Fin du monde avant le lever du jour (La)

Fin du monde avant le lever du jour (La)
par ana

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Nombre de volume en France :
Nombre de volume au Japon :
Version animée :

  
  

Sekai no owari to yoakemae 
Inio Asano
tranche de vie 
seinen 
2011 
Kana 
Made in

1 (oneshot) 
non 

 
 




Résumé.


Au couché du soleil, deux couples de lycéens se croisent tandis qu’un écolier rougit face au sourire d’une petite fille de son âge. Minuit venu, Tokyo sombre dans l’obscurité et son coeur bat au rythme des rencontres, de l’amitié, des déceptions, des grands évènements de la vie, des pires ou des plus anodins mais prometteurs.





S’ensuit une série d’histoires courtes qui font se croiser un père de famille au chômage qui a fui les siens et rencontre une lycéenne fugueuse, un ancien couple d’étudiants qui se demandent pourquoi ils ont rompu et ce que sont devenus leurs rêves, une lycéenne peu douée qui sort pour la première fois avec un beau garçon imbu de lui-même, une jeune femme qui relit ses aspirations passées en attendant son amoureux, un lycéen qui saisit l’occasion de voler dans la caisse d’un combini et culpabilise ensuite, prêt à faire n’importe quelle bêtise…

Le quotidien des Tokyoïtes est comme celui de bien des gens de par le monde mais si différent en même temps…







Avis.

Inio Asano a repris ses habitudes et les sources de ses premiers succès en compilant ici une suite d’histoires courtes qui s’imbriquent les unes aux autres par un clin d’œil à des personnages récurrents. Mais ce qui lie plus encore ces nouvelles graphiques, c’est un point de vue très particulier, celui que l’auteur sait adopter mieux que beaucoup de mangakas à savoir celui de tout un chacun et de gens qui sont, soit très proches de lui-même dans la manière dont ils vivent et pensent, soit très différents. J’aime cette perspective qui nous insuffle un parfum de Japon contemporain qui ne se cache pas, ne nie rien de ses défauts, des tourments sociaux et économiques de sa jeunesse mais aussi des autres générations pour revenir à l’essentiel, aux valeurs qui sont primordiales telles que la famille ou célébrer une mutation vers la valorisation de l’individu en tant que tel.





Faits exceptionnel, Inio Asano se livre un peu au travers de deux textes en double page, enserrant deux histoires qui ne font pas corps avec les autres. On perçoit une pointe d’autobiographie dans celle d’un auteur en manque d’inspiration confronté à ses anciens amis et la mélancolie de n’avoir pas tenu certaines promesses.





Comme pour chaque manga d’Inio Asano, je suis admirative de son graphisme unique et réaliste qui met en valeur la psychologie de ses personnages et l’environnement qui les construit ou les détruit quand il n’est pas seulement un décor comme un autre. Un bon opus quand on aime cet auteur !



Le travail de Kana est appréciable sauf sur deux points : le format est inhabituel pour une œuvre de Asano car typé manga standard si je puis dire alors que ses autres titres sont sortis en grand format manga, ce qui d’ailleurs est normal pour la collection « Made in » de l’éditeur. Je ne comprends donc pas ce format ridicule d’autant que le prix est plutôt dissuasif : 15 euros…







 
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