Splatterhouse -NEC-

Splatterhouse -NEC-
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Splatterhouse 
Arcade, NEC,
Beat them All 
Namco 
Namco
1 joueur 
 
 
 
 

 
 

Bien avant, la série Tekken, Namco avait crée une série particulière Splatterhouse. Ce jeu méconnu peut se considérer comme un titre différent de la catégorie Beat Them all.
Ce soft se tournait vers un public adulte du par sa violence, bien avant des titres comme GTA ou Résident Evil.

Vous avez dit bizarre

L’histoire d’Alone in the Dark, ancêtre de Resident Evil, le scénario de Splatterhouse se déroule dans une maison hantée.
En raison du contexte et de la violence engendrée, il fut d’ailleurs le tout premier jeu vidéo à recevoir la mention « Parental advisory » (accord parental obligatoire) aux USA. Malgré cela, la borne d’arcade fut bannie de bon nombre de salles américaines (information donnée sur un site d’arcade).

La version Nec ne possédant pas de cinématiques, la notice explique que votre fiancée Jennifer a été enlevée par une horde de monstres pendant une terrible tempête.
Rick, le héros dont vous dirigez, porte un masque d’origine indienne, similaire à un masque de hockey. Nous pouvons émettre un avis sur la démarche et le comportement de ce personnage qui ressemble à Jason, acteur du film de la série Vendredi 13 ; le ton est directement donné, hommage involontaire ?

Le jeu se déroule à la manière d’un Beat Them all classique, dont le déroulement s’effectue de gauche à droite sur un chemin bien défini.
Contrairement à un Street of Rage, vous disposez seulement que deux direction, ainsi que deux actions : l’attaque et le saut.




Du sang et des boyaux

Dès le premier niveau, vous évoluez dans un univers torturé, des monstres crachant une manière dégoulinante, des pics sortant du sol.
Les ennemis sont constitués d’un bestiaire particulier : créatures du lac noir, espèces de chauve-souris, hommes enflammées,…. .Tous ces adversaires ont une vague similitude avec les films d’horreur des années 50-60 pour les cinéphiles.

Rick, héros macabre est doté d’une force surhumaine, trapu ; ce dernier dispose de ses poings et de ses pieds, plus une glissade pour « latter » ces bêtes.
Lorsque vous utilisez un bâton, vous explosez un zombie, ce dernier s’étale sur le mur de manière morbide.
Certes, vous avez peu de mouvements, des armes compléteront le faible arsenal, mais doté d’une redoutable efficacité.



Autre hommage, un des gardiens d’un niveau, vous luttez contre une pièce de la demeure. Des chaises et des couteaux viennent vous attaquer, une ressemblance à un film d’épouvante.
Des « bébés » aliens auront de la vivacité à votre égard, sortant de corps, boss du premier niveau.

Bien que je connaissais ce titre de nom, je ne m’attendais pas à une telle débauche d’horreur pour ce titre malgré une réelle censure, comme limiter le sang, des sprites différents.
Ce titre pourrait vite se cataloguer comme un « petit jeu » sans grande envergure et pourtant Namco emporte le joueur dans ce monde immonde.




L’horreur, un moyen de vendre ?

Avec une difficulté redoutable, car le joueur devra retenir par cœur les niveaux pour avancer et savoir les manœuvres des zombies et autres spectres, sans oublier les pièces du décor (mines flottantes, par exemple).
Vous traversez de nombreuses pièces, à la fin de chaque stage, vous rencontrerez un boss. Le jeu de Namco comporte Sept niveaux (autre symbole ?).
Vous perdez un cœur à chaque fois qu’un ennemi vous blesse, deux cœurs sont accordés lorsqu’un niveau est terminé et 30 0000 points pour obtenir une vie supplémentaire.

Malgré une féroce concurrence comme des jeux sortis à cette période, Splatterhouse, de part son univers complètement déjanté et de son défouloir, Namco a réalisé un titre frais. Cependant, le maniement du personnage est très rigide, peut rebuter les joueurs fans de cette catégorie. Pourtant, le fait de diriger, un héros dans un monde.

Une musique angoissante plonge le joueur dans cet univers, prouvant que ce titre ne se place comme une « daube » malgré un contexte facile à appliquer.
La réalisation assez honnête pour cette période permet à Namco de faire plaisir aux fans. Deux autres volets ont vu le jour sur Megadrive.

L’univers glauque et envoûtant apporte au joueur, une expérience déroutante, car certes Splatterhouse a vieilli, mais a gardé son Ame.
En effet, le fait de diriger un homme transformé en une bête qui navigue dans une « petite boutique des horreurs » avec des Boss, variés et des pièges bien pensés. Le soft de Namco peut prêter à sourire à présent lorsque nous voyons la débauche de violence à travers un Résident Evil, un précurseur avant l’heure.






Splatterhouse a voulu rendre au hommage aux films d’épouvante avec un jeu de bonne qualité, qui l’aurait cru au départ, malgré la prise en main délicate et une animation rigide.
Ce titre s’adresse plus aux personnes cherchant un challenge élevé et une démarche nouvelle dans le genre.
Son ambiance permet à ce titre de se démarquer d’Altered Beast par exemple, cependant Namco aurait du travailler plus ce titre, mais il éclabousse déjà le joueur.





+ Jeu prenant et difficile,
+ Hommage aux films d’épouvante,
+ Très défoulant, du massacre pur et dur,
+ Bestiaire et gardiens originaux,
+ Issu du catalogue Nec.


- Maniement rigide,
- La concurrence.



Graphismes : 14
Maniement : 13
Son : 16
Durée de vie : 15
Scénario : 13

Note Globale : 15.00/20




Images tirés de l'arcade et de la version Nec

 
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