Ghost Trick

Ghost Trick
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Ghost Trick 
DS,
Aventure 
Capcom 
Capcom
1 joueur 
 
 
 
 

 
 

Alors que je venais d’acquérir une 3DS avec deux jeux, je me suis brusquement orienté sur un titre DS que je voulais découvrir mais sur ma nouvelle console, un comble affirmeront les mauvaises langues. Vous pensez que les point and click sont trop statiques et rapidement ennuyant et bien souvent réservé à un genre complètement oublié ? Sauf que la série Phoenix Wright a su marqué les joueurs sur portable avec des enquêtes digne du lieutenant Columbo.

Mais le frisson de l’enquête vous manque, vous sentez que votre talent de détective n’a plus été titillé depuis un certain temps. Alors prenez quelques minutes pour découvrir Ghost Trick : Détective Fantôme, un jeu d’aventure sur DS réalisé par les créateurs de Phoenix Wright.



Vous êtes mort et alors !

Le scénario de Ghost Trick débute alors que le héros, Sissel meurt par une sombre nuit pluvieuse. On ne sait pas pourquoi, on ne sait même pas comment, son corps est là, inerte, au milieu d’une décharge. Mais si son enveloppe physique ne répond plus, son âme, elle, est encore bien vivante. Nous ne sommes pas en présence d’un énième jeu « Sos Fantomes », le héros Sissel est devenu un être invisible aux yeux des vivants, c’est_à-dire un fantôme. Ce dernier apprend par la même occasion qu’il lui reste encore environ 12 heures pour découvrir qui l’a tué et pourquoi. Passé la nuit, son âme s’évaporera et il ne saura jamais pourquoi il est mort. Alors, il s’engage dans une course contre la montre, prétexte à de nombreuses rencontres et bien entendu à moult énigmes.

L’histoire contient de nombreux rebondissements et le scénario est digne des meilleurs story-boards d’un X-files ou d’un Supernatural, je plaisante, non.
Derrière des graphismes ressemblants à un titre comme Runnaway, ce style enfantin cache une aventure réservé à un public averti ? Ici, pas de sang, mais l’ambiance bien tortueuse plonge le joueur du début jusqu’à la fin, vous ne lâcherez pas ce jeu si facilement.



Sissel n’est pas un fantôme comme les autres. C’est assez rare dans le monde des spectres, mais notre héros dispose de certains pouvoirs appelés tours de fantôme. En prenant le contrôle d’objets, il est capable d’interagir avec l’environnement réel. C’est sur cette idée que se base le gameplay de Ghost Trick. Sissel se déplace d’une part dans le monde des fantômes où il peut se déplacer d’objet en objet (en faisant glisser l’âme avec le stylet) et peut à tout moment revenir à la réalité pour faire jouer son pouvoir de fantôme et interagir avec les objets. On se sert donc de l’âme de Sissel pour explorer les environnements en passant d’une boule en papier à un tableau, puis à un parapluie, qui, une fois déplié permet d’accéder à un vélo, etc, etc. Mais tout l’intérêt de ce pouvoir tient à une seconde capacité de fantôme de Sissel, celle de pouvoir se rendre dans le corps d’un mort pour revivre les quatre dernières minutes de son existence et changer son destin.



Le début de l’aventure

C’est justement ce qui se passe dès le début du jeu. Lynne, une jeune femme rousse présente dans la décharge découvre le corps encore chaud de Sissel. Puis, quelques minutes plus tard se fait assassiner par un mystérieux tueur à gage. On prend alors possession du corps de Lynne pour revivre les 4 dernières minutes de son existence et faire en sorte de la sauver. Durant ces quatre minutes, le temps est alors compté. Il faut explorer l’environnement pour trouver les objets avec lesquels interagir pour empêcher les meurtres. Et c’est essentiellement durant ces phases que nos méninges interviennent. Dans le cas de Lynne par exemple, le tueur se trouve sous une énorme boule de démolition. Il faut donc trouver rapidement un moyen de parvenir en haut de la grue et de lâcher la boule. Le jeu regorge d’énigmes de ce type, dont la résolution est toujours logique et régulièrement surprenante.

Qu’on ne s’y trompe pas, la prise en main de Ghost Trick est d’une facilité déconcertante. Tout se fait au stylet : déplacements, interactions, passage de la réalité au monde des fantômes, et tout est compris dès les premières minutes du jeu. C’est évidemment un point fort, mais c’est aussi le point faible de Ghost Trick. Car Sissel n’acquerra pas d’autres pouvoirs durant tout le reste de l’aventure. Conséquence logique, une certaine routine s’installe au milieu de l’aventure. Rien de bien grave, rassurez-vous, puisque les énigmes nous emmènent dans de nombreux lieux et nous font surtout rencontrer progressivement des tonnes de personnages aussi atypiques que plaisants à découvrir comme deux tueurs à gages qui évoquent leurs sentiments dans un restaurant.



Univers prenant et Capcom change de style

Habitué à sortir régulièrement des titres usés jusqu’à la corde, il suffit d’évoquer encore une fois, la venue prochaine de SF IV en version arcade édition afin de remarquer que l’éditeur d’Osaka utilise le cœur des fans comme une arme commerciale. Et combien de fans craqueront sur ce semblant de DLC, hélas, je risque d’en faire partie.

Mais revenons à ce point and click c’est dans l’univers de Ghost Trick que l’on retrouve tout le talent des créateurs de Phoenix Wright. De Lynne, la pétillante jeune femme que l’on sauve au début du jeu (et que l’on ramènera de la mort un certain nombre de fois au cours du jeu), en passant par l’inspecteur blanc complètement déjanté qui se déplace en dansant (référence au King de la Pop Mickael Jackson ?, à vous de voir) ou encore au chien de Lynne, Missile, aussi stupide que gentil. Le moindre personnage secondaire (et ils sont nombreux) possède une personnalité étoffée, ce qui n’est pas pour nous déplaire Il y a en plus énormément d’humour dans Ghost Trick, il n’est pas rare de pouffer régulièrement en lisant les blagues des protagonistes. A cela s’ajoute un design de toute beauté, avec des tableaux fouillés et des animations de personnages particulièrement réussies. Finalement, seules les musiques redondantes au possible viendront un peu gâcher une réalisation plus qu’honorable sur DS.
Avec aussi peu de publicité, Ghost trick assure encore une fois l’avenir de la DS face à la concurrence. Pour l’instant la 3DS n’a pas vraiment de référence ultime, et elle reste une machine encore trop chère pour jouer à un Dead or Alive Dimensions. De plus, les jeux DS restent à un prix plus abordable, il suffit de comparer les versions de Pirates des caraïbes.



Okami Den, une erreur de parcours ?

Derrière ce paragraphe, je place une remarque judicieuse. Alors que Ghost trick a rencontré un vif succès en début d’année. Capcom a décidé pour avoir une rentrée d’argent de sortir Okami Den au mois de mars dernier.

Avec les premiers tests sur Okami den, la sanction a été immédiate. Pourquoi que Capcom a décidé de ne pas traduire ce titre, surtout que la série Phoenix Wright a été mis dans la langue de Molière en grande partie et que Ghost trick a bénéficié d’une excellente traduction.
Là, nous soulevons un débat bien épineux, car c’était regrettable d’avoir des studios de traductions pour Ghost trick et de ne pas avoir confié ce travail similaire pour Okami Den.



Ghost Trick, la belle surprise !

Nous sommes bientôt à la moitié de l’année, et peu de gros jeux ont su attirer mon attention. Après une sortie mitigée de la console 3DS due en partie de son prix trop élevé, les jeux sur portable à se démarquer ne sont pas vraiment nombreux.

Pourtant Ghost Trick arrive à étonner de part son univers policier décalé et cette aventure au –delà du réel, Eh oui contrôler un fantôme, quel pied.
Le soft de Capcom sera sans doute un incontournable cette année. Le retour du point and click sous son meilleur jour, le jeu bénéficie d’une sacrée durée de vie, plus d’une quinzaine d’heures et ayant pas mal de logique avec une pointe de chance.

Images issues de jeux video.com et Tom's G



- Un scénario captivant, avec Sissel un fantôme,
- Des énigmes particulièrement tordues,
- Vous cliquez et pointez, simple non,
- Les personnages attachants, mention spécial à l’inspecteur qui « symbolise » la pureté,
- Prenant.




- Attention à la crise de nerfs sur des certains pièges,
- Système de sauvegarde

Graphismes : 17.00/20
Maniement : 18.00/20
Son : 16.00/20
Durée de vie : 17.00/20
Scenario: 18.00/20

Note Globale: 17.50/20


 
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