Hitman Blood Money

Hitman Blood Money
par Keniori

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Hitman Blood Money 
Xbox 360, PS2,
action/infiltration 
Io-Interactive 
eidos
non 
français 
25 mai 2006 
 
 

 
 


Développeur : Io-Interactive
Editeur : Eidos
Genre : Action teinté d’infiltration – 1 Joueur
Format : Playstation 2, Xbox, Xbox 360, Pc
Date de sortie : 25 Mai 2006 - Acheté en avril 2012



Metal Gear est considérée comme la série d’infiltration la plus connue pour les consoles de salon, il est vrai que le studio japonais Konami a instauré un mythe, un classique auprès des joueurs. Pourtant, cette société s’est reposée trop sur leurs lauriers, laissant place à la concurrence, mais peu d’éditeurs ont su rivalisé face au personnage Solid Snake. Io-Interactive est une entreprise danoise de développement de jeux vidéo basée à Copenhague et créée en septembre 1998. Elle est principalement connue pour être à l'origine de la série des Hitman. Vous dirigez l’agent 47 un tueur à gages qui travaille pour l'ICA, une organisation clandestine de mercenaires. Complètement amnésique, 47 a oublié tout son passé depuis son évasion d'un mystérieux complexe mais il possède des aptitudes exceptionnelles dans le maniement des armes et l'infiltration. 47 a été surnommé ainsi car il porte un étrange tatouage en forme de code-barre sur sa nuque (640509-040147). Physiquement, 47 est un homme chauve à la peau pâle et au regard froid, habituellement vêtu d'un complet italien. Il semble avoir une quarantaine d'année. Le prochain jeu mettant en scène l’agent 47 sortira le 20 novembre 2012, que le temps me semble si loin ; pourtant il existe bien d’autres volets aussi passionnant.



Reviens Léon, j’ai les mêmes à la maison (ancienne publicité Panzani, double sens)

Avant chaque contrat, le joueur peut choisir l'équipement qu'il désire utiliser pour la mission, même si les contrats peuvent être exécutés uniquement avec le matériel par défaut composé d'une corde à piano qui permet d'étrangler les personnes de dos, ainsi que des sédatifs et du poison. Par la suite, vous pouvez utiliser des armes à feu et les uppgrader comme l’achat d’un silencieux ou un meilleur recul… Pour obtenir la meilleure note symbolisant votre réussite, le joueur doit parvenir à éliminer uniquement les cibles qu'on lui désigne, et de la manière la plus discrète possible, d’où la mention maitre assassin (voire en faisant en sorte que le décès apparaisse comme un accident plutôt qu'un assassinat). Parfois des objectifs annexes, comme voler un objet, sont également demandés.

Le jeu se joue principalement à la troisième personne, même si une vue subjective existe, facilitant l’approche en douceur. 47 ne dispose pas d'une palette de mouvement très large. Il peut courir, interagir avec le décor, utiliser une arme, mais ne peut pas sauter ou grimper un mur, nous ne sommes pas en face d’un Gear of war !



Déjà le quatrième opus

L’agent 47 est de retour et vous entraîne encore plus loin au cœur de son univers sombre et impitoyable où l’anonymat, l’élégance et le sang-froid sont les maîtres mots pour une parfaite exécution. Des contrats lucratifs placés sur des cibles riches et puissantes font du métier de tueur à gages,un gagne-pain des plus rentables.
Mais lorsqu’une agence rivale entre en scène, la guerre est déclarée et seul le meilleur survivra. Après un troisième opus (Hitman Contats) qui regroupait une sorte de compilation des précédents volets, l’éditeur sort ce quatrième volet sur plusieurs formats. Pourtant, sa sortie a soulevée de nombreuses craintes, en effet ce dernier a été sujet à de violentes critiques sur le plan technique.

Hitman invite donc à jouer tout en finesse, ce qui n’est pas pour me déplaire, à condition que le gameplay suive. Et c’est bien là que le bas blesse. Il n’est pas rare d’échouer certaines actions et donc d’attirer l’attention sur soi et donc d’en arriver à l’échec de la mission à cause d’un gameplay un peu trop exigeant. Si vous ne vous trouvez pas tout contre votre victime et dans le bon angle, vous n’arriverez pas à l’étrangler avec la corde à piano. Voilà qui est gênant car lorsque la mission est un échec, c’est à dire lorsque vous êtes mort, il faut tout recommencer. Avouer que c’est rageant surtout lorsqu’on a bien pris un maximum de précautions. Surtout que les missions se déroulent en présence de gens innocents, et ces derniers avertiront immédiatement les autorités ou les alliés de la victime.
Connaissant déjà le second opus, je ne comprends pas pourquoi que le studio n’a pas pris conscience de modifier la prise en main qui conduit le joueur à des belles crises de nerfs. Ce quatrième opus devait nous dévoiler de nouvelles caractéristiques en ce qui concerne non seulement le gameplay, mais aussi par une réalisation graphique digne du lancement de la console 360. L’agent 47 voyagera sur plusieurs territoires américains, d’un pays proche de la Colombie en passant sur le Missippi où se déroule un mariage et pour finir la Maison Blanche ( ?...). L’environnement permet de multiples cachettes, mais aussi vous devrez être prudent sur le choix des victimes : attendre que ce dernier rentre dans ses appartements ou le sniper depuis une cabane d’enfant…Bref, la série Hitman permet une large panoplie dans vos gestes, en dépit d’un scénario assez bancal, face aux précédents épisodes ; pourtant la magie s’opère sans problème.



Le multi-portage est la douille du meurtre

En cette année 2006, Hitman Blood Money semblait être de toute beauté pour les anciennes consoles comme la PS2, mais là, nous jouons sur une console actuelle et là le bas blesse. J’en veux pour preuve de petits bugs d’affichage d’objets éloignées sont toujours présents sur XBox 360 ce qui est bien entendu assez anormal.
La modélisation des personnages est assez carrée, on sent que le multi-portage a tiré certains paramètres vers le bas.

Le jeu, ainsi que la démo disponible sur le live ne fonctionne pas sur un câble HDMI, le joueur doit immédiatement trouver une parade, impossible de modifier les paramètres de la console, Himan Blood Money ne se lancera pas. Si vous avez encore vos anciens câbles d’un ancien modèle et que votre téléviseur soit assez récent, vous pouvez brancher en YUV.

Le crochetage des succès

Il est pénible d’obtenir des réussites comme celui du « classement spécial » qui nécessite pas mal de patience et d’astuce. Le succès Rédemption demandera une habilité avec vos silverballers (pistolets automatiques 9mn) et aussi une excellente défense face à vos derniers ennemis.
Si vous comptez gagner les 1000 points de succès, vous risquerez de craquer bien avant.



L’assassin habite au numéro 21 (Henri-Georges Clouzot)

Ce titre comporte un grand nombre de lacunes et pourtant l’agent 47 a réussi sa mission, être dans la peau d’un tueur à gages insaisissable. Mention spéciale pour la conception sonore, ici les voix en français ne ressemblent pas à des personnes de militaires hargneux, le vocabulaire est varié, de plus des sous-titres sont intégrés en option. Jouez en totale harmonie dans une pièce isolée du bruit, ce qui conduit à une meilleure immersion.

Malgré une difficulté plus qu’ardue, y compris en débutant, vous devrez apprendre par cœur les faits et les gestes de vos adversaires, afin de les pièger aisément. A savoir que si vous voulez jouer une mission en pro par exemple, vous devez auparavant finir les autres au niveau normal par exemple. Certains actes sont réalisables uniquement avec une seule arme et très rapidement, des vidéos se trouvent sur la toile ; mais privilégiez vos méthodes afin que vous soyez fier.

Comment jouer à un titre aussi vieux, dirons les plus jeunes d’entre vous, Hitman Blood Money prend littéralement aux tripes et on ne lasse pas l’affaire. Outre des bugs nuisant au bon déroulement de l’aventure, le jeu d’Eidos reste un brillant titre, avec toutes ces contradictions.


Merci à Anabel pour son soutien

- Hitman, une série digne des films policiers, vous jouez un tueur sans état d’âme doté d’un charisme fort,
- Les missions se montrent intéressantes à l’image de la « danse endiablée » où vous rencontrez deux types d’ambiance,
- Plusieurs façons d’aborder l’ennemi, mais en n’étant pas un bourrin,
- Une immersion sonore de qualité,
- Une bonne durée de vie
.

- Toujours les mêmes lacunes depuis le 1er épisode (gameplay de précision, bugs d’affichage),
- Réalisation graphisme discutable pour la version 360.



Graphismes : 14.00/20
Maniement : 15.00/20 (en ayant l’habitude de la série)
Son : 16.00/20
Durée de vie : 15.00/20 (plus d’une douzaine d’heures pour les premiers niveaux)
Scénario : 15.00/20

Note Globale : 16.00/20





 
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