Tortues Ninja IV

Tortues Ninja IV
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
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Multijoueur :
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SNES,
 
 

 
 
 
 
 

 
 

Teenage Mutant Ninja Turtles

Turtles in Time


Développeur
: Konami
Editeur : Nintendo
Genre : Beat Them all/ 1-2 Joueur(s)
Format : Snes, Arcade
Année : 1992




Les tortues ninja, à l’heure actuelle en jeux vidéo sont plus synonymes d’échec commercial et vidéo ludique, sans doute l’exploitation à fond de la lience représente l’un des facteurs de ces horreurs.
Konami, éditeur de talent s’était aventuré eux aussi dans la brèche des Final Fight et aux autres Street of Rage en proposant une série mettant en scènes des personnages issus en premier lieu de la bande dessinée puis en série animée, connue de tous.

Le début d’une saga
Bien avant la désertisation des fans du dessin animé, Palcom softwre, branche de Konami a surfé sur le succès du dessin animé en proposant les mangeurs de pizzas d’être transposé en jeux vidéo, et plus précisément sur la console Nes de Nintendo.
En effet, trois volets furent engendrées sur cette machine et eurent un bon accueil de la critique.
Voilà, la nouvelle 16 bits, Konami maître d’œuvre décida de propulser les reptiles (les tortues ninja), sous la forme d’un Beat them all de folie, en inventant une histoire digne des épisodes télévisés avec de nombreux rebondissements.
Ainsi, Tortues Ninja IV constitua un nouveau fer de lance de l’éditeur nippon, en démontrant les qualités technologiques de la Snes, tout en respectant la série.

Respect de la tradition.
Après l’indication des références de la série, et du logo Konami, superbe à l’époque et gage de qualité, le joueur reconnaît immédiatement l’introduction du dessin animée.
Le fan est d’entrée conquis par ce montage dynamique avec le moteur du jeu qui ressemble en tous points à l’animation. J’exagère un peu, mais ceux qui appréciaient ce genre d’émissions, tombaient sous le charme.
Par contre, les habitués de Final Fight ou autre genre, l’éditeur devait plus marquer les esprits.
Il fallait en outre introduire la notion de plaisir à jouer. Une technique peu aisée afin de séduire d’autres personnes ne connaissant pas la série, Konami là encore amènera le joueur lambda à aimer ce soft.



Une histoire extraordinaire
La console Super Nintendo, tout comme la Megadrive ne possédait pas de support Cd afin d’obtenir de belles cinématique.
Cependant, lorsque nous voyons le résultat sur un jeu El Viento (Md), le résultat est stupéfiant.
Les Tortues ainsi que leur sensei Stinter (désolé pour le nom) regardent un reportage de leur ami April O’Neil lorsque un énorme robot géant enlève la Statue de la Liberté, et leur ennemi de toujours Shredder vient narguer la population.
Je suis désolé d’égorger le nom des protagonistes, car je ne suis pas un fan de cette série.
Le scénario se trouve comme un prétexte pour fracasser les membres du foot clan et mettre Shredder et ses compagnons d'armes hors d’état de nuire.

Sus à l’ennemi
L’action débute au choix du personnage (Leonardo, Michelangelo, Raphel et Donatello), ceci joue un rôle important, puisque chaque personnage possède ces propres attaques et sa propre résistance aux coups.
Nous ne sommes pas dans un RPG, mais vous devez choisir la tortue ninja qui s’identifie le plus à vous.
Pour ma part, je choisis Donatello avec son Bô (genre de long Bâton à l’image de Killik dans Soulcalibur).
Ce dernier possède les attaques les plus fortes, mais en contrepartie, il s’agit du personnage le plus lent à diriger et il offre une meilleure résistance aux coups reçus par les sbires.




A Question of Time (Depeche Mode, humour)
Les ninjas à carapaces prennent leurs armes et s’en vont latter les sbires de Shredder.
Au début du stage, vous remarquez le lieu de la rencontre ainsi que l’heure des combats (premier stage dans les ruelles de New York, très tôt le matin), ainsi vous voyez en ombre un personnage en mouvement dans l’ombre.
Ceci constitue des éléments surprenant pour un beat them all, de plus les scores ne sont pas très élevés : 1.2.3. Etc.
Le premier stage se finira sur les hauteurs d’un gratte-ciel où vous attende le savant fou transformé en mouche : Baxter. Ce dernier armé d’un fusil mitrailleur vous attaquera avec cette arme basique, puis ensuite profitant de son élasticité utilisera sa main géante et rigolera à chaque touchette.
Le second stage vous mettra en confrontation face à une tortue cybernétique. Le troisième niveau, les héros prendront leur surf afin de botter le derrière au Roi des rats.
Le quatrième niveau, le technodrome semble être la fin de l’aventure, alors que vous croyez l’ennemi de toujours à genoux, ce dernier vous projette hors du temps, et vous devrez traversez de nombreuses périodes historiques avant de regagner votre époque.



Les coups pleuvent, et le zoom arrive
L’action est basique et se résume simplement à tambouriner sur le bouton Y. Les hordes de méchants viennent par vagues et ne sont pas très féroces pour les premiers niveaux.
Certains ennemis arrivent sur un plan éloigné, cas avec les petits robots chiens brisant les vitres et venant sur vous.
Les arts martiaux communs aux tortues ninja se retrouvent dans ce titre, saut, attaque avec arme, enchaînement façon combo.
A savoir, que chaque personnage avait un coup spécial qui puisait dans l’énergie de ce dernier. Cette technique permettait d’éliminer un maximum de sbires.
Le joueur lambda prenait le titre très facilement avec des coups simples.
La marque de fabrique de ce titre provient du fait que les amis Tortues pouvaient chopper un personnage et l’envoyer frapper ces autres congénères ou bien de projeter hors du champ de vision.
La première fois, ceci constitue un effet de surprise, car le pauvre bougre arrivait sur vous, à l’époque, ça faisait son petit effet
Un bon défouloir, après une lourde journée de travail, on se défoule sur le foot clan.
Pas de prise de tête, ce jeu s’oriente clairement, sur un plaisir simple, le plaisir de l’arcade tout simplement.
Ce quatrième volet montre à quel bien, il est bourrin. Plus tard, une cinquième version toujours sur console et Md suivant la mode SF2 a été retranscrit avec l’univers des mangeuses de pizzas.

Ah ! Tu n’as pas vu la plaque d’égout !
Vous visiterez de nombreux lieux de l’histoire de l’humanité en commençant par la préhistoire.
Si vous aimez les voyages, vous ne serez pas dépaysé entre le monde du Western, le bateau pirate dont le capitaine est Beep-Bop, le phacochère.
Au fur de la progression, les adversaires sont plus variés et beaucoup plus vifs, par conséquent le jeu est plus rythmé et forcément plus amusant. En plus ces méchants ont un faible Quotient intellectuel.
Ils ne ratent pas une occasion pour se faire humilier. Doués comme ils sont, ils réussissent à se taper dessus où à coincer leur arme. Certains sbires ont des haches et s’en servent aussi bien qu’un manche à balais. Egalement, vous pouvez utiliser le décor comme une bouche à incendie, il suffit de les attendre et de frapper l’élément ensuite, « le pauvre type » est plié en deux sous l’effet de la projection d’eau.
Les ninjas risquent d’obtenir le résultat similaire. A titre d’exemple, un trou dans le sol et hop, la tortue tombe et laisse un cri sous forme de bulle.
Ou bien lors du troisième niveau, où vous faites toucher par les mines, l’animal crie de douleur en sautant : « mon pied »
Ce jeu regorge de gags en tous genre, pour ma part, on prend plaisir à faire souffrir les tortues ninja de temps en temps, les pauvres bêtes.
Je vous conseille d’y jouer à deux afin de réaliser quelques petites bétisses.



Le temps est assassin (Renaud), mais le plaisir demeure
Avec Turtles in Time, Konami prouve sa maîtrise de la Super Nintendo.
Les capacités de la machine sont à nouveau bien exploitées au service d’un gameplay simple et amusant. De plus, un niveau dans le futur rend hommage à F-Zéro, en utilisant du plus bel effet le mode 7.
Pour le reste de la réalisation, l’ensemble se présente d’excellente facture, avec des musiques entraînantes.
De plus, l’humour qui se dégage, ainsi qu’une prise en main rapide permet à Tortues Ninja IV de se situer en dessous d’un Batman return ou bien des premiers Final Fight sur Snes.
J’ai eu un plaisir immédiat sur ce titre que je croyais dépassé, malgré tout, on prend plaisir à jouer avec les tortues, bien que je n’aime pas la série.
Ce jeu doit faire partie des indispensables de la console. Je vous conseille vivement d’y jouer, si certain sort pour la console virtuelle ou un autre support.
+ Jeu Konami, marque de respect à cette période,
+ Jouable à deux joueurs simultanément,
+ Scénario digne de la série, avec tous les protagonistes,
+ Prise en main simple et terriblement efficace,
+ Humour présent.

- Faible durée de vie
- Options du choix des couleurs des tortues, modes de jeu peu utiles (versus,…).

Graphismes : 17
Maniement : 18
Son : 17
Durée de vie : 15
Scénario : 16
Note Globale : 17.00/20

Images : Consoles +, Septembre 1992 dos du magazine ; Joypad, avril 1992


 
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