Assassin

Assassin's Creed
par Qade

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Assassin's Creed 
PC, PS3, XBOX 360,
Action/Aventure 
Ubisoft Montréal 
Ubisoft
1 joueur 
Française 
10 avril 2008 
8 avril 2008 
 

 
 




Site: http://assassinscreed.fr.ubi.com/

Premier volet de la série Assassin's Creed, le jeu nous met dans la peau du Maître Assassins Altaïr Ibn-La'Ahad de son petit nom dit Altaïr, ancêtre de Desmond Miles, jeune américain retenu captif par la société Abstergo.. Prenant place en Terre Sainte durant la 3ème Croisade fin XIIème siècle, on assiste à la déchéance d'Altaïr, rétrogradé au rang de novice à cause de son arrogance et de son impétuosité. Retombant au plus bas dans la Confrérie, il va devoir prouver qu'il mérite d'être un Maître Assassin. De Damas à Acre en passant par Jérusalem, à vous les joies de la grimpette au sommets des plus hautes tours du jeu. Vous vivez l'aventure au travers d'Altaïr grâce aux souvenirs de son descendant, Desmond Miles, le tout, avec la machine nommée "l'Animus". (j'en dit pas plus histoire de pas spoiler).

Avant d'entrer dans le vif du sujet, un rapide topo (pis ça fait toujours quelques lignes en plus). J'ai jouer à ce premier volet quelques mois après sa sortie mais je n'avais pas du tout était emballée par le jeu, à cause d'un didacticiel horriblement mou et ennuyeux. Puis durant l'année 2010, j'ai pu essayer quelques heures Assassin's Creed II et j'ai beaucoup aimer, de ce fait, fin 2010, j'ai pu acquérir ce deuxième volet et le finir pour ensuite enchaîner sur Brotherhood et c'est depuis quelques jours que j'ai eu Assassin's Creed premier du nom, qui plus est, sur PC (ça change de la bobox). Prenant sur moi-même, j'ai trouver la motivation de faire le tutoriel pour enfin essayer la bête. Verdict dans les lignes qui suivent.

La forteresse des Assassins, Masyaf.


Alors graphiquement que dire...je ne joue pas avec les graphismes à fond pour cause d'une fluidité légèrement entravé si je le faisait de ce fait, j'ai mis les graphismes un tout petit peu plus haut que la moyenne et malgré un alliasing omniprésent (ombres, personnages, bâtiments), le jeu reste beau avec une vrai identité visuelle. Les 3 villes que sont Jérusalem, Damas et Acre ont tout trois leurs propres ambiance, avec leurs bâtiments reconnaissables du premier coup d'oeil. D'ailleurs, les bâtiments d'époques sont reproduit le plus fidèlement possible comme le prouve la décoration murale de la mosquée plus vrai que nature. Là ou le jeu est moins classe, c'est au niveau des visages des PNJs et d'Altaïr lui-même. Mise à part une synchronisation labiale relativement correcte, le manque d'expression des personnages est flagrant, impossible sans le son de la voix de savoir si le personnage est furieux ou non. Toutefois, l'animation des personnages est de très bonne facture. Bref, mise à part des PNJs inexpressifs, le jeu s'en sort plutôt bien aux niveaux graphismes.

Au niveau du gameplay maintenant. Il faut le dire, Altaïr est d'une souplesse sans précédent, ses prouesses acrobatiques sont d'une facilité déconcertante et lors de combat, l'assassin bondit sur ses ennemis sans laisser de temps de repos. Jouant sur PC mais n'aimant pas le combo clavier/souris (mise à part pour les RPG et la stratégie), j'ai donc brancher ma manette xbox360 pour jouer. Le héros dispose de deux modes, le profil passif et le profil actif. Pour le premier, il s'agit de marcher, écarter les gens, se dissimuler en joignant les mains, tête baissée et en marchant au pas, idéal pour éviter les gardes. Le second permet entre autre, de sauter là où l'on désire, mais aussi de combattre.

Desmond Miles...faut le dire, il ressemble pas à grand chose


A l'inverse d'Ezio Auditore, vous ne pourrez pas contrer dès le début (ennuyeux quand on est habitué à le faire comme moi) et de ce fait, vous aller manger de l'acier régulièrement. En effet, au fur et à mesure de la réussite de vos missions, vous débloquerez de nouveaux coups tel que le contre, le contre de prise, le rattrapage à un rebord, etc. Notre homme dispose de sa légendaire lame rétractable (détail amusant, l'annulaire gauche d'Altaïr est sectionné, comme l'exige la tradition afin d'utiliser l'arme secrète). Vous avez aussi les couteaux de lancers, une dague et une épée.

En combat, vous pouvez attaquer sans relâche, défendre, contrer, briser la garde de votre adversaire, esquiver, saisir et fait un bond en avant. Toute fois, on peut sans problème reprocher au jeu un manque agressivité des ennemis (ce qui, pour ma part, me pousser à ne me battre que contre des groupes d'ennemis de 6 adversaires minimum pour un minimum d'action).

Al Mualim, votre maître et chef des Assassins


C'est bien beau de se battre mais faudrait aussi penser à faire les missions. Les 3 villes du jeu sont chacune découpée en trois quartiers (pauvres, moyens, riches) et qui seront débloqué fonction de la mission et de votre progression. Chaque quartier dispose de points d'observation reconnaissables à l'aigle volant autour. Utile à faire puisque une fois au sommet, vous pouvez observer les alentours avant de faire un saut de la foi (un saut de l'ange scripté qui finit systématiquement dans une grosse botte de foin), afin de trouver des petites missions à accomplir tel que des enquêtes afin de vous renseigner sur votre proie. Chaque mission vous demandera le même rituel, à savoir, trouver le chef de cellule de la ville afin de discuter de votre cible puis trouver au minimum 3 enquêtes à finir afin de débloquer la mission d'assassinat (rien ne vous empêche de faire les 6 enquêtes afin d'être sûr de vous).

Pour rester poli, disons que c'est rébarbatif de faire toujours ça (heureusement que le II corrige tout ça). En plus de votre enquête (que ce soit espionner une conversation, dérober quelque chose, assassiner quelqu'un, intimider,etc.) vous pouvez (et il est conseillé) de secourir des citoyens persécuté par les gardes. Une fois les gêneurs calmée à l'aide de votre lame, le citoyen vous aidera avec des complices (un groupe de personne qui bloqueront les gardes vous poursuivant si vous passez à proximité d'eux) ou des érudits (des moines qui vous permettront de vous cacher au milieu de leurs groupe et d'avancer avec eux afin de tromper les gardes). Si jamais vous n'avez pas aider de citoyens, pour fuir les gardes si vous ne voulez pas les affronter, vous pouvez (lorsque vous êtes recherché et non ciblé) vous cacher dans le foin, vous assoir sur un banc ou trouver un refuge sur les toits le temps que la situation redevienne stable.

J'ai glisser chef!



Votre barre de vie est appelée "barre de synchronisation". Plus vous êtes discret et précis dans ce que vous faites, et plus elle sera importante, vous permettant de profiter de la vision d'aigle qui vous révèle vos cibles, vos adversaires mais aussi les innocents. La barre diminue quand vous tombez de haut, recevez un coup ou tuez un innocent. Précisions toutefois que durant le jeu, vous serez régulièrement ramené au "présent" dans la peau de Desmond Miles, peu intéressantes même si on en apprend plus sur les motivations d'Abstergo, ces interruptions cassent le rythme du jeu.


Les villes regorgent de vie, avec ses ruelles marchandes, ses étals, ses fous qui déambulent, les pauvres faisant la manche, les patrouilles de gardes ou le simple quidam flânant. Mais n'est pas exempté de défaut, ainsi, les fous qui marmonnent des inepties et tournent en rond au même endroit, vous bousculeront sans ménagement si vous passez trop près d'eux, vous faisant trébucher quelques instant. Très très énervant lorsque vous êtes en filature ou poursuivit par des gardes (je ne compte plus le nombre de fous qui a goûter de ma lame après m'avoir fait raté ma mission).
De plus, Altaïr a un défaut majeur.

Ouvrez votre ventre et dite "A"


Il peut grimper sur tout et n'importe quoi, affronter sans problème toute une armée mais il est strictement incapable de nager, cela aura pour effet de causer sa mort immédiate. Un choix des développeurs bien étrange et surtout bien ennuyant puisque si d'aventure, un garde vous propulse dans l'eau, vous êtes bon pour recommencer. De même, on constate quelques bugs énervants (tomber dans une maison normalement fermée avec impossibilité de sortir, saut qui change de direction à la dernière seconde, Altaïr qui ne prend pas en compte certaines prises lors de l'escalade, l'empêchant ainsi de monter plus haut, etc.) Pour finir, impossible de cacher les corps, choix encore plus étrange que l'impossibilité de nager puisque le credo du jeu est d'être discret et même en tuant les gardes dans des ruelles désertes (quand c'est possible), vous n'aurez des fois pas le choix de vous battre en pleine rue, laissant le corps au milieu de tous.

L'ambiance sonore est de très bonne facture puisque le bruit de l'acier s'entrechoquant, de l'animation des villes est très bien rendue. Mention aux musiques de Jesper Kid vraiment sympathiques. Toute fois, j'ai régulièrement eu le son avant les images durant les cinématiques, bug ou configuration foireuse, je ne sais pas.

Bienvenue à Damas


Pour conclure, malgré quelques bugs gonflants, l'impossibilité de nager et de cacher les corps, Assassin's Creed premier du nom est un très bon jeu avec son ambiance orientale très agréable, son héros (bien qu'arrogant et vaniteux) charismatique (mais moins qu'Ezio je trouve) et son histoire cohérente malgré un tutoriel vraiment mou et lent. 17/20

Qualité:
-Ambiance des trois villes
-La possibilité de grimper partout
-L'univers et l'histoire agréable
-Le premier volet d'une très bonne série
-Graphiquement jolie

Défauts:

-Impossibilité de nager et de cacher les corps!
-PNJs pas expressifs pour un sou.
-Son parfois bien en avance par rapport à l'image
-Répétitif dans ses missions
-Les retours aux présents qui cassent le rythme du jeu

 
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