Foutain (The)

Foutain (The)
par ana

Titre Original :
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Acteurs :
Genre :
Année de sortie :
Origine :

  
  

idem 
Darren Aronofsky 
Warner Bros 
TMF distribution
Hugh Jackman, Rachel Weizs, Ellen Burstyn 
fantastique, Sci Fi, Romance, drame 
2006 
USA / Canada 

 
 




Scénario : Daren Aronofsky, Ari Handel
Musique : Clint Mansel
Distribution : Warner Bros (USA), TMF Distribution (France)
Durée : 96 min
Sortie France : 07/09/2006





Résumé.



Futur.

Tom Creo mène une existence étrange, enfermé dans une nébuleuse translucide avec pour seul compagnon un arbre millénaire. En suspension au sein de l’espace, Tom survit grâce aux quelques ressources qu’il tire de cet arbre pourtant agonisant. L’attention qu’il lui porte est étrange, il lui parle, le caresse. Dans ses visions, il revoie sa vie passée, à contempler désespérément sa femme Izzie, mourante d’un cancer.




Passé ou présent ?, 20e siècle.

Tom Creo est chercheur en cancérologie. Il lutte chaque jour pour trouver le remède miracle qui sauvera son épouse Izzie. Il cherche l’inspiration dans les propriétés des végétaux et spécifiquement des arbres. Pendant ce temps, Izzie tente de lui faire comprendre qu’elle souhaiterait passer plus de temps avec lui, car elle pressent qu’il lui en reste peu… Elle lui parle du livre qu’elle écrit, une fiction basée sur sa fascination pour les croyances Mayas. Dans cette histoire, son héroïne, reine espagnole est persuadée que le secret de la vie éternelle réside sur les terres de la lointaine Amérique.







Passé, 16e siècle.

La reine d’Espagne Isabelle est menacée par le grand inquisiteur. Craignant pour sa vie, elle convoque le conquistador Tomas et le supplie d’accepter une mission : retourner sur les terres mayas et en ramener l’Arbre de vie décrit dans la Bible. Il sera accompagné d’un prêtre possesseur d’une carte maya dérobée mentionnant la présence de l’arbre mythique au sein de l'Eden. Ainsi, elle espère échapper à la mort et promet au conquistador qu’il l’accompagnera dans cette existence nouvelle, qu'elle son Eve.






Ces trois récits entrelacés racontent la lutte sans fin d’un homme qui refuse la mort de sa femme.





Avis.



Le réalisateur Darren Aronofsky est connu pour être un de ces artistes cinématographiques qui travaillent au compte goutte pour ne faire que des œuvres d’exception (un rien comme Terrence Malik). « Pi » et « Requiem for a dream » sont là pour le prouver.

Dans « The Fountain », le scénario est, à première vue, complexe et même confus. Pourtant, les trois époques s’imbriquent et se mêlent en une continuité fluide. Les acteurs entrent à merveille dans leurs rôles successifs, passant d’une époque à une autre, d’un personnage à un autre sans perdre de vue les différences comme les points communs qui les animent.




Une poésie incroyable se dégage de l’ensemble du film par les gros plans sur un détail, un visage; une lumière tantôt discrète et pâle, tantôt flamboyante et surnaturelle. Peu de dialogues aussi, ce qui renforce l’impression de mystère que le spectateur doit élucider par lui-même. C’est un aspect intéressant de ce film qui offre la possibilité non seulement d’une introspection sur le sens de la vie, de la mort, de la maladie et surtout de l’amour avec un grand « A », mais aussi d’une interprétation libre des faits contés.



L’esthétisme est un personnage à lui seul, ce qui explique que le film, bien que d’une durée raisonnable ait mis près de deux ans à être réalisé…

De plus, les acteurs souhaités au départ par le réalisateur étaient Cate Blanchet et Brad Pitt mais ces derniers furent indisponibles lorsque le travail débuta… Déçu, Darren Aronofsky demanda à son ami Kent Williams d’adapter l’histoire en comics. Quand il parvint à persuader Hugh Jackman de reprendre le rôle masculin, Darren Aronofsky fut tellement enthousiaste face au résultat BD qu’il la laissa sortir en librairie, sachant que cela offrirait un autre regard à son scénario.




Un mot également sur la musique qui participe pleinement à l'aventure. Le travail de Clint Mansel est idéal pour ce film. Féérie, mélancolie, tristesse, espérance teintée d'un renoncement absolu... Toute une palette d'émotions qui se déploie pour les oreille à la place de dialogues qui alourdiraient la magie voulue des images.






Même s'il y a allusions et détournements du mythe biblique de l'arbre d'Eden, "The Fountain" n'est absolument pas un film à tendance religieuse ou mystique. Il ne fait que mixer des croyances aussi opposées que le catholicisme et le paganisme maya pour créer une histoire plus qu'originale.

Je me souviens être allée voir ce film en curieuse, intriguée par la bande annonce et attirée par le casting. Passés les premiers instants de curiosité, j’ai été happée dans ces différentes époques, devinant une part de ce que serait la fin, car il y a peu d’ambiguïté à ce sujet, mais savourant les chemins que prenait l’histoire pour y parvenir.





L’ultime fin est intéressante et intrigante, je ne vous en dirais pas plus… Il faut le voir pour le comprendre ! Ou se laisser simplement transporter dans l'univers unique de "The Fountain" et, au final, n'entrevoir que les bribes de sens...






 
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