Blade Runner

Blade Runner
par Mr Edward

Titre Original :
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Producteur :
Distributeur :
Acteurs :
Genre :
Année de sortie :
Origine :

  
  

Blade Runner 
Ridley Scott 
Michael Deeley 
Warner Bros
Harrison Ford, Rudger Haueur, Sean Young,  
Science-Fiction 
15 septembre 1982 
USA 

 
 




Scénario : David Webb Peoples, Hampton Fancher, Roland Kibbee d'après le roman de Philip K. Dick
Musique : Vangelis
Durée : 1h57






Synopsis.

Dans un Los Angeles futuriste, empuanti et peu à peu vidé de ses habitants, Deckard poursuit des répliquants. Ces derniers sont des androïdes tellement parfaits qu'il est presque impossible de les distinguer des humains. Après s'être échappés d'une colonie spatiale où ils servaient les hommes, ces répliquants errent maintenant du côté des building pyramidaux de la Tyrell Corp, l'endroit où ils furent conçus...




Dès les premières minutes du film, on aperçoit la ville se refléter dans l'oeil du policier chargé de faire passer aux employés de la Tyrell Corp le test de Voight-Kampff. Il s'agit d'un test d'empathie permettant de repérer les répliquants, dont les réactions émotionnelles sont, théoriquement, différentes de celles des humains. Dans une atmosphère étouffante, dans un bureau sur-dimensionné, la tension monte et les plans se resserrent sur les visages des deux acteurs pendant que le sujet du test est confronté à une question qu'il comprend mal. Puis, le test s'achève et chacun respire.


Le sujet du test ouvre alors le feu sur son interlocuteur.




Avis

Inspiré du roman de Philip K Dick, le film passe des ruelles bondées remplies de marchands et de bruits à des salles vides et à un immeuble où vit seul l'un des concepteurs des répliquants. Comme toujours dans les univers de PKD, l'illusion est partout. Les publicités géantes habillent la ville. Des automates et des jeux de lumières encombrent tout. Le positionnement des acteurs brise les codes. Par exemple, dans la scène de rencontre entre Deckard et Rachel, Tyrell parle puis entre dans le champs, venant de derrière la caméra, comme s'il était à la place du spectateur. Les symboliques sont omniprésentes pour renforcer cette structure factice: la chouette (forcément mécanique) s'envole à la tombée de la nuit (comme la Raison prend son envol après les faits, pour leur donner sens selon l'image de Hegel). Le héro porte le nom américanisé de Descartes (Deckard) et doute peut être aussi de sa propre existence...




Voir Blade Runner est donc une expérience que je vous recommande.

A noter: plusieurs versions existent. La version des producteurs rajoute une voix off pour bien aider le pauvre spectateur à comprendre. La fin est aussi moins ambiguë puisqu'un happy end a été rajouté!

Il est donc recommandé de ne pas voir cette version mais de trouver le « Director's cut ».

 
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