Super Star Soldier

Super Star Soldier
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

 
PC Engine,
 
 
NEC
 
 
 
 
 

 
 

Super Star Soldier


Développeur : Kaneko
Edteur : Nec
Genre : Shoot Them up/ 1 joueur
Année : 1990
vidéo
Source Gamekult
La console Nec est une machine méconnue du grand public, mais pas auprès des hard-core gamers, en raison de son catalogue, ainsi de part sa qualité.
Cette machine malgré tout avait réussi une percée dans le territoire français, malgré la concurrence farouche des forces en présences, Master System et Nes.
Vous devez savoir, que la Pc engine est architecturée autour d’un processeur similaire à la console de Nintendo, oui c’est une 8 bits.




Les origines

Avec un faible processeur, certains lecteurs peuvent s’étonner de la qualité des softs sortis puisque ces derniers sont à présent disponibles sur le catalogue de la Wii comme le mythique Bomberman 93.
Super Star soldier est considéré par beaucoup comme la suite logique de Gunhed, autre jeu de tir issu du catalogue de la Nec.

Cependant après mûres recherches, nous avons également des similitudes avec un titre sorti sur Nes venant du même créateur, de plus Kaneko a engendré Aero Blasters qui sera repris plus tard d’une certaine façon sur supernes avec Super Aleste.

Le titre de Kaneko se distingue par un shoot them up vertical à l’image d’un Galaga.
Super Star Soldier (SSS) démontrera une grande richesse, et malgré la faible puissance de la machine faisant même de l’ombre à une autre machine, la Megadrive.

Série célèbre

S’inspirant ouvertement sur plusieurs softs dans ce genre, Super Star Soldier peut être pris pour une suite de Gunhed, à vous de décider ; sachant que les fans Nec prennent cette position.

Pour ma part, Ce jeu est le début d’une trilogie, amenant le joueur à s’armer de patience et de passion. Deux épisodes suivront : Soldier Blade, Final Soldier ; qui à mes yeux se montrent moins passionnants, cependant l’âme demeure dans ces softs.

La référence

Ce shoot them up vertical se divise en huit niveaux, très dynamiques. Entre chaque moitié de stage, vous devrez combattre un demi boss avant poursuivre votre route.

Certains d’entre vous peuvent penser qu’il s’agit là d’un énième jeu de tir sans consistance. Cependant à l’époque et encore maintenant, Super Star Soldier reste un excellent jeu, de plus retrouver la console en état ainsi que le jeu constitue une mission difficile à accomplir.

En premier lieu, ce titre se mérite et s’adresse à tous les fans de shoot them up. Les néophytes s’orienteront plus vers Alpha mission 2 par exemple. Malgré tout, avec beaucoup de patience et de passion, vous arriverez à vous propulser dans cet univers.



Du classique, mais le titre de Kaneko possède des atouts indéniables prouvant que la Nec « avait » dans le ventre.
Super Star Soldier n'arrête pas une seule seconde : les ennemis virevoltent en permanence, les balles fusent, et tout cela se déroule dans la joie et la bonne humeur au milieu de décors très différents d'un niveau à l'autre. La difficulté, très bien dosée, ne cesse d'augmenter pour atteindre, vers la fin du jeu, des niveaux très difficilement acceptables pour les joueurs cardiaques.
Je me répète encore une fois, aucun ralentissement contrairement à un Axelay (snes).
Quelques innovations ponctuent l’action. En haut à gauche de l’écran, vous remarquerez des indices, des symboles ; ces derniers indiquent la vitesse de déplacement du vaisseau. Vous devrez gérer les mouvements de l’appareil afin de mieux passer les obstacles et les ennemis.

Bien entendu, vous voyez également le score, élément indispensable dans un mode de jeu, que nous reviendrons plus tard.
Vous serez surpris par la vitesse d’animation et du je en général. Ici, pas le temps d’admirer le paysage, les sensations fortes sont vivement recommandées. Car un grand nombre de sprites apparaissent lors des combats, certes ils sont minuscules comparés sur d’autres titres mais ils représentent un danger pour vous, d’où aucun ralentissement pour ce classique.



Les shoot them up demandent beaucoup de temps à apprendre sur l’armement adéquat face aux ennemis, d’où une amertume pour le grand public.
Hudson a intégré un system de power-ups assez simple à gérer, le code par couleur pour les armes et non les ennemis (qui sera repris par Ikaruga).
Voici le détail des lasers : rouge pour le tir multidirectionnel, bleu pour les tirs larges frontaux, vert pour les lasers, et jaune pour le lance-flamme. Le principe du cumul des bonus d'une même couleur reste identique a celui mis en place dans Gunhed, et permet à l'arme choisie par le joueur d'augmenter en puissance. A leur niveau maximal, chacune de ces armes dégage une force de frappe immense qui, à l'évidence, ne peut que ravir le joueur en mal de sensations fortes.

Egalement disponible, des missiles s’ajouteront à votre arsenal, en détruisant un nombre conséquent d’adversaires.
Ceci reste dans la logique des jeux de tir. Vous remarquerez l’absence de « mega-bombe » nettoyant tout l’écran. Pour obtenir, ce souffle, il suffira d’obtenir un bonus identique à l’arme utilisée, et boum.
Vous obtiendrez également des modules de protection, protection classique. Dès que vous recevez un tir ennemi, vous perdez de l’efficacité des armes au fur et à mesure, contrairement à des titres comme Gradius (Konami).

Le rival de SST ?
Chaque shoot them up ont leur propre particularité, mais aussi certains se piochent les idées et apportent deux écoles distinctes.
Konami, éditeur de talent a offert des similitudes face à SST, mais c’est de bonne guerre.
SST se monstre comme un excellent best of, car Kaneko ont pioché des idées venant des shoot them up 80.
Konami a été un grand rival à cette série, au même titre qu’Irem.
Premier clin d'œil : le sous boss, que l'on rencontre peu de temps après le début du niveau d'introduction, qui tournoie autour du vaisseau, et dont une seule partie est vulnérable, rappelle furieusement un certain R-type paru chez Irem en 1987.



Prenez le cas du niveau de la glace, SST vous offre un combat avec des dragons, mais aussi des blocs de glace gênant votre progression.
Gradius II, qui se présente comme un shoot them à scrolling horizontal, vous luttez contre ses adversaires, mais dans un univers rempli de flamme, cas pour les dragons.




Autre comparatif, Salamander (toujours de Konami), shoot à scrolling vertical, vous verrez un niveau presque identique face à SST.
Nous pouvons affirmer que la console Nec avait des grands shoots them up. Et beaucoup d’éditeurs en sont inspirés, il s’agit juste de quelques exemples.

8 niveaux de pure folie
SST progresse sur des environnements variés et très techniques, sans perdre aucunement de sa fluidité et de sa profondeur d’Âme.
Le premier niveau est une mise en bouche en bouche avant que ne démarrent réellement les hostilités, vous commencez à vous familiariser avec toutes les armes disponibles au dessus d'une base spatiale armée de canons. Déjà, les ennemis décrivent leurs trajectoires toutes en courbes, typiques de la série des Soldier. Des robots se détachent du décor pour vous agresser lâchement tandis que des silos à missiles envoient leurs salves vers vous. Les pauses sont rares, et vous atteignez déjà le boss de fin de niveau tout droit sorti d'un épisode de "Gradius". Espérons que vous serez armé du laser; sinon, bon courage.
Autre stage, le cinquième ne constitue pas une réelle difficulté à condition d'une chose : que vous ne vous sépariez jamais de votre laser ou du lance-flamme. Percez ces énormes blocs de glace ou la carapace des serpents géants ne sera pas de tout repos. La fin du niveau vous propose un petit parcours du combattant dans lequel l'agilité se substituera aisément à la force : les passages se rétrécissent, et des lasers se chargent de rendre la navigation dans ces détroits encore plus compliquée. Quant au boss… Aïe aïe aïe. Deux formes, et une vitesse de déplacement qui empire au fil des secondes. Un conseil, réglez la vitesse de votre vaisseau au maximum.
Bref, je tiens à remercier Pikachu 2000, pour m’avoir fait découvrir les autres niveaux du jeu.Surtout profitez bien de la bande sonore très dynamique, et typique des shoots them up.
Malgré sa faible puissance, la Nec possédaient des thèmes bien prenants.

Le Score, source de plaisir
Afin d'allonger la durée de vie de ce titre, un mode de jeu supplémentaire fut implémenté. Intitulé 'Caravan Stage', ce niveau bonus, jouable en choisissant l'option '2 minute game' ou '5 minute game' sur la page de présentation, lançait au Japon la mode des concours de shoot them up. Dans ces concours, nul besoin de montrer sa maestria à éviter les balles adverses; bien au contraire. L'idée était de foncer dans le tas afin de marquer un maximum de points en un minimum de temps dans un niveau rempli à craquer de cibles en tous genres, au sol comme dans les airs, dont certaines, secrètes, rapportaient plus de points que d'autres. La part stratégique de ces parties limitées dans le temps devint essentielle, et chacun évaluait, d'après ses propres observations, quelle était la meilleure méthode pour atteindre le score le plus élevé. Valait-il mieux se concentrer sur la destruction massive des 'tuiles' au sol, ou n'était-il pas plus valable de tirer sur ces 4 vaisseaux qui, une fois détruits de façon synchronisée -et le plus vite possible!-, rapportaient des milliers de points ? Tels étaient les cruels dilemmes auxquels tout joueur de Caravan Stage étaient systématiquement confrontés.



Le succès fut immédiat< /FONT>, et Hudson organisa de nombreuses réunions de joueurs drogués au shoot'em up à travers le Japon. Les 'Caravan Stage' officiels étaient bien souvent tirés du dernier Soldier en date; Soldier Blade, ultime épisode de la saga, ayant même profité d'une édition spéciale n'incluant que ce fameux Caravan Stage.
La mode des 'Caravan Stage' ne se résuma pas à une simple affaire interne à Hudson, puisqu'elle fut suivie par beaucoup de maisons d'éditions qui, sur PC-Engine, ne pouvaient imaginer sortir leur nouveau shoot sans y avoir adjoint ce fameux mode de jeu qui faisait la joie des parties entre amis.
De nos jours, ce principe du jeu contre la montre fait toujours recette, et a désormais pris le nom de 'Time Attack'.(Information site Nec allemand)
Super Star Soldier, la référence de la Nec !

Avez-vous compris, pourquoi un tel engouement pour ce jeu ? Super Star Soldier est un grand classique du shoot'em up. Parfaitement jouable malgré sa rapidité parfois hallucinante, ce hit d'Hudson prouva, une fois encore, que la PC-Engine maîtrisait parfaitement ce domaine. Les suites officielles de SSS, Final Soldier et Soldier Blade.
Tout est dit dans ce test.

+ Shoot them up Vertical, très rapide,
+ Mélange des qualités d’autres shoots,
+ Aucun ralentissement, grand nombre de vaisseaux à l’écran,
+ Bande sonore de grande qualité,
+ Jeu sur une console 8 bits, rivalisant avec d’autres titres.
+ Une référence dans son domaine.


- Dur pour les néophytes
- Manque un mode deux joueurs.


Graphismes : 18
Maniement : 18
Son : 17
Durée de vie : 18 (mode caravan)
Scénario : -
Note Globale : 18.00/20

Remerciements : Pikachu 2000 pour m’avoir donné l’envie d’y jouer et ce dernier m’a montré les niveaux du jeu.

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Astuce trouvé et mise en pratique :
Sur l'écran de présentation, effectuez rapidement la manipulation suivante: Gauche - II - Haut - II - Doite - II - Bas - II - Gauche - I - Haut - I - Droite - I - Bas - I - I + II (8 fois) - I + Select (8 fois).
Vous devriez avoir accès à l'écran d'option où vous attendent les niveaux de difficulté et le mode BGM.
A savoir que la touche II correspond à 1 et I est la touche 2 de la wiinote

 
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