Shoot à l

Shoot à l'écran, partie II
par Keniori Mortback

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Les jeux de Shoot à l'écran, partie II 
arcade,
shoot 
nombreux 

oui 
souvent en anglais 
1980 
1980 
1980 

 
 

Les jeux de shoots à l’écran (seconde partie)




Les shoots à l’écran seraient un genre complètement oublié par la jeune génération. Pourtant cette catégorie mérite d’être reconnue
de tous. Le « rail shooter » ne doit pas être considéré comme un style dénué de sens, il procure du plaisir immédiat et accessible à tous, c’est l’une des grande force ne l’oublions pas.

Retour sur le précédent volet

Nous avons abordé en grandes lignes, l’historique ainsi que la démocratisation lancée par Nintendo avec son fameux zapper et son mythique Duck Hunt.
Pourtant son lieu de prédilection est bel et bien les salles d’arcades et au cours de cette suite, vous découvrirez ces différentes évolutions à travers une explication claire et rapide (aussi vite que le dégaine ment de votre gun).


Le militaire de retour au Viêt-Nam
Duck Hunt avait rassemblé la famille autour de l’écran et là point de violence, la chasse était abordée de manière humoristique. Le jeu que je vais citer a été longtemps une référence dans le domaine et a commencé à inquiéter certaines associations de part sa violence et le thème abordé.
En 1987, alors que les enfants citaient tous les films d’actions, marquant par la suite la notoriété de Sylvester Stallone avec ses films comme Rocky ou Rambo.
Taito sort Opération Wolf, ce gun shoot s’inspire librement d’un Rambo 2, il suffit de regarder l’introduction pour s’en convaincre.
Le joueur est placé dans la peau d’un béret vert bien américain nommé Roy Adams qui doit « zigouiller » toute une armée remplie de cocos (les communistes, les soviétiques), tout en n’oubliant pas de sauver quelques otages
Opération Wolf est considéré comme le premier jeu à donner des sensations similaire à un film d’action. Le résultat fut soldée par un succès retentissant, permettant à Taito de porter son titre sur de nombreux système (arcade, Pc engine, Master system et même micro-ordinateur).
Une année plus tard suivra Opération Thunderbolt, le second opus, ce dernier louche toujours sur les longs métrages, mais en particulier sur le ténébreux Chuck Norris.
Plus beau, le jeu gère le zoom sur les sprites et propose des scènes où on avance sur le second plan et l’action se déroulant également à bord de véhicules. L’autre innovation provient de la possibilité de jouer à deux, Taito a disposé deux guns sur la borne. Enfin, le shoot devient une pratique en équipe.
Un troisième opus sortira quelques années plus tard, avec les technologies de cette période, avec la digitalisation des acteurs pour donner une touche de réalisme. Cependant, il est occulté par une nouvelle série de Konami, il s’agit de Lethal Enforcers en 1992.
Ce dernier propose de nettoyer la ville de ses malfrats en tous genres. Le titre introduit un nouveau concept, en effet on doit tirer hors de l’écran pour recharger son arme.


Quelques titres suivent la lignée des artistes
La suite de Lethal Enforcers intitulé Gun Fighter propulse le joueur dans un univers du far west en utilisant les nombreux clins d’œil aux films cher au défunt John Wayne.
D’autres jeux ont aussi plus ou moins réussi leur pari ; parmi ceux-là on peut compter sur Beat Buster dont un second volet fut sorti sur le système Neo Geo 64 (échec cuisant du format) de SNK. Révolution X se présente comme un shoot en utilisant le groupe Aerosmith, ainsi que la licence Terminator 2, deux titres issus du catalogue de Midway qui ont senti le filon. Nous noterons également Area 51 où la chasse aux aliens est lancé, que du bonheur à cette époque, mais aussi trop d’abus sur des titres avec peu de qualité, une sacré contradiction ; surtout lors des passages sur les consoles de salon.



La nouvelle donne de Sega

Avec des jeux empreints des films d’invasion extra-terrestre ou bien des thèmes totalement loufoques, Sega en 1994 marque de nouveau le domaine de l’arcade en proposant de nouvelles technologies sur les shoots à l’écran.
Après avoir réinventé la course automobile et le jeu de combat, Sega révolutionne le gun shoot grâce à la troisième dimension et à une mise en scène dynamique calquée sur le cinéma d’action et autres série, façon Starky et Hutch.
Virtua Cop, finis les scrollings « ennuyeux » et bienvenue au travelling et autres mouvements de caméra ultra fluides. Par l’intermédiaire d’un gun qui commence à rapprocher de la réalité dans sa conception, mais aussi dans le plaisir de faire partager sa passion non seulement à votre compagnon d’arme mais aussi aux spectateurs regardant vos exploits.



D’autres titres dans la veine similaire sortent en arcade puis sur console commeConfidential Mission ou Vampire Night qui ont connu un beau succès.
Hélas suite à un concept basique du style : moi voir, moi tue, le shoot n’arrive plus à se renouveler, chaque titre proposant des ajouts minimes (possibilité de se mettre à couvert, de sélectionner ses armes, déclencher un effet slow motion bullet-time…) ainsi que des scénarios tirés d’histoires de vampires, de zombies et j’en passe.
Mais aussi que les consoles 32 bits tuent en quelque sorte le marché de l’arcade en Europe, suite aux conversions quasiment identiques et offrant des coûts moins important pour le joueur. Pourtant comme je dis toujours, rien ne vaut l’original comme un la borne The House of the Dead, un vrai plaisir. Les consoles comme la Saturn ou la Playstation possède des qualités techniques presque identiques face aux bornes, alors quel avenir pour les salles d’arcade ?
Malgré une concurrence féroce des consoles de salon, les constructeurs innovent et donnent toujours des sensations uniques aux joueurs d’arcade.
Time Crisis, Ninja assault (complétement kitsch), The House of The Dead gardent encore leurs fans. Konami propose de la nouveauté dans l’arme en intégrant un fusil à lunette où vous jouez le rôle d’un sniper dans la série Silent scope. Par ailleurs, on notera l’ingéniosité de la borne Police 911 où des capteurs repèrent le mouvement de la personne.



L’avenir du genre
Le groupe AM-2 de Sega ne se repose pas sur leurs lauriers et Ghost squad. Vous incarnez un soldat d’élite dont le but d’anéantir des terroristes, mais en intégrant quelques phases tactiques. Le troisième opus The House of The Dead revient sur le devant de la scène et son accueil sur console a eu un succès d’estime. Un quatrième opus a vu le jour, et montre que l’arcade reste toujours vaillante face aux consoles actuelles.
Avec la console Wii, les éditeurs se sont engouffrés en majorité dans la facilité en proposant des jeux offrant un gameplay limité. Cependant, on remarque un retour des épreuves de tir présent dans Wii play par exemple, un remake de duck hunt ; outre ce clin d’œil, les rails shooter sont assez bien représentés sur la machine de Nintendo.
Des éditeurs comme Namco pourraient éventuellement ressortir leur catalogue et ainsi retrouver le bonheur des fans. Time crisis 4 n’a pas connu un succès sur la ps3. Sega a profité de sortir une compilation sur Wii, mais en oubliant d’inclure le premier THOD, une honte à mon avis.
L’année dernière, Ghost squad est sorti et là un beau succès en terme de vente, en février dernier le superbe The House of the Dead overkill qui a le mérite d’être original, sans passer par la case arcade.
Capcom, eux aussi ont tenté l’expérience en proposant une dérive de Résident evil sur les consoles de Sony, et celle de Nintendo, malheureusement le résultat est très mitigé, au détriment des fans.
Le Gun shoot peut retrouver une place pour les joueurs qui recherchent toujours la performance du score, mais aussi un genre où on s’amuse immédiatement sans se poser de question.
Avec les derniers titres comme Dead Space extraction, on est en droit de penser que le jeu de tirs à l’écran a encore un avenir parmi tous les joueurs.


Images issus du site Klov

Liens vers les dossiers
:
Les jeux de tirs - 1ière partie
Sujet de la semaine
Liens vers les Oldies test :
Borne arcade Police 911
Confidential Mission
Duck Hunt
Lethal Enforcers
Opération Wolf (réalisé par Sky-1664)
Silent scope
The House of the Dead
The House of The Dead 4
Time Crisis
Liens vers tests jeux video.fr :
Ghost squad
The House of The Dead Overkill
Time Crisis 4






























































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The House of the Dead Overkill



Les jeux de tirs à l’écran sont toujours d’actualité et en particulier sur la console Wii. Contrairement à la norme de ce genre, Sega a changé d’optique pour sa série culte The House of the Dead. En effet, au cours de ce bref descriptif, vous aurez un nouvel avis sur ce titre exclusif à la console. Vous avez déjà pu lire de nombreux tests à son égard, mais j’ai voulu apporter une nouvelle critique et ne pas donner un avis caché.
Pas de borne d’arcade …
La maison des Morts revient sur la Wii, sans doute la console la plus adaptée sur les rails shooter ? Il faut savoir que Sega et Capcom, sans oublier Nintendo himself se sont engouffrés dans ce domaine en proposant à l’aide de la Wiimote : le système de la télécommande, tu pointes et tu tires.
Pour la première fois, le titre n’est pas développé en interne chez Sega. Le studio Headstrong Games d’origine britannique, un comble a réalisé de profonds changements de la série. De plus, ce nouvel opus n’a pas connu une sortie en arcade et il se destine uniquement à la Wii.
Avec la venue de ces programmeurs, le joueur habitué à sa série pouvait craindre le pire, pourtant à première vue, le jeu garde ses bases. Alors comment renouveler la série tout en apportant des modifications sans pour autant dénaturer ce titre ?


Films de la Miss Paramount
Dès l’introduction, nous abordons le jeu avec un aspect très vintage, nous voyons une demoiselle dansant sous une musique typée disco-soul, et à la fin du générique, elle pointe son arme une wiimote et là boum : Mother Fucker. La façon de lancer le titre, on sent un rapprochement avec les films de Quentin Tarantino (Pulp Fiction, Jacky Brown,…). Le jeu se destine immédiatement à un public mature, on se croirait presque à une séance de longs métrages des années 60. On se demande pourquoi il n’existe pas une bande sonore sur CD de ce titre, tellement l’ambiance sonore ici joue un rôle important.
En plus de posséder une bande qui chatouille bien les oreilles, les deux héros sont vraiment charismatiques et rajoutent de la magie à ce titre. De plus, on connait très bien l’un des deux protagonistes, puisque c’est l’agent G.
Le second a une langue de méchante fifille à 30 dollars d’après les dires de son compagnon d’armes, et il se croit comme un bon Chrétien malgré son langage et ses actes, Isaac (nom d’un prophète). Cette équipe de « joyeux lurons » se lancent des vannes à tour de bras. Ca ne s'arrête pas, c'est drôle à en pleurer, effroyablement vulgaire, fleuri et la plupart du temps de très mauvais goût (le téléphone à l'intérieur du second boss abattu, où G "fouille" le corps pour récupérer l'objet). Il fallait en tous cas oser aller si loin, a choisi rarissime dans le monde des jeux vidéo bien trop politiquement correct, et moins encore sur une console de Nintendo. Bien qu''avec des titres comme Mad World et No More Heroes, on se demander si cette machine n'est pas la reine des paradoxes.
A travers ce manque de respect total parfaitement assumé par ce titre, son but est bel et bien de divertir le joueur.
Au cours de l’aventure, vous croiserez la plantureuse Varla Guns, un modèle du genre, cette dernière cherche à se venger. Bien entendu, vous aurez droit au méchant du jeu, mais au fil de l’aventure, vous assisterez à des terribles événements.



Tout est prétexte au défoulement

Sept étapes qui sont symbolisés en affiche de cinoche, avec des thèmes abordés à l’image de l’étrange créature du lac noir, les introductions des niveaux se réalisent à la manière d’épisodes, sans doute un hommage aux films d’horreur des années 50-60.
Scream’ train, le train hurlant, un titre qui indique directement le lieu de l’action, mais aussi toute l’intensité : pourquoi ces cris, vous le saurez à la fin du niveau !
Avec deux modes disponibles le mode histoire classique où vous disposez de continus infinis, idéal pour les novices et le second intitulé version intégrale, ce dernier détient une difficulté supplémentaire et en intégrant quelques écrans de plus ; attention vous aurez seulement que trois vies pour boucler un niveau.
Le premier mode permet de parcourir tous les tableaux avec les continus infinis, par contre cela vous obligera à améliorer votre compétence. En effet, à chaque fois que vous décidez de continuer, vous réduisez votre score de moitié, dommage. Les résultats vous servent à débloquer de nouvelles armes plus puissantes (fusil à pompe, mitraillette, magnum,…) et améliorer (recharge, puissance,…) ceux en votre possession.
Ce système prolonge ainsi la durée de vie, et des armes comme le fusil à pompe sera bien utile pour finir un niveau aisément. De plus, le joueur devra sans cesse s’améliorer, une bonne idée de la part du studio.
Les zombies dans cet opus sont devenus plus résistants et ces derniers ont tendance à éviter vos tirs. Les impacts sur les membres ne se remarquent pas autant que les précédents opus, cela provient du style graphique pellicule usée, mais aussi dans une débauche de gerbes de sang. Je vous avais prévenu ce titre s’adresse bien à un public adulte.
Vous aimez les infirmières, ici, vous saurez les mettre à terre, on prend un plaisir presque sadique à éliminer tout ce qui bouge, mais n’oublions pas les civils à sauver. Ces derniers symbolisent de nombreux points.



Servez-vous de votre tête !

Toujours au service du score, des cerveaux sont éparpillés sur les niveaux. Certains sont cachés derrières les zombies, d’autres peuvent être shootés qu’à un moment bref et précis. Ces bonus apportent quelques éléments à débloquer comme les musiques ou les planches des personnages.
En fin de tableau, vous êtes notés sur la précision de vos tirs, le nombre de civils sauvés, ainsi que le nombre de cerveaux récupérés. Le but du jeu est bien de tuer tous les ennemis à l’écran en partant du point A jusqu’au B, en intégrant la notion de précision et de cadence.
L’indicateur de combo est divisé en 5 niveaux. A chaque niveau, vous recevez des points supplémentaires pour chaque cible descendue. Si vous débarrassez de cinq monstres d’affilée, sans être touché une seule fois et aucun tir raté, l’indicateur de combo passera au niveau supérieur. Attention, il existe un zombie qui peut se précipiter vers vous et à ce moment, vous devrez secouer la wiimote dans tous les sens, là vous perdrez votre combo.
Un item en forme d’engrenage se destine à ralentir le temps ainsi que vos ennemis, c’est idéal pour accumuler les points et recharger rapidement votre arme.
D’autres objets aideront l’agent de l’AMS et le détective Washington dont la trousse de soins, elle redonne deux points de vie. Les grenades nettoyent carrément toute trace de « vie » de vos tendres amis, les morts-vivants.
A la manière des films de John Whoo (The killer), vous débloquerez un mode où vous utiliserez deux armes à la fois. Vous ne serez plus le Dirty Harry, mais un homme surhumain. A vous des plaisirs encore plus jouissifs, tout en améliorant votre score, ce système facilite grandement l’aventure. Bref que dur pur bonheur, pour le fan de shoot.



Tu as trouvé le point G (Varla Guns, extrait du jeu)

Alors que beaucoup d’éditeurs s’orientent vers la médiocrité en donnant aux joueurs des titres sans intérêt et n’utilisant pas correctement les capacités de la Wii. Ce titre du studio Headstrong prouve que cette machine, mérite toute notre attention.
Nous sommes surpris sur le plan graphique, malgré quelques bugs d’affichage. Les textures façon pellicule usagée donne un ton sombre mais aussi très kitsch, les zombies possèdent leurs propres démarches, et on sent réel effort dans les textures avec des couleurs hors norme pour des jeux Wii, ici, le rouge est mis à toutes les sauces.
Ils venaient vous dévorer, ils vont déguster ! Une chose est sure que le titre reste très fluide avec le nombre d’ennemis à l’écran. Pourtant, la caméra gère mal les rotations et entraine quelques légers ralentissements, rien de grave. Mais ce défaut est à signaler.
En terme de jouabilité, je vous conseille vivement l’achat du pack avec le pistolet, cela donne une touche de « réalisme », mais aussi dans la position du tireur. Prenez quelques instants de repos entre les séquences, il arrive que vous ayez mal au poignet, et que le gun laisse des marques en raison d’un passage de câble dans la crosse.
Que penser de la bande son, il suffit de suivre l’aventure et d’entendre les différentes conversations, nous sommes dans du politique incorrecte, là l’association « Familles de France » pouvait purement lancer la polémique autour de titre. On regrette l’absence d’une B.O., avec des dialogues grossiers, on se croirait dans un film d’action « vachement » bien foutu. De plus, les voix sont sous titrés en français, un pur plaisir comme toujours.
Avec de nombreux clins d’œil aux vieux films d’horreur, et une ambiance à la fois drôle et horrible, The House of The Dead Overkill replace la Wii en tant que console pour Gamers, en s’orientant directement à un public adulte, avide de sensations. Ici, tout est tourné en dérision, y compris le camion de glaces, un véhicule complètement absurde pour poursuivre le savant fou, le titre permet de partager l’aventure à deux joueurs. Il existe quelques niveaux jeux pour s’amuser rapidement sans passer par la case scénario.
Que dire de plus, essayez ce diantre de jeu, tout simplement, il s’agit là sans doute de l’un des meilleurs rails shooters depuis ces dernières années, ainsi il prouve que ce genre a le droit d’exister.
Bon jeu à vous

Note Globale : 18.00/20


 
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