Ridge Racer 3D

Ridge Racer 3D
par Keniori

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Multijoueur :
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Ridge Racer 3DS 
3DS,
Course 
Namco 
Namco
1 à 4 joueurs 
 
 
 
 

 
 

Présent à chaque sortie de nouvelle console ou presque, Ridge Racer est une institution du monde de l’Arcade à domicile, en effet piloter comme des fous sans se soucier du code de la route, du pur bonheur (surtout en ce moment). Pas étonnant qu’un amateur de jeux d’Arcade comme moi se réjouisse de son arrivée d’autant que du point de vue du gameplay, les habitués retrouveront leurs marques immédiatement.

On ne change pas une formule qui a fait ses preuves par le passé. C’est certainement ce qu’a dû se dire Namco Bandai quand ils ont décidé de sortir un jeu de courses automobiles sur la nouvelle console portable de Nintendo. C’est donc la licence Ridge Racer qui resurgit et qui nous arrive dans une version rebaptisée Ridge Racer 3D. A savoir qu’un opus était sorti sur DS, mais il n’a pas marqué son époque.



Encore une compilation ?

Ridge Racer a eu de nombreuses compilation, on se souviendra du brillant Ridge Racer sur la console N64, cet opus permettait enfin de jouer en écran splitté. Certes, les textures manquaient de finesses, mais au moins on pouvait partager ses émotions entre amis.

La portable de Sony eut aussi sa version, la console sortait déjà ses capacités, le premier titre se présentait sous forme d’hommage à la série, mais aussi pour mettre une claque graphique à la concurrence. Ce jeu est encore maintenant une référence pour la logithèque de la console, contrairement à sa suite qui se classait juste comme une redite.

A présent, l’I-Phone bénéficie lui aussi de ce soft culte, cependant les puristes crieront au scandale, car rien ne vaut une manette, mais également les nombreux bugs lors de sa sortie, sans omettre des tarifs exorbitants.



Pacman et compagnie

Avec un Ridge Racer, on entre dans le vif du sujet immédiatement. Ici, pas de réglages, pas de fioritures : on prend un bolide et on fonce à toute allure dans les circuits imaginés spécialement pour l’occasion. Pointe de vitesse, aspiration, dérapages plus ou moins contrôlés et lutte farouche avec rayage de carlingue sont au programme de la trentaine de courses proposées (quinze tracés en sens normal puis inversé).

Tout l’art d’une course réussie réside dans le bon dosage de ses dérapages, savoir aborder le moindre virage pour lancer la glissade et se repositionner correctement en sortie de courbe pour ne pas perdre en vitesse. Et pour les plus audacieux, envoyer la nitro juste avant son drift pour maximiser son efficacité. Une nitro qui s’acquiert en fonction de la qualité des glissades et qu’il est possible de lancer à tout moment pour peu que la jauge (divisée en trois sections) soit suffisamment remplie.



Nous démarrons chaque course bon dernier et ce sont donc sept concurrents qu’il va falloir remonter pour terminer dans les premiers, afin d’engranger un maximum de points. Ces derniers nous permettent d’acquérir de nouveaux véhicules ou bien de nous accorder quelques petits bonus, comme des charges de nitro pré remplies, au début de chaque nouvelle course. Nos adversaires sont coriaces et agressifs et ne nous laissent pas les dépasser si facilement. Profitant de notre aspiration à leur tour, ils ne cessent de nous harceler jusqu’à ce que nous mettions un peu de distance entre eux et nous. À partir de ce moment, à moins de commettre une grosse erreur, nous ne les revoyons plus. Nous nous retrouvons au final dans des courses très rapides ainsi que bien dynamiques ; le challenge proposé se corse au fur et à mesure de notre progression et de la puissance des bolides qui grimpent dans les catégories.



Vous avez vu la publicité ?

Depuis peu de temps, Nintendo utilise des personnalités bien connu comme Nagui pour mieux faire connaître la console et ses jeux. Ces courtes vidéos nous montrent plus le fun de jouer que la qualité des consoles et des titres, un comble. Bref, l’idée reste honorable, cependant nous aurions préféré des écrans similaires aux publicités nipponnes.

Pourtant, Nintendo vise encore une fois le grand public. Nous verrons bien, si cette méthode marketing sera payante pour les congés annuels. En effet, l’été est propice à l’achat de consoles portables, mais à 250 euros la 3DS, bonjour le budget. Mais la force de ce Ridge Racer se place à un tarif attrayant suivant les boutiques ; comptez environ une trentaine d’euros.



Le prix et alors le jeu vaut le coup ?

Le soft de Namco se devait être un fer de lance pour la console, malheureusement Capcom remporte la palme de la qualité technique avec son « éternel remake » de Street Fighter IV. Souvent considéré comme la vitrine technologique pour les premiers jeux, Ridge Racer manque le coche.

Les concepteurs n’ont pas su supprimer au maximum l’aliasing, pire encore certaines textures s’orientent plus à une ancienne console. Sans doute, Namco a voulu sortir précipitamment le jeu lors du lancement de la 3DS, dommage.

Utilisant les options photographiques de la console, le jeu offre la possibilité d’incorporer sa propre photo en guise d’avatar. Ce menu bien sympathique engage les figures les plus drôles. Le système de StreetPass permet de s’échanger les informations comme les temps sur les circuits ; pour l’instant je n’ai trouvé personne utilisant ce principe.
En outre, le jeu possède différents menus comme le choix des indications à l’écran : voir la piste complète ou simplement une portion, vue externe, vue cockpit, … Le tout reste traduit en français, je plaisante non (je n’oublie pas le cas d’Okami Den).
Reprenant le système instauré par la Nintendo DS, vous avez le choix d’héberger une partie multi-joueurs en local, mais pas sur internet. Dommage pour cette tâche d’ombre, car un rival possède ce mode, mais il n’a pas la carrure de Ridge Racer.

Le plaisir d’y jouer ensemble reste une excellente expérience, et argumente dans l’achat de la console 3DS et de ce jeu, malgré une réalisation technique bâclée par les développeurs.



Bienvenue dans un autre univers

Doté d’une réalisation sonore de bonne facture, le fan retrouve immédiatement ses marques. Par ailleurs, je suis satisfait de retrouver la touche féminine de la voix, surtout lorsqu’on a été déçu par le dernier Ridge Racer sorti sur 360 et Ps3. Les thèmes musicaux sont toujours dans le ton de la série, et là pas besoin de DLC.

La jouabilité, no problemo ! On peut jouer soit avec le stick ou bien la croix directionnelle qui reste pour moi la meilleure solution en tant que vieux joueur.
Bref, vous serez en terrain conquis.



Au final, quel plaisir, le jeu est fluide et superbement maniable. Graphiquement, il est vrai que la 3D reste assez limitée au départ, et que les arêtes des polygones sont trop souvent saillantes, mais dans l’ensemble, on s’en prend plein la figure : il y a une foule d’éléments animés comme des avions, des hélicoptères et certains passages sous-marins à la Scud Race sont franchement réussis. L’usage de la 3D demande un temps d’adaptation, car nous voyons double, mais comme vous savez, un réglage est utilisable à l’écran supérieur de la 3DS. Mais ceci inaugure une nouvelle immersion dans les prochains jeux, c’est vraiment un plus.

Ridge racer 3D reste un achat indispensable pour les futurs acquéreurs de la 3DS. Non seulement, la réalisation générale demeure de bonne qualité malgré des graphismes en dents de scie, mais rien n’arrête l’immersion de vitesse. Ridge Racer garde tout son punch et il arrive à oublier les décevants Ridge Racer 7 et le premier RR sur DS.
De plus, son prix abordable (en général 30-35 euros) permet d’avoir un jeu de qualité, jouable à plusieurs, un début de vitrine technologique, Namco Bandai a réussi malgré tout son pari, proposer un jeu d’arcade fun à jouer et c’est bien là l’essentiel.



- Ridge Racer sur portable,
- Des courses de folie, l’arcade toujours,
- Des voix digits digne de la série,
- Prise en main sans problème,
- Tarif abordable pour un jeu 3DS
.


- Namco a bâclé le titre, d’un point de vue graphique,
- Manque un mode en ligne
.


- Graphismes : 14
- Maniement
: 16
- Son : 17
- Durée de vie : 15
-
- Note Globale : 15.50/20


 
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