un open world, vous commencez dans le Néon et vous devez débloquer Le Dédale et le Quartier Historique. La carte n’est pas énorme mais suffisante pour vous fournir une aire de jeu sympathique et profiter d’un level-design brillant malgré quelques bugs de collisions rédhibitoires. Les quêtes annexes ne sont pas toutes d’un très grand intérêt (celles ou on doit détruire des boitiers de surveillance sur des bâtiments précis sont bien relous…), mais elles sont assez variés et vous permettent de prolonger l’épopée de Cole au-delà des limites du scénario.

La durée de vie est plus qu’acceptable, comptez une vingtaine d’heures d’une traite et rajoutez en vingt autres si vous vous donnez la peine de faire le tour du propriétaire. Les combats sont dynamiques et instinctifs, faire appel à tous les pouvoirs mis à la disposition de Cole fait se transformer le champ de bataille en une myriade d’effets visuels du plus bel effet. Par contre, je n’ai joué qu’en difficile donc je ne peux pas faire le comparatif, mais si on ne prend pas garde, on n’a vite fait de se retrouver les quatre fers en l’air, surtout si on croise des « Porteurs »( Ce sont des gens qui ont également développé des pouvoirs.) ou des streums lourdement armés. Allant de la grenade électrique à l’onde de choc, les différentes capacités de monsieur EDF permettent d’appréhender les combats de différentes manières en tentant de multiples combinaisons. De plus, les pouvoirs changent selon votre alignement, prenons par exemple l’onde choc, si vous décidez d’être gentil, la polarité sera altéré et vos ennemis flotteront au ralenti vous laissant tout le loisir de les pilonner de vos éclairs, si vous avez choisi d’être la pire des raclures, le même pouvoir chargera d’éclairs les véhicules que vous expulserez vers vos ennemis les faisant exploser impitoyablement contre leurs corps fourmillant (encore ?) de vie. Par contre, les pauvres trois coups de Cole au corps à corps rend les combats rapprochés un peu insipide…fort heureusement, on a rarement l’opportunité de se rapprocher.

Porteur des stigmates de Sly Raccoon, les phases de grimpettes sont un réel plaisir et sont largement moins passives que dans un Assasin’s Creed par exemple, de plus certains pouvoirs que vous débloquez dynamisent ses phases(grinder sur les câbles électriques < 3) les rendant tout aussi jouissives pour les doigts que pour les yeux. La bande son, sans être incontournable possède une forte personnalité qui accompagne subtilement l’action.

[flash(425,350)]http://www.youtube.com/v/S9QZPr83EHE[/flash]
Une mélodie marquante d'inFamous


Réalisation 15/20
Malgré un aliasing dégueu et omniprésent, la finesse des décors et des effets visuels et pyrotechniques brillant rattrapent admirablement le tout.

Jouabilité 18/20
Un des points forts du titre, le nombre suffisant de pouvoirs ainsi que des commandes instinctives rendent l’expérience quasi-parfaite.

Durée de vie 18/20
Même si l’intrigue principale reste dans les grandes lignes inchangée, l’alignement a suffisamment d’incidence dessus pour motiver un replay-value. De plus, le jeu de base propose pas moins d’une quarantaine d’heures de jeu la première partie si vous êtes un tant soi peu pointilleux…^^

Bande Son 15/20
Plus qu’honorable, elle suit fidèlement l’action et les bruitages collent parfaitement au propos.

Scénario 16/20
Sans être le prix Pullitzer du script vidéoludique, l’intrigue possède son lot de rebondissements pour tenir en haleine. De plus en savoir plus sur le destin de Cole est un moteur suffisant…à mon sens.

La fin d’une ère : [color=#f50e0e]18/20
Pour conclure, on peut dire qu’ici, Sucker Punch signe un jeu qui n’est pas exempt de défauts mais qui rend admirablement hommage à la culture comics et qui de plus se paye le luxe d’offrir un jeu plus qu’acceptable. Une durée de vie conséquente, un replay-value fortement suggéré, des pouvoirs rendant les combats prenant et immersif et un open world dans un monde au level-design admirable…Que demander de plus…

 
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