Critique Eclair Tome 1 : Peacemaker (Glénat)

Le 5 octobre 2011 à 16:19 - Lu 1163 fois - Critique Eclair Tome 1 : Peacemaker (Glénat) - par ana.

J’ai pensé à une nouvelle formule pour présenter les nouveautés qui ne sont encore que sur 1 ou 2 tomes et donc difficiles à ficher en tant que série.



Je commence donc ces « Critiques Eclairs Tome 1 » avec « Peacemaker », le petit nouveau seinen de chez Glénat sorti en septembre.






Pour un premier volume c’est pas mal du tout. On a un héros un rien naïf, peu charismatique la plupart du temps mais qui cache bien un talent hors normes pour user d’un révolver. On plonge donc dans une aventure sur fond de western avec la rencontre improbable d’une fillette de 10 ans fuyant des assassins et d’un jeune homme qui erre à la recherche d’une personne mystérieuse et traîne un air d’éternel égaré. En gros, notre héros refuse de se battre dans la mode des duels au révolver qui rapportent pas mal au gagnant par le biais de paris. Héritier d’une arme d’exception et du savoir faire légendaire de son défunt père, Hope Emerson a choisi de ne jamais user de son arme même s’il meurt de faim ou se fait tabasser. Mais une chose le pousse à agir : la nature criminelle de certains hommes. Dans ces cas là, ses belles résolutions s’envolent et Hope se montre un adversaire sans rival.



Si ce début et sa mise en place semblent un grand classique, on avance vite grâce à l’entrée en scène de divers personnages secondaires. On apprend donc que l’enfant sera poursuivie sans relâche mais qu’elle est décidée à se servir de Hope pour mettre un terme à la gloire criminelle de ceux qui lui courent après.



Plusieurs pistes s’annoncent intéressantes en fin de tome… Une organisation d’assassins, un frère disparu, la mort d’un ami d’un des personnages secondaires, une quête qui mènera peut-être notre héros là où il aurait souhaité ne jamais aller.



Côté graphisme, c’est pas mal, clair, les scènes techniques sont bien découpées et travaillées, le scénario explique même les coups spéciaux des tireurs, on a l’ambiance des westerns spaghetti, une expressivité qui tient en haleine. Un rien de rigidité parfois dans le traitement d’ensemble des corps mais qui passe et reviens suivant les plans. Ma seule critique négative serait que les propos de la fillette sont peu crédibles car le choix des mots et leur teneur ne convient pas vraiment à une enfant de 10 ans selon moi... On dirait une fille plus âgée quand elle parle....



C’est à mon avis un titre qui vaut la peine d’être suivi…

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