Qui veut la peau de Roger Rabbit?

Qui veut la peau de Roger Rabbit?
par ana

Titre Original :
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Acteurs :
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Année de sortie :
Origine :

  
  

Who Framed Roger Rabbit 
Robert Zemeckis 
Touchstone, Amblin Entertainment, Silver Screen Partners 
Buena Vista Pictures
Bob Hoskins, Christopher Lloyd, Joanna Cassidy, Charles Fleischer, Kathleen Turner… 
comédie, aventure, policier 
1988 
USA 

 
 





Scénario : Jeffrey Price, Peter S. Seaman
Année : 1988
Durée : 103 min




Synopsis.



Hollywood, 1947.

La grande cité du cinéma côtoie depuis plusieurs années l’un des joyaux de son succès : Toonville. Et oui c’est dans cette ville réservée et uniquement habitée, bâtie par et pour les Toons que la grande fabrique à rêves du cinéma US trouve ses grandes vedettes. Et c’est aussi là que vit Roger Rabbit, un lapin Toon gaffeur travaillant pour l’industrie des cartoons. Dans ce petit monde, Roger est connu mais sa célébrité n’est pas une affaire facile car s’il est un comique absolument génial, il est tellement dynamique qu’il en fait toujours trop. Le secret de ce lapin ? Il vit une histoire d’amour avec la splendide Jessica. Et c’est là que commencent les soucis. Le producteur en chef, qui emploie Roger, s’est adjoint les services d’un détective privé, autrefois reconnu, qui a sombré depuis la mort de son frère et associé, et fait suivre Jessica. Eddy Valliant a rempli son contrat et prouvé qu’elle trompait son lapin de mari avec un humain !




Soucieux de garder son acteur fétiche, le producteur annonce la nouvelle à Roger en douceur car il craint ce qui pourrait arriver si le lapin découvrait ceci par hasard…




Peine perdue, Roger fait une crise de nerf, détruit tout et disparaît. Le lendemain, la nouvelle tombe : l’amant de Jessica, le grand ami des Toon, Marvin Acmé a été assassiné. Et tout le monde recherche Roger ! Eddy Valiant se moque de tout ça, il déteste le monde des Toons mais lorsqu’il découvre que Roger se cache chez lui, il se retrouve pris dans une affaire qui s’annonce plus sournoise qu’une simple histoire de cœur ravagé… Entre le monde réel et celui des Toons, Eddy Valiant accepte d’aider Roger qui promet être innocent, mais sa tâche sera difficile. Dans l’ombre, le juge DeMort est à l’affût… il rêve de tuer du Toon.





Avis.


Un film très étonnant pour l’époque : mélanger le jeu de vrais comédiens avec celui de personnages animés fut à la fois une petite révolution et un défi. Qui de mieux que Robert Zemeckis pour le relever ? Car une fois que Spielberg avait convaincu les studios d’investir, il fallait annoncer un nom qui n’avait plus rien à prouver.

Le tandem du délirant lapin intenable mais attachant avec le détective qui ne vaut plus rien, alcoolique, défaitiste et râleur est savoureux. A ce jeu, Bob Hoskins fait preuve d’un talent fou.




Il joue seul, mime parfaitement ses dialogues et échanges physiques avec les personnages animés. En plus de Roger, il doit donner le change à une grande palette d’autres personnages qui ne prennent vie qu’après le tournage de ses propres scènes et il ne se passe pas une minute sans que l’on soit convaincu qu’Eddy Valiant parle, rencontre et frappe du Toon. L’animation est l’œuvre de l’irremplaçable ILM, un subtil mélange des influences Disney, Warner et Tex Avery.







"Pas fricota, pas ma Jessica! C'est absolument impossible!'"


A ses côtés, un autre grand acteur, Mr le savant fou et génial des « Retour vers le Futur », Christopher Lloyd, méconnaissable en juge cruel et sadique qui ne fantasme que sur la souffrance réelle qu’il pourrait infliger aux Toons qu’il méprise. Car tuer un Toon est difficile : ils résistent à tous les coups, aux frigidaires qui leur tombe dessus, aux chutes dantesques (pensez à Bipbip et le Coyotte, le loup s’en sort toujours) etc…

Le scénario en plus d’avoir cette originalité superbe tourne l’histoire en enquête policière avec du rire oui mais aussi du mystère, du suspense, même une poursuite en voitures !




Les Oscars des meilleurs effets visuels, de la meilleure photographie, du meilleur son furent accordés à ce film.

Le fait de situer l’action en 1947 est aussi très bien trouvé car les décors font toute l’ambiance des grands films noirs US de cette époque, avec les bars enfumés, les scènes de nuit sous un ciel chargé, un détournement qui prouve encore une fois que le comique du film n’est qu’une de ses nombreuses qualités.




Le doublage des personnages animés est impeccable en VO comme en VF et rien que pour ça, c’est une belle réussite.

On ne peut que passer un bon moment avec Roger Rabbit et ses amis, ce film est un régal pour toute la famille.


Sources : Wikipédia, Google images, Youtube, Dailymotion



 
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