Out Run Online Arcade + Bonus

Out Run Online Arcade + Bonus
par Mortback

Titre Original :
Plateforme(s) :
Genre :
Developpeur :
Editeur :
Multijoueur :
Langue :
Sortie Europeen :
Sortie US :
Sortie Japonaise :

 
 

Out Run Online arcade & Volant G25 
PS3, XBOX 360,
Course 
Sega 
Sega
1-6 Joueur (s) simultanément en ligne 
 
 
 
 

 
 



Comment ne pas évoquer le dossier de l’arcade, si on ne parle du matériel qui entoure nos jeux favoris. Certes l’achat d’une borne d’arcade nécessite une somme considérable, mais aussi de la place. Quand un jeu de Sega mythique se téléporte sur les machines actuelles, cela peut aboutir à bien un malaise pour les joueurs de notre génération.



Out Run, toute une légende

Je me souviens de ces bornes dont l’une bénéficiait d’un look ravageur où les ventilateurs donnaient littéralement l’impression de vitesse. Si certains fans de simulation automobile investissement une passion sans limite pour leurs titres comme GTR ou d’autres titres aussi pointues sur le PC. En matière de console de salon, les simulations de qualité ne sont pas courantes sur nos machines, mais revenons au plaisir pur de l’arcade avec Out Run.



Cette série a su traversé les âges et toutes les consoles ont du droit à leur conversion de ce titre réalisé par Yu Suzuki, un véritable Sensei du jeu vidéo. Conduire un bolide comme une Ferrari est un rêve à la portée des gamers et aujourd’hui on continue à essayer de se rapprocher des sensations de l’arcade avec plus ou moins de réussite.




Une manette pour jouer, non je conduis !

Alors que nous sommes au cœur de l’actualité avec la disparition prochaine du titre Out Run Online Arcade sur les consoles Ps3 et 360, suite à des problèmes de licences. Le jeu de Sega n’est pas une réelle nouveauté, mais il s’agit d’un remake de l’opus sorti sur Psp : Out Run Coast 2 Coast.
La version PS3 a eu quelques soucis lors de la sortie, ce titre étant sorti une quinzaine de jours après son homologue 360. L’avantage sur la console de Sony est que le titre prend en charge, chose intéressante, les volants à retour de force tout comme Sega Rally de l’année 2007. Gemini Rocket, un ami de longue date m’a confié un volant de la marque Logitech, bien connu des fans de GT5 Prologue, il s’agit du G25.




Avec son alliage d’aluminium brossé et de cuir, son pédalier en métal et son retour de force qu’on nous dit parfait, il me tardait d’essayer ce matos en vue de futurs achats comme l’arlésienne GT5, mais pourquoi as profiter de ce matos sur des titres compatibles !




La bête de course

Avant la sortie du G25, Logitech était déjà bien connu pour ses volants de qualité sur le milieu du Pc ; jusqu’à présent, c’est le Momo Racing qui faisait office de référence. Mais son apparence très plastique et son levier de vitesse un peu cheap ne pouvaient réellement contenter les véritables amateurs de simulation. A savoir que ce constructeur avait également un volant dédié à la sortie de GT3 sur Playstation 2, à un prix attractif, vendu aux alentours de 200 euros. Peu de joueurs ont eu le loisir d’avoir ce matériel, car l’univers console n’était pas réellement tourné sur les accessoires en tous genres.




Pour trouver un vrai volant avec un levier de vitesse séparé et un pédalier digne de ce nom, il fallait alors se tourner vers des petits constructeurs spécialisés dans ce genre de matériel, à la qualité incroyable mais aux prix démesurés (souvent plus de 400 €). Logitech a donc décidé de sortir un volant haut de gamme, sans équivalent sur le marché, alliant une fiabilité à toute épreuve avec des caractéristiques approchant la perfection.
Etonnement, la boîte du G 25 n’est pas très grosse. En revanche, elle est très lourde, gage indéniable de qualité et de solidité. Sans surprise, on retrouve les trois éléments séparés qui composent le G25. Le volant, tout d’abord. Il n’a pas grand chose à voir avec le précèdent modèle (momo racing). La finition en cuir impeccable change considérablement du caoutchouc de son aîné. Les rayons en métal - avec seulement deux boutons sur le volant - sont du plus bel effet, faisant passer les autres volants plastiques pour de simples jouets. Les palettes, en métal également et très confortables, tombent immédiatement sous la main. Une impression de qualité et de confort se dégage immédiatement lors de la première prise en main. Une rotation à 900° (paramétrable de 40 à 900°), et un plastique d’excellente qualité : pas de doute, on est entre de bonnes mains. Le levier de vitesse séparé du volant est de toute aussi bonne facture. Il propose six vitesses et une marche arrière (que l’on passe uniquement en appuyant sur le levier).
Les vitesses sont en fait des boutons que le levier actionne quand on le monte ou descend. Petit défaut que les puristes pourront lui reprocher : il n’existe pas de point mort. Ainsi, quand on passe le levier dans la zone neutre, le G 25 considère que le bouton est toujours actif. Il est possible de passer le levier de vitesse en mode séquentiel, en appuyant sur le levier et en tournant la roue juste au dessus. Notons enfin la croix directionnelle et les huit boutons pour se déplacer dans les menus des jeux sans utiliser le clavier. Tout comme le volant, le plastique est d’excellente qualité, tandis que le levier est lui en acier inoxydable. Bref, du tout bon.




Le pédalier, enfin, est sûrement le meilleur pédalier jamais créé pour un volant. Non seulement la base est très large (et lourde) pour assurer une meilleure stabilité, mais ce sont surtout les pédales qui nous ont le plus impressionnées. Les trois pédales (en acier) sont bien présentes, et toutes possèdent une force différente. La pédale de frein est celle qui présente la force la plus grande, de façon à mieux doser sont freinage. Mettre le pied dessus donne immédiatement une impression de réel. Pour une fois, c’est une vraie pédale de frein, ni molle, ni en plastique, que l’on a sous le pied. Une sensation presque inédite sur un jeu.




Un début de borne

L’arcade peut commencer ? L’installation du G 25 est facile et solide. Le volant et le levier de vitesses possèdent tous les deux un système de fixation trois points assurant une parfaite stabilité. Un bon point pour les vis rétractables en un petit mouvement, permettant de les faire ressortir pour déplacer précisément et facilement les deux appareils. Il est également possible de les fixer définitivement à un bureau, Logitech ayant pensé à percer des pas de vis dans le volant, le levier de vitesses et le pédalier. Toutes les manipulations sont clairement indiquées dans la notice, y compris les vis qu’il faut utiliser pour fixer le G 25. Le pédalier possède lui aussi un excellent système de fixation, grâce à un grip composé de petits pics de plastiques. Il est facilement rétractable, et une fois posé sur de la moquette, il ne bouge plus, même avec de violents coups de pied.




La connexion des différents éléments entre eux s'effectue par des connecteurs DB 9 que l’on branche sous le volant. Petit défaut : les fils reliant le pédalier au volant sont un peu courts. Au final, cela nous fait quatre fils qui sortent de la base du volant : deux pour les connections du pédalier/boitier de vitesse, un pour le branchement USB, et enfin un pour l’alimentation.




Alors dans le cas du soft de Sega Out Run Online arcade, est-ce que ce matériel a lieu d’être présent dans notre salon. La réponse reste mitigée, Out Run n’est pas considéré comme une simulation automobile et pourtant le fan recherche toujours plus de sensations. Le jeu se pilote aisément et on prend un malin plaisir à jouer en boite manuelle pour jouer au Fangio (grand pilote automobile). Le retour de force fonctionne parfaitement et au bout de quelques minutes, nous avons bien mal aux poignets, il ne manque plus que des jeux comme Daytona pour profiter de ce G25.
Certes, l’avis se résume en quelques lignes sur la jouabilité de ce titre, et pourtant vous n’êtes pas au bout de vos surprises, car Out Run a également donné lieu à de vives critiques. Sega abuse du filon et de notre fibre nostalgique.




Out Run en HD : Pour ou contre ?

Déjà testé depuis quelques jours, j’avais abordé déjà le mythe Out Run avec l’oldies test Out Run 2006 Coast 2 Coast, testé sur console Psp. Sega utilise de nouveau ce titre mais à la sauce des consoles actuelles comme la PS3 et la 360.
Si son arrivée constituait pourtant une agréable surprise pour tous les amateurs de jeu de course arcade, digne de ce nom, j’espérais néanmoins une conversion fidèle au dernier volet sorti sur les machines de la génération précédente.
Autant vous dire que je me suis senti trahi par cet éditeur, malgré ma passion pour la marque Sega qui savait nous émouvoir à une certaine époque. Oui, je joue encore une nouvelle fois, le bon vieux Francis Cabrel « c’était mieux avant ! ».




Dès le lancement du jeu, je navigue dans les menus afin de retrouver mes repères et boum je trouve que le titre manque cruellement de fonctions. On dirait que le titre a été réduit « au lavage », à l’image du remake Marvel versus Capcom 2 HD où ce titre n’avait plus de séquences d’introduction. Le choix se montre limité par une partie multi-joueurs, pour des sessions rapides ou entre ami, et une partie solo comprenant 5 modes de jeu (Out Run classique, coup de cœur, contre la montre, 15 parcours, contre la montre sur les 15 parcours). Où sont passés les différents bonus comme les courses reverse, les musiques à débloquer, les couleurs des véhicules. On sent tout de suite une arnaque et pourtant la magie opère !




Cet opus virtuel bénéficie de quelques améliorations avec un affichage de qualité. Le jeu reste toujours aussi beau voire plus beau que l’original. Rien à dire de ce côté, d’autant que les temps de chargement sont assez courts. A savoir que la version Ps3 apporte plus de couleurs, en revanche l’animation est un cran en dessous du live arcade de la 360. Vous avez également les classements en ligne afin de comparer vos différents scores entre amis.




Réflexion sur le jeu vidéo

OutRun Online Arcade m’a laissé un goût amer, comment Sega a choisi la solution de la facilité en supprimant des tonnes de bonus et que cet éditeur ne profite pas des possibilités des machines pour revisiter des titres cultes, avec le matériel dont le joueur dispose aujourd’hui. A présent, nous pouvons presque réaliser nos propres rêves en créant nos bornes d’arcades.

Pourtant, l’industrie du jeu vidéo dans les années à venir est propice à la facilité en lançant des jeux non finis, avec des multitudes de DLC. Et le fait que Out Run Online arcade manque cruellement de punch face aux autres volets, je crains que le joueur a été pris une nouvelle fois pour une « vache à lait ».
La fibre nostalgique joue encore une fois son rôle, mais nous devons être vigilants et ne pas tomber dans les pièges. Out Run Online Arcade reste un excellent titre pour ceux qui débutent la série, mais pour les autres on reste carrément sur notre faim, à méditer !





- Volant G25 compatible sur Ps3, excellent matériel, facile à installer, du bonheur pour les prochains titres comme GT5, jouable sur Out Run Online,
- Out Run, un mythe débarquant sur les machines récentes, en gardant sa fraîcheur, facile d’accès, plaisir pur,
- Titre jouable en ligne offrant un nouveau challenge.



- Disparition prochaine du jeu ? Mystère pour ceux qui le possèdent sur leur disque dur, aucune information fiable à ce jour,
- Sega ne s’est pas foulé pour convertir son Hit, on ne peut pas s’empêcher de le comparer face à l’opus Out Run Coast 2 Coast,
- Out Run Online arcade annonce la facilité des autres éditeurs, plus de supports physiques dans quelques années ?





Notes Globales :

-17.00/20 Le Volant G25 m’a laissé une excellente impression et j’espère que d’autres titres utiliseront ce matériel, Sega écoute ma prière : des jeux comme Sega Rally mais en étant complets. Concernant la Ps3, ce matériel sera utilisé pour le fameux GT5.

-14.00/20 Là, je suis encore bien gentil en attribuant cette note, car je reste nostalgique. Out Run Online Arcade a trop de lacunes plaire aux fans les plus assidus. Cependant, Sega a gagné son Pari.





Un grand merci à Gemini Rocket pour le prêt du volant G25
J'espère avec l'aide de Pikabike, la réalisation d'une petite vidéo.





Une nouvelle fois, Sega arrive à émouvoir.


 
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