Mémoire dans la Peau (La)

Mémoire dans la Peau (La)
par ana

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Année de sortie :
Origine :

  
  

The Bourne Identity 
LIMAN Doug 
Hypnotic, The Kennedy-Marshall Company, Stillking 
United International Pictures
Matt Damon, Franka Potente, Chris Cooper, Brian Cox, Clive Owen, Julia Stilles 
Suspense, espionnage, action 
2002 
USA 

 
 





Scénario : Tony Gilroy et William Blake Herron d’après le roman de Robert Ludlum
Durée : 119 min



Synopsis.


En pleine nuit, sur une mer Méditerranée agitée, l’équipage d’un petit bateau de pêche recueille un homme inconscient blessé par balles. Le capitaine connaît un peu la médecine et le soigne, retirant les balles de son dos et dénichant une capsule sous sa peau. Celle-ci indique un code et un lieu. Le blessé reprend connaissance et agresse son soigneur avant de comprendre qu’il est en de bonnes mains. Pourtant, si la capsule se réfère à quelque chose, il se montre incapable de s’en souvenir, pire encore, il ne se rappelle de rien, pas même de son nom !

Les jours passent et l’homme sans identité constate qu’il parle plusieurs langues, qu’il est doué pour faire les nœuds marins, calculer le trajet du bateau sur une carte… Beaucoup de capacités qui lui sont innées mais rien qui ne vienne raviver sa mémoire. La campagne de pêche se termine à Marseille. Le capitaine du chalutier lui donne un peu d’argent et encourage l’homme à se rendre là où la capsule l’envoie : une banque de Zurich.

Le trajet est long mais sans papier, l’homme amnésique est forcé de ne prendre que le train. Il arrive à Zurich en fin de journée, la banque est fermée. A cours d’argent, il s’installe dans un parc lorsque la police locale lui demande ses papiers. Sans une hésitation, sans même réfléchir, l’amnésique fait une démonstration de combat à mains nues et assomme les deux policiers avant de s’enfuir, stupéfait de ce qu’il vient de faire par pur instinct… Le lendemain, une autre surprise l’attend : le numéro de la capsule est celui d’un coffre. A l’intérieur, un passeport, puis deux, puis trois… Six passeports avec sa photo mais des noms différents, de l’argent en quantité et en dollars et une arme à feu ! Pas rassuré ni plus avancé, l’amnésique emporte le contenu complet mais laisse l’arme. Dans la rue, il note que certains policiers en ronde reconnaissaient peut-être celui qui a agressé leurs collègue dans la nuit. L’homme entre dans la première ambassade sur son chemin. Sans crier gare, le personnel de sécurité de la banque cherche à le garder prisonnier des lieux.




Comme la nuit précédente, il se débarrasse de ses poursuivants et parvient à s’extraire des lieux avec des acrobaties.




Son salut se présente sous les traits d’une jeune femme aperçu dans l’ambassade. Elle a une voiture et besoin d’argent, lui veut se rendre à Paris en toute discrétion. Car son passeport Américain le nomme Jason Bourne et indique une résidence à Paris.





La fuite de Jason ne fait que commencer. En quête de réponses, il va découvrir qu’il est un pion que l’on aurait voulu éliminer…





Avis.



Première adaptation des romans de Robert Ludlum, « La mémoire dans la peau » est particulièrement réussie.

L’atmosphère de mystère et de secret s’impose dès les premières images. Par la suite on se promène en Europe, entre scènes d’action coup de poing (c’est le cas de le dire) et moments d’intense réflexion sur le pourquoi du comment de la situation du héros qui lui-même s’acharne à décrypter.

Les clés se mettent en place et les autres pièces de l’échiquier aussi. On découvre donc avant le personnage principal qu’il est la cible d’officiels qui veulent sa peau et le pourquoi se glisse dans les dialogues au long du film. Là-dessus, des ennemis s’avancent, redoutables combattants à l’image du héros, une image très proche, trop pour n’être qu’une coïncidence… Et ce héros ne peut compter que sur un lui-même égaré et une jeune femme qui le soutient par curiosité d’abord, par amour ensuite…



Matt Damon fut un choix audacieux pour camper le charismatique Jason Bourne de Ludlum, sorte de James Bond à l’américaine. Jusqu’ici cantonné aux rôles d’éternel post-ado, même dans la série des « Ocean’s », il se révèle un acteur d’action talentueux, sans perdre de la finesse de son jeu, juste une bonne dose de muscles et de maîtrise des arts de combats en plus. Il incarne un Jason Bourne crédible d’autant que l’histoire très réaliste de Ludlum est ici admirablement servi par un scénario qui colle à l’œuvre originale sans faute de goût ou de timing, avec juste une réadaptation au goût du jour pour crédibiliser l'intrigue.




Franka Potente que je ne connaissais que par « Cours, Lola, Cours » reprend un peu son personnage de Lola, forte et fragile à la fois mais qui, toute en discrétion, ne s’en laisse pas compter. Elle ne devient pas une super nana flingueuse pour son homme mais accepte le risque de le suivre, tout simplement, sans devenir un boulet pour autant.

Point bonus : Clive Owen en tueur à gage poursuivant Bourne est un clin d’œil trop court à mon goût. Peu de dialogues, peu de scènes mais un jeu bluffant. Il n’a pas besoin de parler, on saisit de suite le personnage qu’il joue.




Côté technique… un montage rythmé en séquences qui se croisent et sont symétriques : parfait pour suivre l’avancée d’une intrigue qui pourrait être laborieuse à suivre mais en ressort très claire. Les scènes de combat sont au diapason, synchrones et comme on dit, on y croit !
Le point culminant est mon avis, dans la poursuite en voiture en plein Paris, c'est du grand art, un pur plaisir et une super pub pour la Mini ancienne génération ^ ^


A Pariiis... na na na na na nère...



Un « James Bond » en mieux… car sur fond de traîtrise dans les rangs !




 
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