Trois hommes à abattre

Trois hommes à abattre
par ana

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Genre :
Année de sortie :
Origine :

  
  

idem 
Jacques DERAY 
Alain Delon, Alain Terzian 

Alain Delon, Dalila Di Lazzaro, Michel Auclair, Jean-Pierre Darras, Pierre Dux… 
policier, suspense 
1980 
France 

 
 




Scénario : Alain Delon, Jacques Deray et Christopher Frank d’après le roman de Jean-Patrick Manchette
Année : 1980
Durée : 95 min




Synopsis.




Après des essais aéronavals, un homme quitte l’assistance et file dans la nuit avec sa voiture. Son chemin croise celui de Michel Gerfaut en route pour une tardive partie de poker. Après avoir été dépassé dans un petit bois, Gerfaut aperçoit la voiture dans le fossé. Il s’arrête et va jeter un œil pour découvrir que le conducteur est gravement blessé.




Avant de perdre connaissance, ce dernier lui chuchote « ils vont revenir ». Gerfaut bougonne mais emmène le blessé à l’hôpital. Comme les choses prennent du temps, il décide de s’éclipser avant de faire sa déclaration : sa partie de poker l’attend et il ne vit que de ça ! Ainsi donc il part en ignorant que le blessé a reçu une balle dans le ventre et vient de mourir. Il ne s’est pas rendu compte non plus qu’il était suivi de près par deux tueurs qui vont, dans le courant de la même nuit, tuer un autre homme sous le nez de son épouse et un troisième dès le lendemain matin, en pleine rue. Non, Gerfaut mène son train train quotidien entre argent facile et journée de détente avec son amoureuse.




Pourtant, les évènements de cette nuit là le rattrapent : les deux tueurs professionnels en ont subitement après lui et ses proches. Mais qui se cache derrière tout ça ? Et surtout pourquoi lui ?







Avis.

Très libre adaptation du roman « Le Petit Bleu de la côte Ouest », « Trois hommes à abattre » est tout de même un excellent film noir. On y suit une mésaventure impossible qui colle à la peau d’un homme dont la seule erreur est d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Comme bien des témoins gênants… mais le personnage de Gerfaut est plus que ça. Il a des relations dans la police, un passé trouble et sa manière de se défendre comme de refuser toute aide officielle enlise sa situation dans une voie sans retour. I




l agit comme un professionnel qui serait l’ennemi de la tête pensante des autres meurtres, il se débat et ça déplaît tant et si bien qu’une étiquette fausse lui est accolée par ses nouveaux ennemis… Entre complot ministériel et affaire de gros sous, Gerfaut est bien cerné !

L’histoire commence presque sans dialogue mais sur les chapeaux de roue ! En peu de temps, les éléments sont posés et la course poursuite à mort s'engage.

Très bonne interprétation d’Alain Delon (le contraire aurait été dommage, c’est son film après tout), cassante, percutante et affirmée. On croit en ce personnage qui se retrouve avec toutes les embrouilles possibles sans avoir jamais rien demandé ! Des très sympathiques et talentueux soutiens à ses côtés par des comédiens célébrés grâce à Audiard et Melville (Pierre Dux, Michel Auclair) et une belle frimousse à l’accent italien (Dalila Di Lazzaro) qui s’en tire bien au milieu de ces hommes, parvient à se faufiler entre les mailles d’un filet très serré pour ne pas être un poids à sauver mais un laisser passer vers la vérité.




Des cascades avec poursuite en voiture qui déménage, en plein Paris, la Défense et Nanterre…

On ne s'attarde pas sur les tenants et aboutissants du coeur de l'"affaire" qui a donné naissance à cette situation, la place est à l'action et non aux questions. C'est un parti pris agressif mais bien exploité.

Un bon film bien de chez nous, comme on en fait peu….




Sources : Wikipédia, Google images, Youtube


 
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