Deadlight

Deadlight
par Keniori Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Deadlight 
xbox 360, non,
Plate-forme 
Téquilla Works 
XBLA
non 
français 
1er août 2012 
 
 

 
 

Tarif : 1200 MP

Le Summer of Arcade se classe comme un événement majeur pour tous les possesseurs de Xbox 360, en effet nous pouvons trouver des jeux originaux, bénéficiant d’un soin inouï, à l’image d’une salle présentant son lot d’artisans. Ici, point de pointure comme Activision noyant le joueur avec sa série Call of Duty, le joueur retrouve des genres pratiquement oubliés. Malgré des tarifs plus ou moins élevés, le joueur peut trouver son bonheur et souvent ses jeux ont su marqué l’année vidéo ludique à l’image d’un Castle crashers par exemple qui a vu le jour également sur Ps3.



Une recette classique

Quel est le meilleur ami pour les éditeurs en manque d’inspiration ? Réponse, bien sûr les zombies, depuis plusieurs années, ces individus ont trouvé leur place, y compris dans les Fps. Nous sommes loin des œuvres cinématographiques de Georges Romero, place à du massacre, les zombies représentant de la chair à canon.
Alors que nous attendions le remake de Jet Set Radio, ode à la Dreamcast, le summer of Arcade propose une aventure digne des meilleurs épisodes de Resident Evil, avec de vrais sentiments le joueur devra vraiment survivre.

Le monde n’est plus. Il ne reste plus d’espoirs, ni de rêves de nouveau départ…juste des survivants. Deadlight (lumières mortes) suit Randall Wayne, un homme ayant quitté son lieu d’habitation (Forêt) pour se rendre dans la ville de Seattle des années 80. Il recherche sa famille dans cette mégalopole où règnent également la destruction et la misère, car l’humanité est frappée par une épidémie. Les ombres se présentent comme des morts-vivant, anéantissant toute trace de personnes doués de raison.
Le scénario met en scène une fin du monde macabre, Randall devra parcourir plusieurs tableaux afin de savoir la vérité et espérer les siens.


(style proche de la BD)

Un style déjà-vu

Le jeu a eu les faveurs de la presse vidéo ludique, car la patte artistique indique une prestance aussi magnifique qu’un Limbo, lui aussi sorti sur le Summer of Arcade. Le titre ne se classe pas directement comme un survival horror actuel, le héros ne détient pas à un arsenal digne d’un rambo, les fous furieux de la gâchette peuvent désormais passer leur chemin.

A l’écran titre, point de fioriture, on voit un homme de dos face à la désolation, avec des teintes sombre et une musique s’inspirant clairement d’un requiem. On peut aisément le comparer à un Alain Wake dans sa démarche, mais cela s’arrête là. Le personnage est joué de profil à l’image des jeux de plate-forme, mais avec une vue très éloignée, renforçant les sentiments de solitude et d’isolement. Pour ceux qui auraient déjà terminé, le jeu, on remarque en remerciement le nom d’Eric Chahi, auteur du jeu Another World dont ce dernier a de nombreuses similitudes. Certes, j’évoque déjà le générique de fin, mais sachez que le jeu se boucle rapidement, mais le titre puisse réellement par son ambiance et c’est rare de nos jours !


(Hélas, un bug du jeu)

Le titre débute par l’exécution d’une balle en pleine tête de l’un des survivants, Randall tue volontairement cette personne, car elle est infectée de ce mal inconnu. Les autres personnages sont stupéfiés par son attitude froide et pourtant ils doivent s’enfuir, les ombres fendant sur eux. Les survivants quittent le lieu à l’aide d’une échelle, tandis que Randall décide de poursuivre seul sa recherche pour retrouver sa femme et sa fille. Cet événement est présenté à l’image de clichés en couleurs, presque à des cases de bande de dessinée. A signaler que peu de couleurs ont été utilisées afin d’inspirer le sentiment de mort également et que la seule couleur « vive » est le rouge, un détail sordide en quelque sorte.


(Cherchez bien les items)

Hommage au passé

Deadlight a de nombreuses similitudes avec les gloires des studios français comme celui de Delphine software à qui on doit Flashback. Randall doit survivre avec un peu d’armes, les munitions se faisant rare dans le titre, là il faut moins éviter le choc frontal, mais utiliser les décors pour piéger quelques ombres. Les tableaux sont présentés de manière afin que le joueur ait une vue d’ensemble, certes les « sprites » ont une petite taille à l’écran, mais c’est une manière de transmettre le sentiment de solitude dans cette ville sans vie.

Malgré une inspiration des titres d’Eric Chahi, le jeu pêche dans son maniement. Combien de fois, Kaly et moi-même, nous avons pesté sur les sauts en évitant les tirs d’un hélicoptère. D’autres survivants ? La réponse est ambigüe, car le titre prend le joueur aux « tripes » par de nombreux sentiments, est-ce une réalité ou bien un rêve de Randall ?



Des succès bien étranges

Les différents objectifs ne présentent que peu de difficultés, pourtant des objets bien cachés relatent l’histoire de l’humanité et celle de Randall relaté dans un journal où vous devrez trouver des pages déchirées ; en outre vous rencontrerez le Rat, un homme vivant dans les égouts qui vous demandera de l’aide pour sauver son fils.

L’action se déroule dans les années 80, vous devrez également découvrir des items bien particuliers, des jeux électroniques. Certes, ce ne sont pas des G&W de Nintendo, mais la ressemblance rend bien hommage, malgré tout ; de plus vous avez la possibilité d’y jouer, gameplay simple et toujours prenant.

Des cartes d’identité sont dissimulées sur l’ensemble du parcours, et si la curiosité vous pousse un peu plus loin, vous aurez droit à une surprise de taille.
Le nom de ces personnes disparues corresponde à des sérials killers, alors on peut que le personnage principal Randall serait également un tueur, une réponse à la fin du jeu ?



Les lumières mortes, en conclusion

Le titre est vendu au tarif maximum qu’on peut trouver sur le live, à l’exception de Jojo Bizarre (1600 MP). Cette année, le summer games a placé la barre bien haute dans le choix des jeux, nous avons eu droit à un remake de Tony Hawk, ou l’excellent Dust. Deadlight se classe comme un bon jeu « apéritif », mais il lui manque un élément afin qu’il se place comme un indispensable.
Outre le fait que le maniement n’est pas aussi précis, car venais de rejouer à Uncharted sur Psvita, d’où ma perte de sensations sur Deadlight, le titre a une belle aventure, mais on aurait voulu que le scénario se poursuit encore sur un acte supplémentaire.
En effet, vous terminerez le jeu en deux heures environ, plus une trentaine de minutes pour compléter les autres succès, dommage pour ce soft.


(Passage en force)

La force de ce logiciel réside dans son ambiance, certes nous « bouffons » encore des zombies, mais cette fois-ci, nous sommes la proie à ces ombres et à nos préjugés. A la fin de cette expérience, nous gardons quelques sentiments de frisson à l’image d’un Silent Hill. Le studio a réussi son pari en offrant un titre digne d’intérêt, à jouer bien entendu en solitaire.




- Des graphismes à l’image d’un Limbo,
- Tableaux sombres et donnant le sentiment de solitude,
- Randall, héros torturé,
- Seul face aux ombres,
- Inspiration de grands classiques (Another World, Flashback,…)




- Experience trop courte,
- Quelques difficultés dans les sauts.


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- Graphismes : 16.00/20
- Maniement : 14.50/20
- Son : 17.00/20 (Jouer avec un casque restituant tous les effets sonores)
- Durée de vie : 11.00/20
- Scénario : 16.00 (le jeu regorge d’éléments à lire, et nous place mieux dans la peau du personnage)
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- Note Globale : 15.00/20




 
Tags : XBLA, Téquilla Works, Limbo, Deadlight, arcade, Réagir sur le forum Revenir en haut