Peacemaker

Peacemaker
par ana

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Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

idem 
MINAGAWA Ryuji
suspense, aventure 
seinen 
2011 
Glénat 
seinen

6 (en cours) 
non 

 
 




Résumé.



Une nuit, des hommes armés et féroces massacrent un village. Le seul témoin et unique survivant est une fillette. Recueillie par des gens de la ville de Faden, l’enfant parle peu et se nomme Nicola. Elle est promise à l’orphelinat local dont la survie dépend beaucoup des exploits du duelliste Greg River, champion en titre du tir au pistolet dans Faden. Il gagne tous les duels et empoche régulièrement une partie des paris gagnants.




Orphelin lui-même, il donne une grande part de ses gains à l’orphelinat. Mais Nicola a un projet en tête et cache un lourd secret. Ce qui lui fait garder le silence n’est pas tant le souvenir horrifique du massacre mais la certitude que les responsables en ont après elle, car ils sont les Crimson Executers, des mercenaires de légende et de triste réputation. Pourtant, la fillette ne compte pas sur le talent de Greg River mais sur l’homme qu’elle espére trouver et qui se montre de manière totalement providentielle dans Faden : Peace Emerson. Ce gringalet qui trimballe un air de chien crevé et fauché, cache une arme exceptionnelle dans son sac, refuse tout duel même pour défendre sa vie. Mais dès lors que l’existence d’autrui est menacée c’est une autre affaire.





Révélant au grand jour sa maîtrise stupéfiante du tir, Peace se dévoile en même temps à la fillette qui, bizarrement, affirme être en quête de lui, car lui seul pourra tenir tête au clan Crimson. Mais quel est le lien entre Nicola et les Crimson ? Que fuit-elle ? Et comment peut-elle affirmer de telles choses à un inconnu ? Acculé, Peace accepte de s’occuper de Nicola mais il ignore encore quel piège sa seule présence à ses côtés représente…





Un futur associé ou ennemi de Peace ?


Avis.


Un manga très étonnant. Il est rare qu’un mangaka place son intrigue et ses personnages à l’époque du Far West. Personnellement, je ne connais que « Priest » qui est un manhwa pour exploré à la fois cette époque, cette univers et le tout avec talent.

Force est de constater que dès les premières pages, le lecteur se trouve face à un bon manga.






Un graphisme qui soigne les décors, l’ambiance, l’expressivité, garde une petite maladresse dans le traitement des mouvements et de l’anatomie mais qui va en s’améliorant. On est de suite transportés dans une aventure sans foi ni loi sauf pour ce qui est de la manière de vivre du héros qui porte bien son nom. On peut même penser, comme ses acolytes, que son idéalisme pacifique frise le ridicule puisqu’il ne se rend à l’évidente nécessité de se défendre que le moment venu… encore faut-il qu’il soit acculé ! Cette tendance est récurrente dans le premier tome mais elle gagne en complexité et en réalisme avec le déroulement des mésaventures auxquelles il est confronté de par son lien avec Nicola.



Le tout va vite, suffisamment vite pour ne pas s’ennuyer et pas assez pour égarer le lecteur. On renifle des pistes intéressantes qui planent et sont distillées comme autant de miettes de pain à suivre. Mon seul bémol pour le premier tome reste que l’attitude et surtout les propos de Nicola ne collent pas avec son âge supposé tant ils sont matures. Mais on s’y habitue et dès le second tome, on comprend pourquoi elle est plus adulte dans son esprit que la plupart des enfants…




A suivre pour le reste mais après deux tomes, je suis emballée et ai hâte de lire les prochaines parutions !





Du même genre : « Priest » pour l’univers Far West et « Jusqu’à ce que la mort nous sépare » pour l’intrigue générale, le lien entre le protecteur et l'enfant.


Sources : Google images.








 
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