Spawn in Demon

Spawn in Demon's Hand
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Spawn in Demon's Hand 
Arcade, Dreamcast (testé),
Doom-like 
CAPCOM 
Eidos
1-4 Joueur (s) simultanément 
VOST 
2000 
2000 
n.c. 

 
 

Spawn
InThe Demon’s Hand







La Dreamcast a été une formidable machine permettant aux fans d’arcade de retrouver très rapidement des jeux tels que la série Virtua Tennis, Sega Rally, sans omettre des productions dédiés à la machine à Spirale à l’image de Toy Commander.
Par ailleurs, la Dreamcast avait même réalisé l’exploit d’être supérieur à l’original (Soulcalibur), une vraie machine à rêves.



Le cauchemar arrive

Chaque console a ses références qui la rendent indispensable auprès d’une catégorie, mais il ne faut pas oublier que des échecs jonchent dans la logithèque. A savoir, qu’une machine ayant rencontré un large succès détient autant de d’excellents jeux mais aussi un grand nombre de Daubes.
Cet avant-propos vous choque et pourtant, dans le cadre des Oldies test, nous devons également parlés de ses titres qui sous l’aspect d’une superbe pochette se cache qu’une production sans âme et pourtant ; certains ont vendu leurs âmes au Diable.




Le renouveau d’un héros

Depuis quelques années, nous assistons à une arrivée de Super héros issus de la société Marvel, tous ces personnages ont bercé notre enfance et beaucoup se souviennent des aventures des Quatre fantastiques ou d’Iron-Man.
Dessinateur et scénariste de talent travaillant pour la Marvel, Todd Mc Farlane a su relancer Spiderman à travers une nouvelle série, cet homme a su renouvelé Spidey en donnant un esprit plus élaboré, ainsi qu’un dessin rendant l’homme araignée plus vivant.
Un an plus tard, il crée un anti-héros qui se place en contradiction avec les « gentils », ce personnage se nomme Spawn. A travers, un scénario torturé et un style plus violent, ce tueur aura un immense succès et le comics aboutira à un long métrage plus ou moins réussi.






L’enveloppe du mal


Al simmons est un tueur de la CIA qui travaille pour des missions extrêmement dangereuse. Malheureusement, son employeur le trahit et un de ses amis Chapel le tue, dans le long métrage, il sera tué dans une usine de produits chimiques.
Simmons a signé un pacte avec un diable appelé Malebolgia, afin qu’il retrouve sa femme après cinq années passés aux enfer. Cependant, il devra conduire les troupes du mal contre une guerre vers les cieux.




A son retour sur terre, il devra survivre avec sa nouvelle structure, en effet l’homme est métamorphosé en « Hell Spawn », un soldat doté de pouvoirs dévastateurs et qu’il encaisse n’importe quel coup et il est muni d’une cape permettant outre de se camoufler mais aussi d'arme en tant que hache.



Le pacte avec Capcom
Cet éditeur qui avait fourni de véritables perles à la Dreamcast décide de porter en jeu vidéo, ce héros torturé mais tellement attachant.
Spawn pouvait être considéré comme une poule aux œufs d’or. Capcom avait déjà eu une expérience dans ce domaine en proposant l’adaptation d’un manga : Jojo’s Bizarre adventures (jeu de baston 2D).
Le jeu Spawn fut crée en premier lieu sur borne d’arcade permettant de jouer jusqu’à quatre joueurs dont chaque joueur avait une machine dédié à l’image des duels de Street Fighters.
Capcom décide d’engendrer un jeu vif mettant en scène la majorité des personnages où l’action rime à la sensation de la bande dessinée.




Le sang des soldats
Un jeu d’action débridée correspond parfaitement à l’ambiance de la Bande dessinée de Todd Mc Faralane. Capcom s’oriente vers un mélange subtil de Power Stone et de Quake 3.
Ayant eu un large succès avec les héros du jeu de combat Power Stone, ce concepteur pensait surfer sur la vague de ce titre.
Vous êtes dans une arène issus des environnements connus des fans où vous devez combattre pendant 2 minutes environ.
Des sbires vous attaquent et au bout de quelques secondes le boss apparaît soutenu par ses compagnons.
Peu importe, le nombre de fois que vous êtes tués (cependant, vous perdez quelques secondes), vous luttez contre la montre, deux minutes pour nettoyer un tableau, c’est court ce qui amène à ce titre un côté bourrin pouvant décevoir les joueurs.
Des items à l’image des « Speed up » et autres armes permettent de faciliter la tâche, nous retrouvons le principe de Power Stone mais aussi d'un Doom-like.
Egalement, vous utiliserez vos pouvoirs. Pour le cas de Spawn, les Chaînes se téléguident vers les ennemis, en contrepartie, vous perdez de l’énergie.




Marlène (Noir Désir), ah non Wanda, quel désastre !

Ce jeu d’action semble avoir de nombreux atouts afin de se classer parmi les meilleurs titres de la Dreamcast, mais attention à la chute.
Les fans de la série risquent d’être âprement déçu.
La modélisation des protagonistes respecte parfaitement l’univers de Todd Mc Farlane. Vous débloquerez d’autres héros comme les deux policiers, Violator et bien d’autres. Chaque personnage possède son propre arsenal et a leur propre caractéristique.
Les boss impressionnants détiennent une belle mise en scène et amènent encore plus de la violence à ce titre.
Dès le générique, l’ambiance musicale appuie fortement l’atmosphère avec un thème hard rock où on voit la majorité des personnages.
Par ailleurs, les musiques collent bien à l’action dans les stages, sans oublier les bruitages de chaque arme.



Malheureusement, la prise en main est tâchée par une mauvaise gestion de la caméra. Cette dernière se place derrière le personnage, cependant les réglages nuisent à la bonne visibilité.
Les ennemis peuvent arriver par derrière et sur les cotés, sans vous rendre compte.
Les mouvements de caméra sont capricieux et malgré la possibilité de recentrer la vue, un lourd défaut pour ce jeu en 3D.
Le jeu se termine en une vingtaine de minutes, vous débloquerez un autre personnages et ainsi de suite. Le fan voudra sans doute obtenir les 36 héros, mais je lui souhaite bien du courage.
L’action demeure très basique : « moi je tue tous ce qui bouge ! » ; certes le principe est bien défoulant et Capcom élabore un mélange de deux jeux (Power Stone et Quake).
Peu de modes de jeux sont disponibles, vous jouez en collaboration ou bien en combat royal, chacun pour soi.
De plus, la version japonaise, la possibilité de jouer en ligne donnait un plus indéniable, car chaque joueur avait son propre écran à l’image de la borne d’arcade.




Dans la main du démon

Spawn a débarqué sur console avec perte et fracas, malgré son coté arcade et son ambiance respectueuse de la bande dessinée.
Capcom a raté cette conversion et pourtant tous les éléments étaient réunis pour engendrer un titre d’action passionnant.
Le grand problème vient des caméras qui tuent et massacrent ce jeu qui aurait pu devenir un très grand titre avec son mode quatre joueurs et le fait de jouer sur Internet (supprimé pour la version européenne).
Capcom a voulu faire un remix de Power Stone et de Quake III. Un soft bien bourrin qui aurait plu à de multiples personnes grâce à l’univers de Todd Mc Farlane



Avis des joueurs

Il faut être motivé pour y jouer à quatre personnes et pourtant le charme opère quelques instants. Et ensuite, c’est le bordel pourtant le fan pouvait y croire.
Manson, Pika.
Mon Pierre Boulay (Joyeux anniversaire), tu trouves comme moi que c’est la véritable pagaille, en vérité c’est le bordel ; on n’y voit rien du tout !
Marcus, Level One du soir

- Spawn, Anti-héros avec son univers enfin sur console,
- Adaptation fidèle à Todd Mc Farlane,
- Extrêmement défoulant rythmée par une bande sonore dynamique.


- Caméra bloquant l’action,
- Faible durée de vie, version européenne modifiée.



Graphismes : 16
Maniement : 16
Son : 17
Durée de vie : 10
Scénario : néant
Note Globale : 10.00 (-7 points, caméras)




Images issues des sites J.v.com, Gamekult, Spawn, meilleur comics

Liens vers Vidéo :
Spawn, Animation HBO Source Daily Motion
Level One, mauvaise qualité d'images Source Daily Motion



 
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